Le gouvernement de Benjamin Netanyahou doit plancher ce mardi sur la réponse à apporter à l’admission de la Palestine à l’Unesco. Washington a déjà annoncé la suspension de sa contribution à l’agence onusienne chargée de la protection des cultures.
Le cabinet restreint de M. Benjamin Netanyahu doit se réunir mardi pour examiner sa réponse au vote la veille, au siège de l’Unesco à Paris, en faveur de l’admission de la Palestine à l’organisation internationale, selon les médias et un responsable israélien.
« Le cabinet restreint qui compte huit ministres doit se réunir dans l’après-midi pour faire le point sur les réponses d’Israël à ce vote », ont indiqué les médias israéliens.
« Nous allons examiner comment nous entendons réagir à ce vote », a confirmé à l’AFP un haut responsable israélien qui a requis l’anonymat.
Interrogé mardi matin à la radio publique, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a pour sa part affirmé qu' »Israël veut peser ses réactions à ce vote au niveau diplomatique et politique en tenant compte de ses intérêts ».
Selon lui, « l’Unesco est devenue une organisation politique en intégrant en son sein un Etat qui n’existe pas, à la suite du vote d’une majorité automatique de ses membres (…) Cette démarche des Palestiniens prouve qu’ils ne veulent ni la paix ni des négociations, mais entendent perpétuer le conflit ».
M. Ayalon a par ailleurs indiqué qu’Israël allait exprimer sa « déception » à la France pour son vote qu’il a jugé « bizarre, car la France, un pays ami, a cédé à l’Autorité palestinienne après avoir essayé de la dissuader de sa démarche à l’Unesco ».
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture a décidé lundi à Paris de l’admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.
Selon le quotidien Haaretz, « Israël envisage de punir l’Autorité palestinienne (..) Le cabinet de sécurité va discuter d’éventuelles sanctions » frappant l’Autorité palestinienne. Lire le reste de cette entrée »
Le ministre du Travail Charbel Nahas est sur tous les fronts. Il y a quelques jours, il a pris une décision allégeant les formalités de travail des époux et enfants de Libanaises. Aujourd’hui, il est au cœur des réunions sociales pour définir l’indice de la cherté de vie et il prépare pour bientôt une série de décisions visant à réformer le dossier des travailleurs étrangers, qu’on appelle désormais pour atténuer l’impact de leur statut « les domestics helpers ». Ces décisions pourraient bien produire un changement de fond dans l’approche libanaise de ce dossier.
Ce dossier est d’ailleurs l’un des plus épineux sujets sociaux et pousse les organisations internationales des droits de l’homme à épingler régulièrement le Liban sur la façon de traiter les travailleurs étrangers et de les priver de leurs droits élémentaires, notamment la confiscation de leurs papiers d’identité et leur privation de liberté. Un colloque s’est d’ailleurs tenu à Amman les 23 et 24 septembre pour établir un réseau de protection sociale pour les employées de maison au Liban, en Jordanie et en Égypte, ces trois pays ayant plus ou moins des situations assez proches dans ce domaine. Des associations libanaises, Amel en tête, y ont assisté ainsi qu’un représentant de la Sûreté générale pour exposer la situation au Liban et tenter de trouver des solutions communes. La société civile au Liban, en Égypte et en Jordanie veut donc exercer des pressions sur les institutions étatiques des pays concernés pour favoriser l’adoption de lois préservant les droits des travailleurs étrangers, tout en restant équitables avec les employés.
Au nom des ONG libanaises, le président fondateur de Amel, le Dr Kamel Mehanna, a donc présenté à Amman un projet pour améliorer les conditions de vie des employées de maison étrangères. Il a ainsi précisé que selon les statistiques, il y aurait au Liban près de 200 000 travailleurs étrangers, dont la grande majorité serait des femmes. Les travailleurs syriens et les clandestins (près de 30 000) ne sont pas comptés dans ce chiffre. Or, même en l’absence de chiffres précis, le nombre de Lire le reste de cette entrée »
A quelques jours de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, où les Palestiniens devraient demander la reconnaissance de leur Etat, les Israéliens sont horrifiés. La tension monte sur le terrain, raconte le New York Times.
