Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘colonisation’

Syrie : Les erreurs de calcul de la Turquie !

Posted by jeunempl sur août 30, 2012

Note introductive : Roger Akl

Tel est pris qui croyait prendre. Cela ne s’applique pas seulement à la Turquie mais à tous ses alliés. L’homme a été créé pour la vérité. Or, le mensonge fait du mal à ceux qui l’utilisent et veulent en profiter. C’est ce qui est arrivé à tous ceux qui ont utilisé le wahhabisme, version déformée de l’islam (donc mensongère) pour faire avancer leurs intérêts. Ils se trouvent tous bien plus mal que lorsqu’ils ont lancé leurs djihadistes (de l’aveu involontaire de France 2 hier soir) pour diviser les Arabes et surtout ceux qui se defendent encore contre l’anschluss israelien.

Le gouvernement francais est pris à la gorge et ne sait comment faire baisser le prix du pétrole de six centimes à la pompe. S’ils arretaient un peu leurs bruits de tambours au Moyen-Orient, leurs problèmes et ceux du monde seraient résolus en plus que le prix du pétrole.

Quant à la Turquie, c’est vraiment l’empoisonneur empoisonné par son propre poison, car les intégristes et les djihadistes battus en Syrie vont se refugier chez elle. Quand donc tous ces gouvernements et médias mal intentionnés réaliseront-ils qu’ils sont en train de ruiner leurs propres pays?

Syrie : Les erreurs de calcul de la Turquie

Par Dr Amin Hoteit

Quand la Turquie s’est préparée à son rôle de « Directeur Régional pour la Recolonisation » en tant que « puissance néo-ottomane» ou « califat islamique moderne », elle a cru que son chemin serait sans encombres étant donné l’absence de stratégie arabe, l’isolement de l’Iran, et l’évolution des conditions régionales ayant rendu Israël incapable de tenir son propre rôle consistant, selon les théories de Shimon Peres, à promouvoir l’idée d’un « Nouveau ou Grand Moyen-Orient » fondée sur « la pensée sioniste » et « l’argent arabe ».

La Turquie a vraiment cru que telle était la meilleure façon de s’assurer le leadership de la région pour commencer, puis celui du monde musulman ensuite… confortée en cela par ses Lire le reste de cette entrée »

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L’histoire du Parlement : Témoin du Liban depuis 1935

Posted by jeunempl sur juin 10, 2012

L’Hebdo Magazine – Delphine Darmency

Si ses murs avaient des oreilles, ils chuchoteraient aux passants mille et une histoires rocambolesques. Trônant sur la Place de l’Etoile depuis quatre-vingts ans maintenant, le bâtiment du Parlement, signé par l’architecte Altounian, est au cœur de la vie politique libanaise depuis 1935.

«Prenez une chambre. Mettez-y si vous pouvez, s’ils ne sont pas absents ou occupés, malades, congestionnés, fatigués, endormis, 98 députés. Disposez-les en gros tas sur les gradins. Coiffez-les d’un président, flanquez-les de policiers, ironisent Mona Rebeiz et Yves Turquié dans un article de Magazine du 25 avril 1963. Ajoutez sel, poivre, vinaigre et piment, et secouez. Au bout de dix minutes, faites flamber. Vos gros tas se mettront à sautiller sur place ou à tourner autour de la Chambre. Prêtez l’oreille et vous entendrez bouillir. Ne vous étonnez pas: la cuisson est en route. Bientôt de la marmite s’échapperont des bruits qui ressemblent vaguement à des mots. Vous croirez distinguer d’étranges vocables et de délicieuses insultes en arabe, longues de deux cents mètres, et malheureusement intraduisibles. Ne vous inquiétez pas: la cuisson bat son plein». Il s’agit en un mot du Parlement.

Pour évoquer les premiers balbutiements de la vie parlementaire libanaise, il faut revenir à la fin du XIXe siècle. A la suite des tragiques incidents qui ont endeuillé la Montagne libanaise en 1860, les puissances européennes décidèrent d’intervenir pour apaiser les esprits et assurer l’ordre en formant une Commission de six membres réunissant la France, la Grande-Bretagne, la Russie, l’Autriche, la Prusse et la Turquie. Cette dernière proclama, le 9 juin 1861, la loi organique du Mont-Liban. La vie parlementaire était née, mettant fin au régime féodal au Liban. La première représentation populaire, telle qu’elle fut définie en 1861, fut le Grand conseil administratif, réunissant deux représentants de chacune des six communautés libanaises. Trois ans plus tard, le 6 septembre 1864, la nouvelle loi fut amendée à la demande du premier gouverneur général du Liban, «al-Mutassarrif» David Artine, connu sous le nom de Daoud Pacha, sous l’impulsion du Marquis de Moustiers, ambassadeur de France à Constantinople.

