Posted by dodzi sur octobre 3, 2011
AFP/France 24
L’autorisation de nouvelles constructions à Jérusalem-Est suscite de vives critiques au sein de la communauté internationale. Les États-Unis se disent « profondément déçus », Paris et Bruxelles parlent de « provocation ».
Le ministère israélien de l’Intérieur a annoncé mardi avoir approuvé la construction de 1.100 nouveaux logements dans le quartier de colonisation juive de Gilo à Jérusalem-Est occupé et annexé, s’attirant les condamnations palestiniennes et de la communauté internationale.
La décision a été vivement critiquée par les Etats-Unis, « profondément déçus », l’Union européenne, la France, qui a parlé de « provocation », et la Grande-Bretagne qui a demandé l’abandon du projet, au moment où la communauté internationale s’efforce de relancer les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Dans un communiqué, le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry, a estimé que l’annonce israélienne « nuit aux chances de reprise des négociations en vue de régler le conflit par la solution de deux Etats », Israël et la Palestine.
Le plan de Gilo a été approuvé par le comité d’urbanisation du ministère et il est à présent ouvert aux objections du public pendant 60 jours, selon un communiqué.
Les éventuelles objections seront discutées par le comité, avant le lancement d’un appel d’offres pour la construction, a précisé à l’AFP un porte-parole du ministère, Roei Lachmanovich.
« Israël répond au communiqué du Quartette par 1.100 +non+ », a réagi le négociateur palestinien Saëb Erakat, en référence à l’appel du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU et Russie) vendredi à une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes.
Le Quartette a appelé les deux parties à reprendre les pourparlers et à « se garder d’actes provocateurs pour que les négociations soient efficaces », quelques heures après le dépôt par le président palestinien Mahmoud Abbas de la demande d’adhésion à l’ONU d’un Etat de Palestine, sur laquelle doit se prononcer le Conseil de sécurité.
« Nous disons aux pays qui ne soutiennent pas notre démarche au Conseil de sécurité que la seule voie vers la paix et une solution à deux Etats est de soutenir la demande palestinienne pour une adhésion en tant que membre à part entière » de l’ONU, a plaidé M. Erakat, dans une déclaration à l’AFP.
« Le Premier ministre israélien affirme n’avoir aucune condition préalable, mais par cette décision il crée des conditions préalables sur le terrain. Il dit qu’il ne devrait pas y avoir de mesures unilatérales, mais rien n’est plus unilatéral qu’une énorme vague de construction de colonie sur la terre palestinienne », affirme le gouvernement palestinien dans un communiqué.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de décréter un nouveau gel de la colonisation en Cisjordanie pour convaincre les Palestiniens de revenir aux négociations, arrêtées il y a un an. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur septembre 14, 2011
The New York Times/Courrier International
A quelques jours de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, où les Palestiniens devraient demander la reconnaissance de leur Etat, les Israéliens sont horrifiés. La tension monte sur le terrain, raconte le New York Times.
Alors que les Palestiniens s’apprêtent le 20 septembre à défier le gouvernement Obama en demandant leur adhésion et la reconnaissance de leur Etat aux Nations unies, beaucoup redoutent de plus en plus que le conflit israélo-arabe n’entre dans une nouvelle phase explosive. Israël doit déjà faire face à l’hostilité de l’Egypte, de la Turquie et de Gaza », constate un diplomate occidental expérimenté. « Le pays réagira certainement à une offensive pour un Etat palestinien par des mesures punitives en Cisjordanie. Le Congrès américain coupera certainement ses aides aux Palestiniens. L’Autorité palestinienne pourrait s’effondrer. Il se peut que nous allions tout droit à la catastrophe. » Ce à quoi les Palestiniens répondent que leur vie est depuis longtemps une catastrophe – à cause des Israéliens, de la colonisation et de l’occupation – et que le temps est venu de changer radicalement de méthode.