Alors que les Palestiniens s’apprêtent le 20 septembre à défier le gouvernement Obama en demandant leur adhésion et la reconnaissance de leur Etat aux Nations unies, beaucoup redoutent de plus en plus que le conflit israélo-arabe n’entre dans une nouvelle phase explosive. Israël doit déjà faire face à l’hostilité de l’Egypte, de la Turquie et de Gaza », constate un diplomate occidental expérimenté. « Le pays réagira certainement à une offensive pour un Etat palestinien par des mesures punitives en Cisjordanie. Le Congrès américain coupera certainement ses aides aux Palestiniens. L’Autorité palestinienne pourrait s’effondrer. Il se peut que nous allions tout droit à la catastrophe. » Ce à quoi les Palestiniens répondent que leur vie est depuis longtemps une catastrophe – à cause des Israéliens, de la colonisation et de l’occupation – et que le temps est venu de changer radicalement de méthode.
Leur saisie des Nations unies, assurent-ils, et leur adhésion, du même coup, aux grandes instances du droit international, s’accompagnera d’une relance des négociations dans un cadre mieux défini. En réalité, personne ne sait ce qu’il en sortira. Les détails de la demande d’adhésion aux Nations unies sont encore à préciser et la suite des événements tient de la partie de poker. Sur le terrain toutefois, certains présages n’annoncent rien de bon. L’armée israélienne procède à des exercices de simulation en tenue pour faire face à d’éventuelles émeutes palestiniennes. La semaine dernière, des colons extrémistes ont vandalisé des mosquées [et arraché des pieds de vigne plantés par les Palestiniens] et une base militaire israélienne.
Des diplomates américains étaient à Ramallah début septembre pour mettre en garde Mahmoud Abbas contre les conséquences imprévues de la demande à l’ONU. Aussi séduisante que soit la perspective de pouvoir faire traduire des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale, ont-ils insisté, cela ne mettra pas fin à l’occupation et risque même de rendre la situation plus terrible encore. Et si l’Autorité palestinienne vacille, c’est le Hamas qui viendra combler le vide, redoutent les diplomates, qui ont ajouté que le seul moyen d’avancer était selon eux de reprendre des négociations directes. « Les Américains tiennent à préserver le cadre existant, fait remarquer un diplomate d’un autre pays. Mais beaucoup leur disent ‘Ce cadre existant n’a donné aucun résultat. Il est temps d’avancer’. »
Parmi ceux-là figurent en première ligne les Français, y compris le président Nicolas Sarkozy, qui affirment en privé que le processus d’Oslo [accord de paix israélo-palestinien], qui encadre depuis 1993 les rapports israélo-palestiniens, est arrivé à son terme. L’heure est aux négociations bilatérales entre deux Etats, entre Israël et une future Palestine, insistent-ils. Des diplomates français assistent ainsi les Palestiniens dans l’élaboration d’une résolution onusienne qui définit l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec en plus des échanges de territoires fondés sur des accords avec Israël, mais qui ralentit aussi le processus de reconnaissance bilatérale entre un Etat palestinien et d’autres Etats. Ce dernier point a pour objet de convaincre les Allemands, jusque-là peu enthousiastes. Les Européens se disent persuadés qu’il est important qu’ils soient unanimes sur cette question.
De leur côté, les Israéliens sont horrifiés. Abandonner Oslo, estiment-ils, c’est détruire tout espoir de négociations, car cela revient à jeter aux orties la base juridique du dialogue. Si une résolution des Nations unies vient effectivement définir la Palestine dans les frontières de 1967, elle définira du même coup 500 000 Israéliens [établis dans les colonies juives en Cisjordanie] comme des occupants. « Si les Palestiniens vont à l’ONU, cela marquera le début du long enterrement du processus de paix et des négociations », a averti Yuli Edelstein, le ministre israélien de l’Information et de la diaspora. Lire le reste de cette entrée »
Le président palestinien Mahmoud Abbas va présenter la demande d’adhésion à part entière d’un Etat de Palestine aux Nations unies le 20 septembre malgré l’hostilité d’Israël et des Etats-Unis.
