Des dizaines de milliers de partisans du CPL rassemblés à Baabda pour rendre un hommage solennel aux militaires tombés le 13 octobre 1990.
Devant des dizaines de milliers de partisans du Courant patriotique libre (CPL) qui ont afflué dimanche sur la route menant au palais présidentiel de Baabda, pour la commémoration du 13 octobre 1990, date de l’offensive des troupes syriennes contre les forces du général Michel Aoun qui contrôlaient à l’époque le secteur, le général Aoun s’est à nouveau adressé à ses partisans, 25 ans après, pour saluer leur engagement et les exhorter à poursuivre le combat.
Evoquant « une guerre mondiale contre les aounistes », le chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme s’est violemment attaqué à ses détracteurs, lors du rassemblement du CPL à Baabda.
« La classe politique qui a gouverné le Liban ces 25 dernières années est responsable de l’effondrement auquel Lire le reste de cette entrée »
Une fois de plus, le général Michel Aoun est sous les projecteurs. Certains le critiquent violemment et d’autres sont prêts à tout pour lui. Sous le titre de la «reconquête des droits des chrétiens», il lance un mouvement de protestation que chaque partie commente à sa manière.
Jamais un leader n’aura suscité une telle controverse. Le général Michel Aoun aime les situations extrêmes et son dernier mouvement de protestation, que certains qualifient déjà de «sa dernière grande bataille», domine actuellement la scène politique interne. Pourtant, ni Aoun ni ses partisans n’ont donné d’indications sur leur programme d’action, mais il semble que le CPL ne cherche pas à déployer dans la rue un nombre impressionnant de partisans. Les mauvaises langues disent d’ailleurs que c’est bien parce que la mobilisation populaire n’est plus au rendez-vous. En tout état de cause, la décision de Aoun, qui a répété qu’il ira «jusqu’au bout», est accueillie de manières différentes dans les milieux politiques. Il y a ceux qui y sont totalement opposés et qui la qualifient d’irrationnelle et d’acte désespéré. Il y a aussi ceux qui la comprennent, mais restent sceptiques sur son timing et sur son efficacité et, enfin, il y a ceux qui l’appuient sans réserve, estimant que c’est le bon moment de jouer la carte de la rue…
Les partisans du premier camp rappellent ainsi qu’il avait été au départ question de rééditer l’expérience de l’afflux populaire vers le palais de Baabda des années 1989 et 1990, avec un changement toutefois Lire le reste de cette entrée »
Parmi l’un des premiers pays à avoir reconnu dès 1997, le génocide arménien, le Liban se devait, par solidarité envers l’une de ses communautés, de commémorer le 24 avril 2015, le 100ème triste anniversaire du début des massacres que l’Empire Ottoman a commis.
Il y a en effet, une centaine d’années que l’Horreur a débuté en Europe, un massacre institutionnel qui préfigure ceux qui ensuite suivront, Holdomor en Ukraine des années 20, Holocauste en Allemagne du Reich, etc…C’est dans la capitale même d’un Empire moribond, Constantinople, qu’il s’agissait d’abord de réduire à néant l’élite culturelle, politique, sociale et économique d’un peuple fier de ses racines, avec l’arrestation puis la déportation et le massacre. Suivront les mêmes actes dans les autres provinces jusqu’à la presque extermination de la population arménienne au sein de l’Empire Ottoman. Il s’agira aussi des mêmes procédés qui viseront les populations pontiques, assyriennes et des autres minorités présentes dans ces mêmes territoires.
Le signe de la solidarité nait avant tout par la souffrance et la convergence historique entre Arméniens et Libanais d’alors. Cette notion est d’autant plus affirmée par les déclarations mêmes des responsables ottomans d’alors, avec le ministre turc de la guerre Enver Pacha qui expliquait en 1916 : « Le gouvernement ne pourra regagner sa liberté et son honneur que lorsque l’Empire turc aura été nettoyé des Arméniens et des Libanais. Nous avons détruit les premiers par le glaive, nous détruirons les seconds par la faim ». Ces paroles se confirmeront par l’Histoire commune, et le destin commun auquel nos anciens ont du faire face.
