Posted by dodzi sur septembre 14, 2011
The New York Times/Courrier International
A quelques jours de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, où les Palestiniens devraient demander la reconnaissance de leur Etat, les Israéliens sont horrifiés. La tension monte sur le terrain, raconte le New York Times.
Alors que les Palestiniens s’apprêtent le 20 septembre à défier le gouvernement Obama en demandant leur adhésion et la reconnaissance de leur Etat aux Nations unies, beaucoup redoutent de plus en plus que le conflit israélo-arabe n’entre dans une nouvelle phase explosive. Israël doit déjà faire face à l’hostilité de l’Egypte, de la Turquie et de Gaza », constate un diplomate occidental expérimenté. « Le pays réagira certainement à une offensive pour un Etat palestinien par des mesures punitives en Cisjordanie. Le Congrès américain coupera certainement ses aides aux Palestiniens. L’Autorité palestinienne pourrait s’effondrer. Il se peut que nous allions tout droit à la catastrophe. » Ce à quoi les Palestiniens répondent que leur vie est depuis longtemps une catastrophe – à cause des Israéliens, de la colonisation et de l’occupation – et que le temps est venu de changer radicalement de méthode.
Leur saisie des Nations unies, assurent-ils, et leur adhésion, du même coup, aux grandes instances du droit international, s’accompagnera d’une relance des négociations dans un cadre mieux défini. En réalité, personne ne sait ce qu’il en sortira. Les détails de la demande d’adhésion aux Nations unies sont encore à préciser et la suite des événements tient de la partie de poker. Sur le terrain toutefois, certains présages n’annoncent rien de bon. L’armée israélienne procède à des exercices de simulation en tenue pour faire face à d’éventuelles émeutes palestiniennes. La semaine dernière, des colons extrémistes ont vandalisé des mosquées [et arraché des pieds de vigne plantés par les Palestiniens] et une base militaire israélienne.
Des diplomates américains étaient à Ramallah début septembre pour mettre en garde Mahmoud Abbas contre les conséquences imprévues de la demande à l’ONU. Aussi séduisante que soit la perspective de pouvoir faire traduire des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale, ont-ils insisté, cela ne mettra pas fin à l’occupation et risque même de rendre la situation plus terrible encore. Et si l’Autorité palestinienne vacille, c’est le Hamas qui viendra combler le vide, redoutent les diplomates, qui ont ajouté que le seul moyen d’avancer était selon eux de reprendre des négociations directes. « Les Américains tiennent à préserver le cadre existant, fait remarquer un diplomate d’un autre pays. Mais beaucoup leur disent ‘Ce cadre existant n’a donné aucun résultat. Il est temps d’avancer’. »
Parmi ceux-là figurent en première ligne les Français, y compris le président Nicolas Sarkozy, qui affirment en privé que le processus d’Oslo [accord de paix israélo-palestinien], qui encadre depuis 1993 les rapports israélo-palestiniens, est arrivé à son terme. L’heure est aux négociations bilatérales entre deux Etats, entre Israël et une future Palestine, insistent-ils. Des diplomates français assistent ainsi les Palestiniens dans l’élaboration d’une résolution onusienne qui définit l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec en plus des échanges de territoires fondés sur des accords avec Israël, mais qui ralentit aussi le processus de reconnaissance bilatérale entre un Etat palestinien et d’autres Etats. Ce dernier point a pour objet de convaincre les Allemands, jusque-là peu enthousiastes. Les Européens se disent persuadés qu’il est important qu’ils soient unanimes sur cette question.