Le président de l’Autorité palestinienne remettra « directement » la requête –qualifiée de « démarche historique »– au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le jour de l’ouverture de la prochaine Assemblée générale de l’ONU à New York, a déclaré samedi à l’AFP le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki.
« M. Ban Ki-moon transmettra la demande au président du Conseil de sécurité », a ajouté le chef de la diplomatie palestinienne, en soulignant que M. Abbas « veut présenter la demande en septembre, car le Liban assurera alors la présidence du Conseil de sécurité ».
« Cela nous va nous aider, car le rôle du président du Conseil de sécurité, qui a des prérogatives, est crucial », a-t-il expliqué.
Un haut responsable israélien qui a requis l’anonymat a critiqué la décision palestinienne: « Apparemment Mahmoud Abbas a pris la décision de s’abstenir de mener des négociations directes, c’était prévu et c’est dommage ».
« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu continue à croire que le processus de paix ne peut avancer que par des négociations directes et réelles », a ajouté ce responsable.
Les Palestiniens avaient déjà fait part de leur l’intention de demander au Conseil de sécurité l’adhésion de leur Etat à l’ONU en septembre, excluant une reprise des négociations avec Israël avant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies.
Les Palestiniens veulent obtenir une adhésion à part entière à l’ONU et la reconnaissance de la Palestine sur les lignes du 4 juin 1967, avant la Guerre des Six jours, soit la totalité de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.
Ils se heurtent toutefois à l’opposition des Etats-Unis qui menacent de faire échouer la requête palestinienne en utilisant leur veto au Conseil de sécurité. Une demande d’adhésion à l’ONU doit être validée par le Conseil.
Pour contourner le veto américain, les Palestiniens pourraient se tourner vers l’Assemblée générale afin « d’élever (leur) statut à l’ONU d’observateur à Etat non membre ».
Cette formule leur permettrait de devenir membre à part entière de toutes les agences de l’ONU, comme Lire le reste de cette entrée »
Alors que le processus de paix au Proche Orient est dans l’impasse, l’Argentine et le Brésil viennent de reconnaître l’État palestinien. L’Uruguay annonce qu’il le fera en 2011.
Face à l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Proche-Orient, la tentation de reconnaître l’État palestinien à l’ONU fait son chemin.
La France a ainsi envoyé la semaine dernière une délégation du Quai d’Orsay dans les Territoires pour étudier les options qui s’offrent à l’Autorité palestinienne. Et Paris a récemment rehaussé le statut diplomatique de la délégation générale de la Palestine, accordant à son représentant, Hael Al Fahoum, le titre d’ambassadeur, comme l’avaient fait précédemment d’autres pays européens.
En octobre dernier, à Jérusalem, celui qui était alors ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, n’avait pas fermé la porte à une telle reconnaissance : « La communauté internationale ne saurait se satisfaire d’une impasse prolongée. Je crois que l’on ne peut pas écarter par principe l’option du Conseil de sécurité », avait-il déclaré au quotidien palestinien Al-Ayyam.
«Nous espérons que d’autres pays suivront cette voie»
Mardi 7 décembre, c’est l’Argentine, et avant elle le Brésil, qui ont procédé à cette reconnaissance. « Le moment est venu de reconnaître la Palestine comme un État libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 », a déclaré Buenos Aires.
Ce succès diplomatique pour les Palestiniens est le fruit de la tournée de Mahmoud Abbas en Amérique latine, l’an dernier, au cours de laquelle le président Lula et son homologue argentine Cristina Kirchner s’étaient engagés à reconnaître l’État palestinien. Une décision jugée « très regrettable et décevante » par Lire le reste de cette entrée »
La présidente argentine de centre-gauche, Cristina Fernandez, a informé le président palestinien Mahmoud Abbas de sa décision dans une lettre, a précisé le ministère argentin des Affaires étrangères.