Au Liban, où l’on accueillera aussi les survivants de ses massacres, le peuple a souffert: 200 000 victimes pour une population totale de 600 000 personnes durant la première guerre mondiale, mortes de maladies ou de faim en raison du blocus imposé à la montagne libanaise par le gouverneur ottoman Jamal Pacha avec la collaboration de certains habitants du Liban. On préfèrera à ces 200 000 morts essentiellement Chrétiens, quelques pendus de la place des canons parce qu’appartenant à toutes les communautés, et cela au nom de la création d’une nation. A ce concept de nation, il est nécessaire de remarquer que 100 ans après, aussi dans le cas libanais, on en est loin, nous ne sommes pas un peuple mais toujours 18 nations présentes sur un territoire qui ne partagent que quelques fois, seulement même, une langue.
Alors que les Arméniens commémorent le 100ème anniversaire du génocide des leurs, le Liban peine à se souvenir des morts et des massacres tant de son histoire ancienne ou même de son histoire contemporaine et des 170 000 morts de la guerre civile de 1975. Le Liban est la terre d’accueil des minorités persécutées du Moyen Orient, et cela est d’autant plus criant aujourd’hui que se préparent en Orient, de nouveaux massacres avec Daech à nos portes. Un manquement à ce devoir est une Lire le reste de cette entrée »
Placé sous le haut-patronage du Général Michel Aoun, le Courant Patriotique Libre a organisé samedi soir son dîner annuel au Habtour, à l’occasion de la commémoration du 14 mars 1989. Des dizaines de politiques libanais ont pris part à cet événement annuel, ainsi que des personnalités de la société civile et des artistes.
Pour rappel, le Tayyar commémore chaque année le lancement de la guerre de libération, le 14 Mars 1989, par le Général Michel Aoun, contre les troupes d’invasion syriennes.
Suite à l’hymne national libanais, le Général Aoun prononça un discours fort dans lequel il mit tout particulièrement l’accent sur la lutte pacifique du peuple pour la liberté, et l’indépendance de la Patrie.
“Vingt-six ans ont passé depuis le 14 mars 1989 et la flamme est toujours aussi intense. Nous ne sommes pas de ces gens qui préfèrent s’arrêter sur leurs acquis, même si nous commémorons le passé dans ses heures glorieuses et dans ses heures sombres. Nous commémorons le passé afin de mieux regarder vers l’avenir».
«Pour certains le 14 Mars 1989 est synonyme de guerre, de tragédie, de bombardements et de souffrance, toutefois, le 14 Mars 1989 représente pour nous une date majeure de l’histoire du Liban, elle représente la combativité des Libanais, la Résistance pacifique d’un peuple à l’oppression».
«Quinze années de lutte ont permis d’atteindre le plus cher de nos rêves, la libération du Liban. Alors que le triptyque «Liberté – Souveraineté – Indépendance» était un slogan sous l’invasion syrienne, il est devenu aujourd’hui une réalité pour le Liban. L’indépendance acquise, nous ouvrons une nouvelle page».
«Nous voulons que cette page soit celle du renouveau pour le Liban, celle de l’union de ses composantes, afin de reconstruire ce que la guerre civile, la tutelle syrienne, Lire le reste de cette entrée »
Sur leur place, la Place des Martyrs, au centre de Beyrouth, qui n’a jamais aussi bien porté son nom, les familles des Martyrs de l’Armée libanaises, et les patriotes ont crié d’une seule voix « non et non à un règlement de dupes qui se ferait sur l’honneur de nos Martyrs !».
Ainsi, les proches des Martyrs de la troupe, tombés en héros dans divers affrontements contre les extrémistes au cours des deux dernières années, ont rejeté aujourd’hui un éventuel règlement qui disculperait le terroriste fugitif Fadel Shaker, exigeant la peine de mort contre «tous ceux qui ont agressé l’Armée et incitent encore à l’affrontement contre elle».