L’attribution des sièges fut alors changée. Les maronites obtenaient quatre mandats, les druzes trois, deux étaient destinés aux Lire le reste de cette entrée »

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Soldats israéliens: Le problème en Cisjordanie n’est pas les palestiniens, mais les juifs

Posted by dodzi sur décembre 16, 2011

Haaretz

Par Gili Cohen

Traduit par Dory Moutran

Nadav Bigelman, soldat de Tsahal

« Notre raison d’être est de protéger les juifs, mais ils créent beaucoup de problèmes. C’est une situation confuse », explique le soldat de combat déchargé de ses fonctions l’année dernière.

Les récentes attaques menées par des extrémistes de droite sur les soldats des Forces de Défense Israéliennes en Cisjordanie ne sont qu’une manifestation de la violence à laquelle beaucoup ont été soumis pendant leur service ces dernières années. Tant les soldats réguliers que les réservistes, y compris les sous-officiers, a parlé de la situation compliquée dans laquelle ils se trouvaient: d’avoir à protéger les colons, tout en étant en même temps attaqués par ceux-ci.

« Vous comprenez très vite ce qui se passe, mais il n’est pas clair comment vous devriez réagir. Nous n’avons jamais reçu un ordre nous disant comment agir lorsqu’un jeune juif jette des pierres sur un palestinien. Sommes-nous autorisés à le mettre en détention ou non? Il y a un large gap entre les instructions du commandement et ce qui se passe sur le terrain. »

« Ce sont les mêmes personnes qui vous apportent du gâteau lorsque vous êtes de garde à 2 heures du matin. Pouvez-vous simplement arrêter son fils lorsqu’il jette des pierres le lendemain? »

Comme Haaretz a rapporté le jeudi, les « nouvelles instructions » du Premier Ministre ayant été publiée cette semaine afin de faire face aux émeutiers juifs en Cisjordanie étaient déjà d’application sur papier. Mais le pouvoir d’agir en principe ne se traduit pas toujours des ordres clairs sur le terrain. Ce qui compte, ce sont les relations personnelles entre les dirigeants des colons et des commandants de Tsahal.

Un commandant de peloton de réservistes qui ont servi dans les collines au sud d’Hébron il ya trois mois a déclaré qu’il avait discuté au préalable de la possibilité de friction entre colons et Palestiniens avec ses commandants. Mais rien ne l’a préparé pour la confrontation à l’avant-poste de Mitzpeh Eshtamoa, où les colons et les Palestiniens étaient dans un face-off sur un terrain de pâturage.

« Nous étions comme un tampon entre les bergers palestiniens et les colons, et ils [les colons] ont commencé à se disputer avec nous. Ils m’ont dit des choses horribles: « [Ariel] Sharon a évacué Gaza, il a obtenu ce qu’il méritait, ne vous inquiétez pas, Dieu veillera à vous aussi. Pourquoi venez-vous en votre devoir de réserviste? Vous êtes une honte de soldat. » Nous ne savions pas quoi faire, nous étions en état de choc. Nous avons pensé que le problème serait avec les Palestiniens, mais le problème est avec les Juifs. Lire le reste de cette entrée »

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Tollé international contre les nouvelles constructions à Jérusalem-Est

Posted by dodzi sur octobre 3, 2011

AFP/France 24

L’autorisation de nouvelles constructions à Jérusalem-Est suscite de vives critiques au sein de la communauté internationale. Les États-Unis se disent « profondément déçus », Paris et Bruxelles parlent de « provocation ».

Le ministère israélien de l’Intérieur a annoncé mardi avoir approuvé la construction de 1.100 nouveaux logements dans le quartier de colonisation juive de Gilo à Jérusalem-Est occupé et annexé, s’attirant les condamnations palestiniennes et de la communauté internationale.