« Le gouvernement argentin pense, de concert avec ses partenaires du Mercosur que sont le Brésil et l’Uruguay, que le moment est venu de reconnaître la Palestine en tant qu’Etat libre et indépendant », a déclaré à la presse le ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman, à Buenos Aires.
Le ministère souligne que la reconnaissance par Buenos Aires s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Argentine pour défendre « le droit du peuple palestinien à bâtir un Etat indépendant, ainsi que le droit d’Israël à vivre en paix avec ses voisins, dans des frontières sûres, reconnues par la communauté internationale ».
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a adressé fin novembre une lettre à l’Autorité palestinienne, reconnaissant l’Etat de Palestine dans ses frontières d’avant la guerre des six jours.
Selon le gouvernement argentin, plus de 100 pays ont reconnu l’Etat de Palestinien dans les frontières qui étaient les siennes avant qu’Israël ne prenne le contrôle de Lire le reste de cette entrée »
C’était la foule des grands jours hier place des Martyrs, où des centaines d’Arméniens et de sympathisants ont manifesté contre la visite au Liban du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, exigeant de lui la reconnaissance par son pays du génocide commis contre les Arméniens il y a plus d’un siècle.
Les protestataires brandissaient force banderoles, sur lesquelles on pouvait notamment lire : « La définition de la paix pour la Turquie : génocide, massacre, déportation, annihilation »…
« Qu’il nous demande pardon d’abord ; ensuite, il viendra au Liban », déplore une Lire le reste de cette entrée »
Pour la première fois à Istanbul, des intellectuels et des artistes turcs ont commémoré publiquement les massacres d’Arméniens, brisant un tabou en Turquie.
Des défenseurs des droits de l’homme, intellectuels et artistes turcs ont pour la première fois commémoré publiquement ce samedi 24 avril à Istanbul les massacres d’Arméniens de 1915-17, brisant un tabou en Turquie. Le pays récuse la thèse d’un génocide défendue par les Arméniens.
La section stambouliote de l’Organisation des droits de l’homme (IHD) a organisé une commémoration pour la rafle de 220 membres de l’intelligentsia arménienne, le 24 avril 1915, point de départ des massacres. Rassemblés sous le slogan « Plus jamais ça » sur les marches de la gare d’Haydarpasa d’où est parti le premier convoi de déportation, une centaine de manifestants ont rendu hommage aux Arméniens disparus, comme l’a constaté l’AFP.
Samedi à Erevan, des dizaines de milliers d’Arméniens défilaient à l’occasion de ce 95e anniversaire du massacre des Arméniens. Ces manifestations interviennent deux jours après l’annonce d’un coup d’arrêt dans le processus de rapprochement engagé depuis plusieurs mois par la Turquie et l’Arménie. Le président arménien Serge Sarkissian a en effet déclaré que son pays gelait la ratification d’accords historiques de normalisation avec Ankara, accusé de poser des conditions inacceptables.
Encadrés par la police et suivis par une myriade de caméras, ils portaient des photos en noir et blanc de quelques-uns des déportés dont la plupart ne sont pas revenus. La police a tenu à bonne distance un groupe de contre-manifestants dont d’anciens diplomates qui arboraient des drapeaux turcs. Quarante-deux diplomates turcs ont été assassinés par l’organisation extrémiste arménienne Asala dans les années 1970 et 1980. Une autre manifestation devait avoir lieu à Lire le reste de cette entrée »
Les médias israéliens se sont attardés au dernier discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah prononcé à l’occasion du jour du martyr, contrairement aux discours précédents, dont la diffusion était interdite, à cause de la censure imposée par les autorités de l’occupation depuis la guerre de juillet 2006.