Leur saisie des Nations unies, assurent-ils, et leur adhésion, du même coup, aux grandes instances du droit international, s’accompagnera d’une relance des négociations dans un cadre mieux défini. En réalité, personne ne sait ce qu’il en sortira. Les détails de la demande d’adhésion aux Nations unies sont encore à préciser et la suite des événements tient de la partie de poker. Sur le terrain toutefois, certains présages n’annoncent rien de bon. L’armée israélienne procède à des exercices de simulation en tenue pour faire face à d’éventuelles émeutes palestiniennes. La semaine dernière, des colons extrémistes ont vandalisé des mosquées [et arraché des pieds de vigne plantés par les Palestiniens] et une base militaire israélienne.
Des diplomates américains étaient à Ramallah début septembre pour mettre en garde Mahmoud Abbas contre les conséquences imprévues de la demande à l’ONU. Aussi séduisante que soit la perspective de pouvoir faire traduire des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale, ont-ils insisté, cela ne mettra pas fin à l’occupation et risque même de rendre la situation plus terrible encore. Et si l’Autorité palestinienne vacille, c’est le Hamas qui viendra combler le vide, redoutent les diplomates, qui ont ajouté que le seul moyen d’avancer était selon eux de reprendre des négociations directes. « Les Américains tiennent à préserver le cadre existant, fait remarquer un diplomate d’un autre pays. Mais beaucoup leur disent ‘Ce cadre existant n’a donné aucun résultat. Il est temps d’avancer’. »
Parmi ceux-là figurent en première ligne les Français, y compris le président Nicolas Sarkozy, qui affirment en privé que le processus d’Oslo [accord de paix israélo-palestinien], qui encadre depuis 1993 les rapports israélo-palestiniens, est arrivé à son terme. L’heure est aux négociations bilatérales entre deux Etats, entre Israël et une future Palestine, insistent-ils. Des diplomates français assistent ainsi les Palestiniens dans l’élaboration d’une résolution onusienne qui définit l’Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec en plus des échanges de territoires fondés sur des accords avec Israël, mais qui ralentit aussi le processus de reconnaissance bilatérale entre un Etat palestinien et d’autres Etats. Ce dernier point a pour objet de convaincre les Allemands, jusque-là peu enthousiastes. Les Européens se disent persuadés qu’il est important qu’ils soient unanimes sur cette question.
De leur côté, les Israéliens sont horrifiés. Abandonner Oslo, estiment-ils, c’est détruire tout espoir de négociations, car cela revient à jeter aux orties la base juridique du dialogue. Si une résolution des Nations unies vient effectivement définir la Palestine dans les frontières de 1967, elle définira du même coup 500 000 Israéliens [établis dans les colonies juives en Cisjordanie] comme des occupants. « Si les Palestiniens vont à l’ONU, cela marquera le début du long enterrement du processus de paix et des négociations », a averti Yuli Edelstein, le ministre israélien de l’Information et de la diaspora. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur septembre 11, 2011
iLoubnan.info

Fadi Abboud - Ministre du Tourisme
Le ministre du Tourisme Fadi Abboud a affirmé mercredi, au terme de sa visite au Grand Sérail chez le Premier ministre Najib Mikati, que plus d’un aéroport est nécessaire au Liban. « Nous avons sérieusement discuté de la construction de deux aéroports au Nord et dans la Bekaa », a-t-il dit.
M. Abboud a indiqué que « la réunion a porté sur les résultats de la saison touristique qui arrive à sa fin ». « Les réservations dans les hôtels de la capitale durant l’eid el-Fitr étaient de 100% et la majorité des touristes venaient de Syrie, de Jordanie et d’Irak », notant au passage que « les frères syriens entrent sans formalités donc les statistiques ne les comprennent pas ».
« J’ai expliqué au Premier ministre que la perte durant le mois de juillet de l’activité touristique routière était de 83% et un plan d’indemnisation était urgent », a-t-il assuré.
Par ailleurs, M. Mikati s’est entretenu avec la ministre palestinienne des Affaires sociales Majida el-Masri qui a souligné l’importance « de rehausser le niveau de la représentation diplomatique palestinienne par une ambassade ».
« Nous nous dirigeons actuellement pour une reconnaissance internationale dans l’édification d’un Etat aux frontières du 4 juin 1967 ainsi que la position du Liban aux Nations Unies, notamment durant la séance actuelle », a-t-elle poursuivi. Lire le reste de cette entrée »
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