La décision a été vivement critiquée par les Etats-Unis, « profondément déçus », l’Union européenne, la France, qui a parlé de « provocation », et la Grande-Bretagne qui a demandé l’abandon du projet, au moment où la communauté internationale s’efforce de relancer les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Dans un communiqué, le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, a estimé que l’annonce israélienne « nuit aux chances de reprise des négociations en vue de régler le conflit par la solution de deux Etats », Israël et la Palestine.

Le plan de Gilo a été approuvé par le comité d’urbanisation du ministère et il est à présent ouvert aux objections du public pendant 60 jours, selon un communiqué.

Les éventuelles objections seront discutées par le comité, avant le lancement d’un appel d’offres pour la construction, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère, Roei Lachmanovich.

« Israël répond au communiqué du Quartette par 1.100 +non+ », a réagi le négociateur palestinien Saëb Erakat, en référence à l’appel du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU et Russie) vendredi à une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes.

Le Quartette a appelé les deux parties à reprendre les pourparlers et à « se garder d’actes provocateurs pour que les négociations soient efficaces », quelques heures après le dépôt par le président palestinien Mahmoud Abbas de la demande d’adhésion à l’ONU d’un Etat de Palestine, sur laquelle doit se prononcer le Conseil de sécurité.

« Nous disons aux pays qui ne soutiennent pas notre démarche au Conseil de sécurité que la seule voie vers la paix et une solution à deux Etats est de soutenir la demande palestinienne pour une adhésion en tant que membre à part entière » de l’ONU, a plaidé M. Erakat, dans une déclaration à l’AFP.

« Le Premier ministre israélien affirme n’avoir aucune condition préalable, mais par cette décision il crée des conditions préalables sur le terrain. Il dit qu’il ne devrait pas y avoir de mesures unilatérales, mais rien n’est plus unilatéral qu’une énorme vague de construction de colonie sur la terre palestinienne », affirme le gouvernement palestinien dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de décréter un nouveau gel de la colonisation en Cisjordanie pour convaincre les Palestiniens de revenir aux négociations, arrêtées il y a un an. Lire le reste de cette entrée »

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Un Etat qui inquiète déjà

Posted by dodzi sur septembre 14, 2011

The New York Times/Courrier International

A quelques jours de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, où les Palestiniens devraient demander la reconnaissance de leur Etat, les Israéliens sont horrifiés. La tension monte sur le terrain, raconte le New York Times.

Alors que les Palestiniens s’apprêtent le 20 septembre à défier le gouvernement Obama en demandant leur adhésion et la reconnaissance de leur Etat aux Nations unies, beaucoup redoutent de plus en plus que le conflit israélo-arabe n’entre dans une nouvelle phase explosive. Israël doit déjà faire face à l’hostilité de l’Egypte, de la Turquie et de Gaza », constate un diplomate occidental expérimenté. « Le pays réagira certainement à une offensive pour un Etat palestinien par des mesures punitives en Cisjordanie. Le Congrès américain coupera certainement ses aides aux Palestiniens. L’Autorité palestinienne pourrait s’effondrer. Il se peut que nous allions tout droit à la catastrophe. » Ce à quoi les Palestiniens répondent que leur vie est depuis longtemps une catastrophe – à cause des Israéliens, de la colonisation et de l’occupation – et que le temps est venu de changer radicalement de méthode.

Leur saisie des Nations unies, assurent-ils, et leur adhésion, du même coup, aux grandes instances du droit international, s’accompagnera d’une relance des négociations dans un cadre mieux défini. En réalité, personne ne sait ce qu’il en sortira. Les détails de la demande d’adhésion aux Nations unies sont encore à préciser et la suite des événements tient de la partie de poker. Sur le terrain toutefois, certains présages n’annoncent rien de bon. L’armée israélienne procède à des exercices de simulation en tenue pour faire face à d’éventuelles émeutes palestiniennes. La semaine dernière, des colons extrémistes ont vandalisé des mosquées [et arraché des pieds de vigne plantés par les Palestiniens] et une base militaire israélienne.