La couverture médiatique israélienne a mis l’accent sur les menaces de Sayed Nasrallah de commencer par bombarder les villes situées au-delà de Haïfa dans la prochaine guerre, et du sort qui attend les légions militaires israéliennes qui tenteraient d’envahir la terre libanaise.
Selon l’analyste politique Oded Granot, « Nasrallah a confirmé les propos d’Ashkenazi sur la quantité de missiles chez le Hezbollah », mettant ainsi les positions d’Ashkenazi dans le cadre de calmer ceux qui cherchent à déclencher une guerre contre le Liban, en leur disant qu’il ne faut pas s’impliquer avec le Hezbollah ».
Alone ben David, autre analyste politique, est allé dans le même sens: » Lorsque nous évaluons la force croissante du Hezbollah depuis la deuxième guerre, nous nous rendons compte que ce qui a été découvert à bord du navire Francop n’est qu’une goutte dans la mer de l’arsenal militaire du Hezbollah qui comprend des dizaines de milliers de missiles de courte portée, des milliers de missiles de portée moyenne, en plus de missiles de longue portée qui atteignent Tel Aviv et Dimona, et dont un missile peut à lui seul détruire un ensemble de bâtiments ».
Sur un autre plan, le quotidien Yediot Ahranot a révélé un document qui prouve à quel point le Hezbollah a réussi à s’infiltrer dans l’armée israélienne, ajoutant que le parti libanais possède des sources d’informations très importantes.
Un officier au commandement du nord dans l’armée de l’occupation s’est dit foudroyé à la lecture du document, qui assure que le Hezbollah connait profondément les systèmes de détection israéliens, surtout ceux des avions sans pilote que les Israéliens croyaient qu’ils opèrent en secret.
Le Yediot évoque également la détention par le Hezbollah d’informations sur la technologie israélienne utilisée à la frontière avec le Liban et sur les tactiques de l’armée.
Par ailleurs, la présentatrice de la dixième chaine israélienne a estimé que les renseignements du Hezbollah ont réalisé un bond, ajoutant que le Hezbollah connait comment l’armée opère les avions de reconnaissance, comment elle effectue ses patrouilles et comment elle entraine les chiens renifleurs », alors que le présentateur de la même chaine a qualifié de « très horrifiantes » les informations précises et détaillées détenues par le Hezbollah.
Le Yediot Ahranot a prétexté que le Hezbollah espionnait le réseau des communications de l’armée israélienne, même les appels codés, concluant qu’il est difficile de ne pas croire que les agents du Hezbollah n’ont pas copié des documents secrets appartenant au commandement de la région du nord.
Depuis la fin des élections législatives libanaises en juin dernier, remportée numériquement par le mouvement du 14 mars, mais consacrant dans la réalité une représentation communautaire équitable à l’exception des partis chrétiens, les principales forces politiques du pays ont passé cinq mois de discussions, qui devront aboutir rapidement à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Cette heureuse issue serait due à un accord entre le Premier ministre désigné, Saad Hariri et le Courant Patriotique Libre de Michel Aoun. Ce dernier parait le grand gagnant de ce long bras de fer qui a opposé majorité et opposition : Malgré sa semi-défaite aux législatives de juin, il représente électoralement une majorité relative des chrétiens Libanais.
L’inexistence d’une majorité parlementaire
Les élections législatives libanaises, en dépit du caractère confessionnel de la représentation parlementaire, se sont tenues sur la base d’une confrontation entre majorité, incarnée par le mouvement du 14 mars qui regroupe principalement le Courant du Futur de Saad Hariri, le Parti Socialiste Progressiste de Walid Joumblatt ainsi que le groupe chrétien Kornet Chehwane (ensemble hétérogène chrétien regroupant en plus de quelques personnalités indépendantes, les Forces Libanaises de Samir Geagea et les Phalanges de Amine Gémayel) et l’opposition incarnée par le tandem chiite Hezbollah-Amal et le Courant Patriotique Libre du Lire le reste de cette entrée »