De leur côté, les Israéliens sont horrifiés. Abandonner Oslo, estiment-ils, c’est détruire tout espoir de négociations, car cela revient à jeter aux orties la base juridique du dialogue. Si une résolution des Nations unies vient effectivement définir la Palestine dans les frontières de 1967, elle définira du même coup 500 000 Israéliens [établis dans les colonies juives en Cisjordanie] comme des occupants. « Si les Palestiniens vont à l’ONU, cela marquera le début du long enterrement du processus de paix et des négociations », a averti Yuli Edelstein, le ministre israélien de l’Information et de la diaspora. Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Accords d'Oslo, adhésion, affaires étarngères, Al Quds, ambassade, Ambassades, Ammar Hijazi, armée israélienne, Assemblée Générale, Assemblée générale des Nations unies, Autorité palestinienne, état palestinien, Barack Obama, Cisjordanie, colonies israélienne, colonies juives, colonisation, conflit israelo-arabe, conflit israelo-palestinien, Conseil de Sécurité, constructions illegales, Cour Pénale Internationale, Courrier International, CPI, Egypte, Etat, Etat Observateur, Etats-Unis, EU, Fatah, France, frontières de 1967, Gaza, Hamas, Israel, Jerusalem, La Haye, Luis Moreno Ocampo, Mahmoud Abbas, Nations Unies, New York Times, Nicolas Sarkozy, Obama, observateur, Occupation, OLP, OMS, ONU, Organisation mondiale de la santé, Palestine, processus de paix, Ramallah, reconnaissance, relations diplomatiques, statut d'observateur, traités bilatéraux, Tsahal, Turquie, Unesco, Union Europeenne, USA, Yuldi Edelstein | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur août 22, 2010
René Naba – Libnanews

V-Les Etats-Unis, une justice «à la carte», la France, une suspicion légitime
La justice pénale internationale, dont l’avènement avait été salué comme annonciateur d’une ère nouvelle est, ainsi, d’emblée, obérée par sa sélectivité et ses immunités, en un mot par sa partialité. Les Etats-Unis, un des tortionnaires majeurs de l’époque contemporaine, le maître d’œuvre des tortures de la base américaine de Guantanamo (Cuba), de Bagram (Afghanistan) et d’Abou Ghraib (Irak), de même qu’Israël, considéré par une fraction importante de l’opinion publique mondiale comme «l’Etat voyou N°1» de la scène internationale, n’ont pas souscrit au traité fondateur de la Cour pénale internationale. Ils disposent de ce fait d’un privilège de juridiction qui leur confère une sorte d’immunité régalienne les plaçant à l’abri des poursuites, héritage de l’ancien «régime des capitulations» de l’empire ottomane.
«Depuis Nuremberg, les Etats-Unis ont toujours prôné et construit une justice « à la carte ». Le propos d’une grande limpidité ne provient pas d’un pourfendeur aigri de l’Imperium américain, mû, selon l’expression consacrée, par un «antiaméricanisme primaire», mais d’un journaliste du quotidien français le Monde, quotidien de référence s’il en est.
Analysant «La nouvelle victoire américaine à propos de la Cour Pénale Internationale», à la suite de l’adoption de la définition juridique du «crime d’agression», en complément aux crimes de génocide et crimes contre l’humanité, Stéphanie Maupas soutient «Que ce soit pour les crimes nazis, japonais, rwandais ou yougoslaves, Washington est toujours parvenu à imposer sa liste de Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Billets & Opinions, Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Abdel Halim Khaddam, Afghanistan, Al Manar, Al Qaida, Analyse, Arabie Saoudite, Assassinat, Benazir Bhutto, Chaker Absi, clan Hariri, collaboration, Congo, Cour Pénale Internationale, Cuba, Espions, Etats-Unis, Fatah al Islam, faux témoins, France, Gebran Tueni, Guantanamo, Guerre, Hariri, hassan nasrallah, hezbollah, Imad Moughniyeh, immunité, International, Irak, Iran, Israel, Jamil Sayyed, Justice, Khaddam, Kinshasa, Mahmoud Abbas, Mansour Diab, Mohamad Souleymane, Mossad, Nahr el Bared, Nuremberg, Pakistan, Patrice Lumumba, Politique, Rafic Hariri, SR, Syrie, torture, Tribunal, Tsahal, TSL, USA, Zouheir Siddiq | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur janvier 22, 2009
Camer.be
L’État hébreu va-t-il devoir rendre des comptes ? C’est le souhait d’une partie de la communauté internationale. Les leaders arabes ont estimé, hier, lors du sommet de Koweït, « qu’Israël est légalement responsable des crimes de guerre qu’il a commis et doit entamer les poursuites nécessaires contre ceux qui les ont exécutés ». Au niveau de la Belgique, des avocats de plaignants belges et français vont déposer ce jeudi un dossier d’information à la Cour Pénale Internationale de La Haye pour des crimes de guerre présumés imputés à l’armée israélienne lors de la guerre de Gaza.
Alors qu’Amnesty International parle de « crimes de guerre », certaines organisations de défense des droits de l’homme n’hésitent pas à dénoncer des « crimes contre l’humanité. Selon des experts, ces poursuites ont peu de chances d’aboutir, Israël n’ayant pas signé le traité de Rome qui a institué la CPI.
Selon La Libre Belgique dans la parution de ce jeudi, Me Georges-Henri Beauthier, qui représente des associations belges qui avaient appelé à la manifestation contre la guerre à Gaza le 12 janvier dernier à Bruxelles, ne se fait pas trop d’illusions quant à la suite qui sera donnée au dépôt de ce dossier.
La plainte devant la CPI est indispensable pour son intérêt propre, et comme préalable aux difficultés qui sortiront des Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Géneral, Régional, Relations Liban-Belgique/UE | Tagué: Amnesty international, Belgique, Cour Pénale Internationale, CPI, crime contre l'humanité, crimes de guerre, Gaza, Israel, La Haye, Massacre, ONG, ONU, Palestine, Tsahal | Leave a Comment »