Des diplomates américains étaient à Ramallah début septembre pour mettre en garde Mahmoud Abbas contre les conséquences imprévues de la demande à l’ONU. Aussi séduisante que soit la perspective de pouvoir faire traduire des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale, ont-ils insisté, cela ne mettra pas fin à l’occupation et risque même de rendre la situation plus terrible encore. Et si l’Autorité palestinienne vacille, c’est le Hamas qui viendra combler le vide, redoutent les diplomates, qui ont ajouté que le seul moyen d’avancer était selon eux de reprendre des négociations directes. « Les Américains tiennent à préserver le cadre existant, fait remarquer un diplomate d’un autre pays. Mais beaucoup leur disent ‘Ce cadre existant n’a donné aucun résultat. Il est temps d’avancer’.  »

Parmi ceux-là figurent en première ligne les Français, y compris le président Nicolas Sarkozy, qui affirment en privé que le processus d’Oslo [accord de paix israélo-palestinien], qui encadre depuis 1993 les rapports israélo-palestiniens, est arrivé à son terme. L’heure est aux négociations bilatérales entre deux Etats, entre Israël et une future Palestine, insistent-ils. Des diplomates français assistent ainsi les Palestiniens dans l’élaboration d’une résolution onusienne qui définit l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec en plus des échanges de territoires fondés sur des accords avec Israël, mais qui ralentit aussi le processus de reconnaissance bilatérale entre un Etat palestinien et d’autres Etats. Ce dernier point a pour objet de convaincre les Allemands, jusque-là peu enthousiastes. Les Européens se disent persuadés qu’il est important qu’ils soient unanimes sur cette question.

De leur côté, les Israéliens sont horrifiés. Abandonner Oslo, estiment-ils, c’est détruire tout espoir de négociations, car cela revient à jeter aux orties la base juridique du dialogue. Si une résolution des Nations unies vient effectivement définir la Palestine dans les frontières de 1967, elle définira du même coup 500 000 Israéliens [établis dans les colonies juives en Cisjordanie] comme des occupants. « Si les Palestiniens vont à l’ONU, cela marquera le début du long enterrement du processus de paix et des négociations », a averti Yuli Edelstein, le ministre israélien de l’Information et de la diaspora. Lire le reste de cette entrée »

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Des produits originaires de Cisjordanie ne peuvent bénéficier du régime douanier préférentiel de l’accord CE-Israël

Posted by dodzi sur février 27, 2010

Cour de justice de l’Union européenne (l’article en PDF est disponible sur ce lien, et le document législatif est disponible ici)

L’affirmation des autorités israéliennes selon laquelle des produits fabriqués en territoires occupés bénéficient du traitement préférentiel accordé aux marchandises israéliennes ne lie pas les autorités douanières de l’Union.

La Communauté européenne a successivement conclu deux accords d’association euro-méditerranéens, le premier avec Israël (accord CE-Israël1) et le second avec l’Organisation de libération de la Palestine (accord CE-OLP2), cette dernière agissant pour l’Autorité palestinienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Ces accords prévoient notamment que les produits industriels originaires d’Israël et des territoires palestiniens peuvent être importés dans l’Union européenne en exemption des droits de douane et que les autorités compétentes des parties coopèrent en vue de déterminer l’origine exacte des produits bénéficiant du régime préférentiel.

Brita est une société allemande qui importe des gazéificateurs d’eau ainsi que des accessoires et des sirops, fabriqués par un fournisseur israélien, Soda-Club, dont le site de production est implanté à Mishor Adumin, en Cisjordanie, à l’est de Jérusalem.

Brita a voulu importer en Allemagne des marchandises fournies par Soda-Club. La société a communiqué aux autorités douanières allemandes que les marchandises étaient originaires d’Israël et a donc souhaité bénéficier du régime préférentiel de l’accord CE-Israël. Soupçonnant que les produits étaient originaires des territoires occupés, les autorités allemandes ont demandé aux autorités douanières israéliennes de confirmer que ceux-ci n’avaient pas été fabriqués dans ces territoires.

Alors que les autorités israéliennes ont confirmé que les marchandises en question étaient originaires d’une zone sous leur responsabilité, elles n’ont toutefois pas répondu à la question de savoir si elles avaient été fabriquées en territoires occupés. Pour cette raison, les autorités allemandes ont finalement refusé d’accorder à Brita le bénéfice du régime préférentiel, au motif qu’il ne pouvait pas être vérifié avec certitude que les marchandises importées relevaient du champ d’application de l’accord CE-Israël.