En juin 2013, les affrontements de Abra, à l’est de Saïda, entre les partisans du cheikh salafiste Ahmad el-Assir et l’Armée libanaise, ont fait plusieurs morts parmi les soldats et les officiers. En février dernier, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Sakr Sakr, avait engagé des poursuites contre Fadel Shaker, accusé d’incitation aux dissensions intercommunautaires et d’atteinte à la réputation de l’Armée.
« Le sang des héros n’est pas à vendre »
Il y a une semaine la chaine LBCI, financée par le saoudien Walid Bin Talal, également propriétaire de la maison de disques Rotona, avait érigé Fadel Shaker au rang de héros, lui consacrant une émission spéciale, durant laquelle le terroriste a été interviewé.
Criant leur colère légitime, les proches des Martyrs ont affirmé qu’ils rejetaient «tout procès contre Lire le reste de cette entrée »
La région est en proie à des conflits plus politiques que confessionnels. Explications et perspectives avec le politologue Rudolf el Kareh. Entretien.
Où va le Moyen-Orient ? Dans quelles dynamiques régionales sont intervenues les forces destructrices qui ont succédé aux « printemps arabes »? Remise en perspective historique avec le sociologue et politologue Rudolf el Kareh, professeur des universités, spécialiste du Moyen-Orient et conseiller auprès des institutions européennes.
Daech a pris son véritable essor après le départ des Américains d’Irak…
Comme par hasard. Je ne crois pas au hasard. Ce « machin » -car il n’est ni un Etat ni islamique- n’a rien à voir avec l’islam. Ses idéologues de bric et de broc en sont à vouloir réécrire le Coran, inspirés par certains prédicateurs wahhabites. Le wahhabisme, là est la matrice idéologique. Daech est apparu au moment où il y a eu une convergence d’intérêts américains (notamment au sein du Parti républicain, autour de John McCain), irakiens (du moins de certaines forces politiques liées à Ankara et à certains clans à Ryad), saoudiens et turcs. Sur sa gestation organisationnelle et idéologique, la presse anglo-saxonne a publié des enquêtes minutieuses, notamment sur la prison américaine de Baqa du temps de l’occupation directe de l’Irak. Le général Wesley Clark, l’ancien commandant en chef de l’Otan pour l’Europe de l’Ouest a dénoncé publiquement, en direct sur CNN, les collusions fondatrices, il y a trois semaines.
Quelle est la fonction de Daech dans cette dynamique de fragmentation du Moyen-Orient ?
C’est un formidable épouvantail qui permet toutes les manipulations. Ce genre d’organisation a sa logique interne mais on ne peut les comprendre sans analyser les liens qui les rattachent à des commanditaires privés ou étatiques régionaux ou internationaux. Ce sont des organisations trans-frontières, trans-institutions, transgressant tout, y compris les interdits et les tabous, mais qui agissent dans un espace déterminé à la manière – sans analogie simpliste – des sinistres « Grandes compagnies » du Moyen-Age en Europe. Si vous observez l’idéologie de ces mouvements, tout ce qui est illicite sur le plan des relations humaines devient licite dans le cadre de leurs pratiques. Il est interdit de tuer, de violer, de brûler, de démembrer, eux le font et avec plaisir. Ce qui peut fasciner, soi dit en passant, mais ce n’est pas la seule explication, des jeunes gens sans repères, ayant une vision déformée du texte religieux relayé par des prédicateurs eux-mêmes manipulés. Tout devient acceptable et licite du jour au lendemain. Ils avaient tout, des femmes, de l’argent, ils pouvaient tuer, assassiner. La manipulation est là. Derrière ce type de manipulations, il y a des politiques et il y a des commanditaires. Or le plus souvent, les grands médias focalisent sur les effets du phénomène, ce qui permet d’occulter ce qui se passe en amont, c’est-à-dire la Lire le reste de cette entrée »
Où va le Moyen-Orient ? Dans quelles dynamiques régionales sont intervenues les forces destructrices qui ont succédé aux « printemps arabes »? Remise en perspective historique avec le sociologue et politologue Rudolf el Kareh, professeur des universités, spécialiste du Moyen-Orient et conseiller auprès des institutions européennes.
