Le projet de loi Taubira, qui ouvre le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, a été définitivement adopté mardi 23 avril à l’Assemblée nationale. Le texte a été voté « conforme », c’est-à-dire sans modification par rapport à la version votée par le Sénat la semaine dernière.
C’est donc la fin d’un marathon législatif qui dure depuis le mois de janvier. La France est le quatorzième pays à ouvrir le mariage aux couples homosexuels, le neuvième en Europe.
Le texte a recueilli 331 voix pour et 225 voix contre. Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a annoncé le résultat à la tribune : « Après 136 heures et 56 minutes, l’Assemblée a adopté le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. »
INCIDENT DE SÉANCE
Peu avant le vote du texte, un incident venu des tribunes des visiteurs a perturbé la séance. Un individu a tenté de déployer une banderole avant d’être intercepté par le service de sécurité. Claude Bartolone a demandé vivement qu’on sorte « les ennemis de la démocratie ». Tous les députés, gauche et droite confondues, ont salué le retour au calme en applaudissant.
Une fois le vote entériné, la droite a quitté l’Hémicycle, alors que Christiane Taubira prenait la parole. La garde des sceaux, qui a défendu le texte lors des débats, était visiblement très émue. Elle a lancé un message aux adolescents homosexuels, leur demandant de ne pas écouter les messages homophobes : « Si vous êtes pris de désespérance, balayez tout cela, (…) vous n’avez rien à vous reprocher. » Habituée des citations lyriques, Mme Taubira a cette fois emprunté les mots de Nietzsche pour conclure son discours : « Les vérités tuent, celles que Lire le reste de cette entrée »
La justice se penchera de nouveau lundi sur la demande de libération conditionnelle du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, pour laquelle un arrêté d’expulsion du territoire français est un préalable indispensable.
Des obstacles se dressent encore sur le chemin de cet ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), incarcéré depuis 28 ans en France pour complicité d’assassinat de deux diplomates en 1982.
S’il veut obtenir la libération conditionnelle qu’il sollicite pour la huitième fois, un arrêté d’expulsion du territoire français signé par le ministère de l’Intérieur est indispensable.
Sans ce précieux sésame, il ne pourra obtenir lundi de décision positive du tribunal de l’application des peines (TAP) de Paris qui examinera son cas.
Le 21 novembre 2012, cette juridiction avait émis un avis positif de principe sur sa demande de libération mais avec ajournement de la décision au 14 janvier, en l’attente d’un arrêté d’expulsion. Après appel du parquet, la chambre d’application des peines a confirmé jeudi l’ajournement au 14 janvier de la décision.
« J’accueille avec satisfaction cette décision car j’avais demandé à la justice française de ne plus se comporter comme une putain face au maquereau américain », a réagi auprès de l’AFP son avocat Me Jacques Vergès.
Mais alors que les partisans du Libanais, aujourd’hui âgé de 61 ans, pensaient qu’il s’agissait d’un feu vert définitif de la justice, le parquet a annoncé jeudi que le jugement que rendra le TAP après l’audience de lundi était susceptible de nouveaux recours. « J’espère que nous avons un gouvernement indépendant pour l’expulser (…) +pas besoin de tortiller du cul pour chier droit+ », a encore déclaré Me Jacques Vergès, attribuant cette citation au poète Lire le reste de cette entrée »
Notre rencontre aujourd’hui coïncide avec le 69eme anniversaire de l’Indépendance du Liban.
Une indépendance ternie chaque jour par les agressions d’Israël qui, à travers son histoire, a toujours résolu ses problèmes en recourant à la logique de la force, mais qui a été vaincue dernièrement par la logique des droits défendus par les résistants du Liban et de Gaza.
Une indépendance qui est une valeur nationale plus difficile à préserver qu’à récupérer dans un pays où la classe politique est toujours prête à la marchander, comme il s’est avéré, encore une fois, pendant la crise actuelle en Syrie où les ingérences de certains Libanais risquent de justifier plus tard des ingérences syriennes et de menacer, par conséquent, cette indépendance ; ces ingérences renforcent les alibis de « ventre mou » et de « passage de complots » invoqués par la Syrie durant son hégémonie sur le Liban tandis que nous militerons toujours pour que le Liban constitue la « colonne dure » de la région et sa « barrière protectrice ».