Brita a attaqué en justice cette décision et le Finanzgericht Hamburg (tribunal des finances de Hambourg, Allemagne) demande à la Cour de justice si les marchandises fabriquées en territoires palestiniens occupés, dont l’origine israélienne est confirmée par les autorités israéliennes, peuvent bénéficier du régime préférentiel instauré par l’accord CE-Israël.

Dans son arrêt de ce jour, la Cour constate que chacun des deux accords d’association a un champ d’application territorial propre : l’accord CE-Israël s’applique au territoire de l’État d’Israël tandis que l’accord CE-OLP s’applique au territoire de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Lire le reste de cette entrée »

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La place qu’occupe le Liban dans le conflit du Moyen-Orient

Posted by jeunempl sur novembre 6, 2009

Libnanews – Myrna Naoum – Ghazieff

Peut-on tenir le pays des cèdres à l’écart, le soustraire à son environnement?

Drapeau LibanCarte - MondeMême si nous le voulions, nous ne pouvons arracher le Liban à son appartenance régionale sans risquer d’en altérer les racines voire les endommager irrémédiablement.

Avant la défaite de l’ « homme malade » qu’était l’empire Ottoman et la création « du Grand Liban », nos villes faisaient partie des provinces de l’empire en question, au même titre que les villes syriennes et palestiniennes entre autres. Il n’est pas étonnant donc de retrouver, hors des frontières libanaises aujourd’hui, en Syrie, en Palestine, en Jordanie ou en Irak des personnes portant le même nom. A l’époque un commerçant beyrouthin père de six ou sept enfants et pour le développement de son entreprise envoyait ses fils s’établir à Haïfa, à Damas… Cet exemple, à priori anodin, prouve à lui seul l’existence d’un lien qu’on ne peut défaire, le lien de sang.

Advint ensuite l’époque glorieuse de la colonisation -que l’Europe associe trop au progrès civilisateur pour que l’on trouve quelque chose de répréhensible dans le fait d’aller coloniser  des provinces ottomanes- où les anglais et les français se partagèrent le gâteau, certains ont même été jusqu’à prétendre que la création du grand Liban dans ses frontières actuelles, la proclamation de son indépendance, avaient un but bien précis, celui de paver la route pour ce qui allait devenir quelques années plus tard Israël*. Malgré la partition de ce qui fut « la grande Syrie » subsistent aujourd’hui encore, des similitudes sociologiques, des intérêts politiques et vitaux communs aux anciennes provinces ottomanes. Le communautarisme et le confessionnalisme figurent en bonne place au « hit parade », au grand jour au Liban, tapis dans l’ombre en Syrie et en Irak par la force des régimes au pouvoir. (Suite à la chute du régime en Irak, nous assistons à l’émergence du confessionnalisme et à la guerre fratricide qui en découle. Les communautés palestiniennes sont elles, restées à l’abri, unies dans leur lutte, ne connaissant qu’un éclatement d’ordre politique pour l’instant).

Quelles sont les menaces réelles qui pèsent sur le Liban?

La première menace qui attend le Liban au tournant est bien une menace qui vient de l’intérieur. Dès la naissance, ce Liban indépendant a déjà développé un cancer congénital qui finira par l’anéantir ou à défaut le maintenir dans un statu quo qui le fragilise et l’empêche de s’élever au rang d’une nation. Le Lire le reste de cette entrée »

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Barak donne son accord à la construction de 37 nouveaux logements en Cisjordanie

Posted by dodzi sur septembre 24, 2009

Ynetnews/The International Solidarity Movement

Par Efrat Weiss

Ehud BarakAprès l’appel d’Obama à de «la réserve» concernant la colonisation, Ynet a appris que le Ministre de la Défense avait autorisé la construction de logements supplémentaires à Karnei Shomron.

Le Ministre de la Défense, Ehud Barak, a autorisé la construction de 37 logements supplémentaires dans la colonie de Karnei Shomron en Cisjordanie, a appris Ynet mercredi.

Lors de ses discussions à New York avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, le président américain Barack Obama a appelé à de la «réserve» concernant la colonisation, par opposition à la demande précédente de Washington de cesser toute construction de colonies.

Il y a quelques semaines Barak avait approuvé la construction de 455 logements en Cisjordanie, bien que les chefs des colons aient déclaré que la construction des logements avait déjà été approuvée par le gouvernement de l’ancien Premier ministre Ehud Olmert.