Vous remettez en cause la vision confessionnelle des événements au Proche-Orient. La lutte entre les sunnites et les chiites, c’est une construction qui arrange l’Occident ?
C’est une évidence. C’est un postulat et il est démontrable. Le point de départ est la lecture orientaliste coloniale de la région depuis la Question d’Orient, au XIXe siècle. Celle-ci désigne une stratégie élaborée par les puissances européennes pour saper l’Empire ottoman. Mais ce n’était pas une guerre religieuse. Il s’agissait de stratégies politiques. Et tout ce que nous voyons aujourd’hui dans cette région, ce sont des conflits d’ordre politique. Or on occulte le politique. C’est très facile de dire que le conflit oppose le sunnisme et le chiisme, comme s’il s’agissait d’entités culturelles immuables et homogènes. Cette approche globale qui consiste à lire la région sous l’angle communautaire, confessionnel ou religieux aboutit systématiquement à des échecs, qui coûtent humainement très cher. Non, tout ceci relève de stratégies de fragmentation régionale, même si la manipulation des peurs, des sentiments identitaires, des solidarités tribales, claniques ou confessionnelles est largement exploitée par le biais de barbaries quotidiennes.
Cette fragmentation est très peu mise en exergue…
La destruction des États nationaux est un objectif occulte, masqué. Sous le couvert de répandre la démocratie et les droits de l’homme, on a cherché des objectifs géopolitiques. Et la pire chose qui puisse arriver aux droits de l’homme est qu’ils soient instrumentalisés à des fins géopolitiques ou politiciennes. Lorsque l’on se met à parler uniquement de sunnites, de chiites, d’alaouites, de maronites, de syriaques, de grecs orthodoxes, on est dans la contradiction la plus totale. Quand on parle de démocratie, on parle de citoyenneté et lorsqu’on parle de citoyenneté, on parle d’un espace public dans lequel les appartenances et identités particulières se Lire le reste de cette entrée »
MPLBelgique.org – Vertaald in het nederlands door Roger De Cock
[Ter gelegenheid van het ontstaan van het 20 jarig bevrijdingsproces op een zekere 14de maart, de MPLBelgique.org heronderschrijft in het Nederlands de inhoud van een reportage die de geschiedenis hertekent van de strijd voor de bevrijding van 14 maart 1989 (datum van het begin van de bevrijdingsoorlog tegen de bezetting) tot 14 maart 2005 (datum van de enorme anti Syrië betoging) ]
Doorheen deze reportage, hertekent het OTV de geschiedenis van het Libanese verzet tot aan de Syrische bezetting die een zekere 14de maart 1989 aanving. Het gaat ook over het zich herinneren van de omstandigheden waarin deze akkoorden van de schaamte (of akkoorden van Taëf, in oktober 1989) warden opgedrongen aan het Libanese volk. Het is de eerste zo volledige reportage van de geschiedenis van de strijd tegen de Syrische bezetting. Opgepast ; zij die denken dat de strijd tegen de Syrische bezetter begon op 14 maart 2005, zullen waarschijnlijk geschokt zijn door de getuigenissen en beelden die men terugvindt in deze reportage.
Reportage
1ste deel
Generaal Aoun : Gezien van wat vandaag gebeurde en na de blinde bombardementen van het vijandig Syrische leger op Libanees grondgebied, heeft de regering zich verenigd en heeft deze besloten de nodige maatregelen te treffen zodat het Syrische leger zich onmiddellijk terug trekt uit het Libanees grondgebied.