Une indépendance d’un pays menacé par la montée d’un intégrisme dans une région riche en sa diversité dont l’élimination ne sera certainement pas sans conséquence fatale sur le monde entier et, en particulier, sur l’Europe et la France.
Mesdames et Messieurs,
Le soi-disant « Printemps Arabe » s’est révélé être un hiver glacial et une plongée dans l’ère des ténèbres. Ainsi, des dictatures sont remplacées par des gouvernements islamistes extrémistes et les mouvements inspirés par Al-Qaeda sont en plein essor. Les conséquences n’ont pas tardé à apparaitre : les propositions de législations islamistes en Egypte, du type application de la Charia ; la prohibition de certaines manifestations et activités artistiques et culturelles dans le Maghreb, l’apparition d’un fanatisme religieux tout-à-fait étranger au Liban et à sa société multiconfessionnelle et, enfin, les attaques terroristes, même contre les pays « parrains », qui nous font penser à une récidive façon Ben Laden.
Ceci dit, les expressions de surprise et de regret ne suffisent plus ; ce qui est exigé aujourd’hui c’est de changer les politiques occidentales qui nous menacent tous. Les manœuvres superficielles cherchant à Lire le reste de cette entrée »
Nous vous proposons de retracer la visite de Gebran Bassil en France à travers les deux reportages de la OTV.
La soirée annuelle du Rassemblement Pour le Liban à Paris en présence du ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques était le point fort de cette visite, réunissant plus de 400 personnes.
De passage à Paris en visite privée, Jibran Bassil, ministre libanais et membre du Courant patriotique libre du Général Michel Aoun, ne cache pas son désarroi face aux Occidentaux qui croient pouvoir neutraliser et dompter les forces islamistes radicales.
» Le soi-disant « Printemps arabe » s’est révélé être un hiver glacial et une plongée dans l’ère des ténèbres, estime Jibran Bassil. Ainsi, les dictatures sont remplacées par des gouvernements islamistes extrémistes et les mouvements inspirés par Al-Qaeda sont en plein essor. »
Pour lui, les Occidentaux commettent une erreur monumentale et, sous prétexte de favoriser la démocratie, sont en fait en train de brader leurs valeurs.
Pour Jibran Bassil, la France devrait avoir « une position plus équilibrée » dans le dossier syrien. Dans cette situation chaotique et incertaine de l’autre côté de sa frontière, le Liban risque de faire les frais du nouvel ordre régional qui se dessine mais aussi l’Europe.
« Si cette vague de haine n’est pas contenue chez nous, explique-t-il, elle ne tardera pas à atteindre vos Lire le reste de cette entrée »
« Ce qui est exigé aujourd’hui, c’est de changer les politiques occidentales qui nous menacent tous »
Gebran Bassil, Ministre libanais de l’énergie et de l’eau, membre du Courant patriotique libre
Vendredi 23 novembre au Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE)
« Les chrétiens de l’Orient sont stupéfaits des politiques adoptées par l’Occident qui ne font qu’empirer une situation qui a déjà englouti les Terres saintes, l’Irak, l’Égypte et maintenant la Syrie et, à Dieu ne plaise, le Liban. Agir à temps ! C’est le cri qu’on lance aux musulmans d’Orient et aux chrétiens d’Occident. Le bon modèle est toujours là, gardez-le vivant ! »
Gebran Bassil est un des dirigeants les plus en vue du Courant patriotique libre, mouvement politique libanais fondé en 1992 par le général Michel Aoun et représenté au parlement libanais sous le nom de Bloc du changement et de la réforme. Ministre de l’énergie et de l’eau depuis 2009, il a multiplié ces dernières années les études permettant de mieux connaitre les réserves potentielles d’hydrocarbures qui se trouvent dans le sous-sol marin de la zone économique exclusive (ZEE) du Liban, ainsi que des études de faisabilité pour la création d’un terminal de Gaz naturel liquéfié (GNL) dans son pays. Un dossier sensible puisqu’Israël et Chypre Lire le reste de cette entrée »
Le Premier ministre Najib Mikati, a clôturé mercredi soir sa visite officielle en France, par une rencontre avec la communauté libanaise, à l’invitation de l’ambassade libanaise à Paris.