Les projets de construction ont été approuvés malgré la politique non officielle du Premier ministre Benjamin Netanyahu de s’abstenir d’accorder des permis de construire pour de nouveaux logements de colons en Cisjordanie. Lire le reste de cette entrée »

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Khaled Mechaal : la paix passe par le retour aux frontières de 1967

Posted by dodzi sur septembre 23, 2009

New Statesman/Contre-Info.info

Khaled MechaalLoin de vouloir la « destruction d’Israël », les dirigeants du Hamas réaffirment régulièrement qu’ils recherchent un accord de paix et de reconnaissance mutuelle avec Israël sur la base des frontières de 1967. Tout comme Ismail Haniyeh, qui a défendu cette position dans une lettre adressée mardi au secrétaire général de l’ONU, Khaled Mechaal, le dirigeant du Hamas exilé à Damas, considère qu’un « règlement pacifique réaliste du conflit devrait commencer par un accord de cessez-le feu entre les deux parties, basé sur un retrait complet d’Israël de tous les territoires occupés en 1967. » Ce sont, dit-il, « l’intransigeance israélienne et l’absence de volonté d’agir de la part de la communauté internationale qui entravent ce règlement. » Dans un entretien accordé à Ken Livingstone, il s’exprime sur les perspectives de paix, le blocus de Gaza, la désunion palestinienne.

Khaled Mechaal s’entretient avec Ken Livingstone, pour le New Statesman, 22 septembre 2009

Ken Livingstone : Pourriez-vous parler un peu de votre enfance et des expériences qui ont façonné le développement de l’homme que vous êtes aujourd’hui ?

Khaled Mechaal : Je suis né dans le village cisjordanien de Silwad, près de Ramallah, en 1956. Dans ma jeunesse, mon père m’a raconté comment il avait participé à la révolution palestinienne contre le mandat britannique en Palestine dans les années trente et comment il avait combattu aux côtés d’autres Palestiniens, avec des armes rustiques, contre les organisations sionistes, bien équipées et entrainées, qui attaquaient les villages palestiniens en 1948.

J’ai vécu à Silwad pendant 11 ans avant la guerre de 1967, lorsque j’ai été obligé avec ma famille de quitter la maison et de m’installer en Jordanie, comme des centaines de milliers de Palestiniens. Ce fut une expérience traumatisante que je n’oublierai jamais. Lire le reste de cette entrée »

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L’émissaire américain prolonge sa visite au Proche-Orient

Posted by dodzi sur septembre 16, 2009

L’Express

George Mitchell et Benjamin Netanyahu à Jérusalem. L'émissaire américain et le Premier ministre israélien ont décidé de se revoir vendredi, après avoir achevé mercredi sans aucun signe de progrès une nouvelle série de discussions sur le dossier des colonies juives de Cisjordanie.

George Mitchell et Benjamin Netanyahu à Jérusalem. L'émissaire américain et le Premier ministre israélien ont décidé de se revoir vendredi, après avoir achevé mercredi sans aucun signe de progrès une nouvelle série de discussions sur le dossier des colonies juives de Cisjordanie.

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’émissaire américain George Mitchell ont décidé de se revoir vendredi, après avoir achevé mercredi sans aucun signe de progrès une nouvelle série de discussions sur le dossier des colonies juives de Cisjordanie.

La prolongation des négociations entretient l’espoir d’un accord qui ouvrirait la voie à une rencontre entre le chef du gouvernement israélien et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en présence de Barack Obama, lors de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre le 23 septembre à New York.

Le président des Etats-Unis, qui a fait de la relance du processus de paix israélo-palestinien l’une des priorités de sa politique étrangère, a réclamé jusqu’ici en vain le gel du développement des colonies juives.

Reçu séparément la veille par Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, son émissaire s’est à nouveau entretenu mercredi pendant deux heures avec le chef du gouvernement israélien.

La séance de photos préalable à l’entretien a donné un aperçu de l’atmosphère qui règne entre les deux hommes. Après une brève poignée de main devant les objectifs, Benjamin Netanyahu a tourné le dos à son hôte et s’est engouffré dans son bureau sans même lui céder le passage. Lire le reste de cette entrée »

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