Ik sta voor een beslissing. Ik neem deze enkel en alleen in functie van die van het volk. Mijn beslissing hangt af van die van jullie. Als jullie zeggen : “ ok, we staan achter jou “ , dan Lire le reste de cette entrée »
Le nonce apostolique affirme que le Liban aura un président en mars et un émissaire français sonde les différentes parties libanaises après avoir effectué deux allers-retours en Iran, le dossier présidentiel bouge… dans un cercle vicieux?
Brusquement, et après des mois de stagnation, pendant lesquels l’unique développement se limitait à la comédie d’une séance parlementaire sans quorum, suivie d’une conférence de presse du chef des Forces libanaises (FL) pour tirer à boulets rouges sur son rival Michel Aoun, le dossier présidentiel s’est emballé. D’abord, le général Michel Aoun lui-même a proposé au Dr Samir Geagea de se rendre au Parlement pour que les députés puissent choisir entre eux deux. Tout en évitant de répondre directement à cette initiative, le chef des FL lui a quand même réservé un accueil positif. Tous ces détails ont donné l’impression que quelque chose bougeait dans le dossier présidentiel.
C’est dans ce cadre que des signaux positifs parviennent aux médias, concernant notamment l’amorce d’un dialogue direct entre les différentes parties chrétiennes et, en particulier, les Forces libanaises de Geagea et le Courant patriotique libre (CPL) de Aoun.
Le premier a suggéré la possibilité d’une rencontre avec le général et le second a répondu que la route de Rabié est ouverte pour quiconque souhaite discuter «de la République». Les analystes ne se sont pas beaucoup arrêtés sur cette dernière phrase, préférant se concentrer sur les «développements positifs» et sur l’espoir d’une détente chrétienne qui aboutirait à l’élection d’un président. Pourtant, la petite phrase de Michel Aoun aurait dû être un indicatif de l’ampleur du fossé qui sépare les deux importantes formations chrétiennes. En évoquant un «dialogue sur la République», Michel Aoun remet sur le tapis le principe même du partenariat entre les différentes communautés, qui régit le système libanais. Cela signifie qu’il aurait voulu discuter avec le chef des Forces libanaises de l’accord de Taëf, qui consacre dans le texte la parité entre chrétiens et musulmans, mais vide celle-ci de son contenu dans la pratique politique, les lois électorales successives et le procédé des nominations administratives. Cette idée de fond a été Lire le reste de cette entrée »
La Mission centenaire propose cette semaine un cycle sur la Grande Guerre et le Liban. Un colloque met notamment en lumière la famine qui frappa cette région durant le conflit. Cet épisode, parfois qualifié de génocide, suscite de vives polémiques.
Lors de la Première Guerre mondiale, le Proche-Orient, alors sous domination ottomane, a lui aussi été le théâtre des tensions entre les Alliés et l’Entente. Afin de mieux comprendre l’impact du conflit sur cette région, la Mission Centenaire organise jusqu’au 21 novembre un cycle sur la Grande Guerre et le Liban à travers une série de colloques et d’expositions.
Cet événement est l’occasion de revenir notamment sur la Grande famine qui frappa le Mont-Liban entre 1915 et 1918. Selon les chiffres, entre 120 000 et 200 000 Libanais, soit un tiers de la population, sont ainsi morts de faim au cours de cette période. Largement oublié, cet épisode de la Grande Guerre, parfois qualifié de génocide, suscite encore de vives polémiques. À l’occasion de sa venue à Paris, l’historien libanais Youssef Mouawad, professeur à l’Université américaine de Beyrouth, explique à France 24 pourquoi cette histoire a été occultée.
France 24 : Peut-on considérer la Grande famine (1915-1918) comme la plus grande catastrophe de l’histoire du Liban ?
Youssef Mouawad : Cela représente 200 000 morts en quatre ans. C’est énorme ! Les gens sont morts de faim. Ils ne pouvaient rien faire. Ils ne pouvaient pas résister. Les gens allaient dans les rues pris de Lire le reste de cette entrée »