Des centaines de Libanais de différentes appartenances politiques et religieuses ont pris part à la rencontre, en présence des membres de la délégation libanaise, comprenant les ministres de l’Economie, Nicolas Nahas, de l’Information, Walid Daouk, des Sports Faysal Karamé, de l’Energie, Gebran Bassil, lesquels étaient accompagnés de leurs épouses.
Le Premier ministre a affirmé dans un discours à l’occasion, qu’il a perçu l’attachement du président français, à l’indépendance et à l’unité du Liban.
« Je remercie l’Etat français pour avoir chaleureusement accueilli la communauté libanaise de France, où les Libanais se sentent vraiment dans leur seconde patrie », a-t-il indiqué.
« Vous suivez bien sûr la situation au Liban, dans ses meilleurs moments ou difficiles. Je vous affirme que le Liban est bien protégé, quelle que soit l’ampleur de la crise », a-t-il ajouté.
« Tous les Libanais fidèles, croient en la diversité, le pluralisme et l’ouverture, lesquels caractérisent leur patrie. Nous tenons à l’ouverture sur tous. Nous croyons de même que nul n’est en mesure Lire le reste de cette entrée »
Le président libanais, Michel Sleiman, et son homologue français, François Hollande, ont tenu dimanche une conférence de presse conjointe, au terme des pourparlers officiels tenus à Baabda.
Le président libanais a indiqué avoir abordé avec son homologue les développements de la scène locale et les efforts visant à découvrir les auteurs de l’assassinat du général Wissam el-Hassan.
« Nous avons souligné l’importance du fonctionnement des institutions étatiques, de la modération et de l’engagement au respect de la déclaration de Baabda, laquelle a été appuyée par la communauté internationale », a dit le président.
« Nous nous sommes mis d’accord sur le respect des échéances constitutionnelles, notamment des élections parlementaires », a-t-il ajouté, notant que le président français s’est dit prêt à poursuivre le soutien de la France à l’armée libanaise et à lui fournir les équipements nécessaires.
M. Sleiman a affirmé sa détermination à parer au Liban les répercussions de la crise syrienne.
« Concernant la crise syrienne, j’ai fait état de notre détermination à parer au Liban les répercussions de ce conflit. Nous avons souligné l’importance de l’appui de la mission de Lire le reste de cette entrée »
A l’invitation de « Lebanese Students in Europe » et du « Club des Entrepreneurs Pour le Liban », un premier Meeting des étudiants libanais avec les cadres et entrepreneurs de la diaspora et des amis du Liban.
Ce meeting a pour but d’aider les étudiants dans leurs démarches administratives ainsi que de les éclairer avant de rentrer dans le monde du travail. Il y aura des tables rondes avec des professionnels qui répondront, chacun dans leur domaine, aux interrogations des étudiants. Des rencontres aussi auront lieu avec des cadres d’entreprise et des hommes d’affaires pour les possibilités professionnelles ultérieures. De même, un atelier CV sera mis en place.
Ce meeting aura lieu le samedi 13 octobre de 14h à 18h au 48, rue Galande 75007 Paris (Métro St Michel Notre Dame).
Pour s’inscrire ou pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter le 0645267182 ou le 0686144467.
De même, vous pouvez vous connecter sur la page facebook « Lebanese Students in Europe » (lien: http://www.facebook.com/groups/leb.eu.students)
Dans l’affaire des données des communications téléphoniques , le quotidien asSafir a rapporté que la commission qui avait été invitée à se rendre en France pour voir comment les autorités françaises parviennent à concilier le principe du secret des communications avec les exigences de la sécurité, est retourné au Liban avec des données differentes de celles défendues par le conseil des ministres!
Selon asSafir, les cercles judiciaires français qui ont rencontré la délégation, ont été choqués que le gouvernement libanais permette aux organismes libanais de sécurité de s’approprier les données de Communication appartenant à tous les citoyens depuis le 12 Septembre , soulignant que cette décision constitue une violation de la constitution et du respect de la vie privée.
La commission a ainsi pu constater qu’en France la demande de données détaillées sur des numéros précis doit être justifiée et encadrée. C’est ce qui s’appelle des données ciblées. De même, le fait de remettre aux services de sécurité ce qu’on appelle au Liban la « all Data » et en France la « Data mining » (qui couvre l’ensemble des données téléphoniques) est considéré en France comme contraire aux lois en vigueur et notamment à la Constitution qui Lire le reste de cette entrée »