Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Histoire’

Aoun, 25 ans après le 13 octobre : « Seule votre voix libérera la Maison du peuple »

Posted by jeunempl sur octobre 12, 2015

L’Orient le Jour

Des dizaines de milliers de partisans du CPL rassemblés à Baabda pour rendre un hommage solennel aux militaires tombés le 13 octobre 1990.

Devant des dizaines de milliers de partisans du Courant patriotique libre (CPL) qui ont afflué dimanche sur la route menant au palais présidentiel de Baabda, pour la commémoration du 13 octobre 1990, date de l’offensive des troupes syriennes contre les forces du général Michel Aoun qui contrôlaient à l’époque le secteur, le général Aoun s’est à nouveau adressé à ses partisans, 25 ans après, pour saluer leur engagement et les exhorter à poursuivre le combat.

Evoquant « une guerre mondiale contre les aounistes », le chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme s’est violemment attaqué à ses détracteurs, lors du rassemblement du CPL à Baabda.

« La classe politique qui a gouverné le Liban ces 25 dernières années est responsable de l’effondrement auquel Lire le reste de cette entrée »

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Liban: L’exemple à suivre de la commémoration du génocide arménien

Posted by jeunempl sur avril 24, 2015

Libnanews – François el Bacha

Génocide arménien - 1915Parmi l’un des premiers pays à avoir reconnu dès 1997, le génocide arménien, le Liban se devait, par solidarité envers l’une de ses communautés, de commémorer le 24 avril 2015, le 100ème triste anniversaire du début des massacres que l’Empire Ottoman a commis.

Il y a en effet, une centaine d’années que l’Horreur a débuté en Europe, un massacre institutionnel qui préfigure ceux qui ensuite suivront, Holdomor en Ukraine des années 20, Holocauste en Allemagne du Reich, etc…C’est dans la capitale même d’un Empire moribond, Constantinople, qu’il s’agissait d’abord de réduire à néant l’élite culturelle, politique, sociale et économique d’un peuple fier de ses racines, avec l’arrestation puis la déportation et le massacre. Suivront les mêmes actes dans les autres provinces jusqu’à la presque extermination de la population arménienne au sein de l’Empire Ottoman. Il s’agira aussi des mêmes procédés qui viseront les populations pontiques, assyriennes et des autres minorités présentes dans ces mêmes territoires.
Le signe de la solidarité nait avant tout par la souffrance et la convergence historique entre Arméniens et Libanais d’alors. Cette notion est d’autant plus affirmée par les déclarations mêmes des responsables ottomans d’alors, avec le ministre turc de la guerre Enver Pacha qui expliquait en 1916 : « Le gouvernement ne pourra regagner sa liberté et son honneur que lorsque l’Empire turc aura été nettoyé des Arméniens et des Libanais. Nous avons détruit les premiers par le glaive, nous détruirons les seconds par la faim ». Ces paroles se confirmeront par l’Histoire commune, et le destin commun auquel nos anciens ont du faire face.

Au Liban, où l’on accueillera aussi les survivants de ses massacres, le peuple a souffert: 200 000 victimes pour une population totale de 600 000 personnes durant la première guerre mondiale, mortes de maladies ou de faim en raison du blocus imposé à la montagne libanaise par le gouverneur ottoman Jamal Pacha avec la collaboration de certains habitants du Liban. On préfèrera à ces 200 000 morts essentiellement Chrétiens, quelques pendus de la place des canons parce qu’appartenant à toutes les communautés, et cela au nom de la création d’une nation. A ce concept de nation, il est nécessaire de remarquer que 100 ans après, aussi dans le cas libanais, on en est loin, nous ne sommes pas un peuple mais toujours 18 nations présentes sur un territoire qui ne partagent que quelques fois, seulement même, une langue.

Alors que les Arméniens commémorent le 100ème anniversaire du génocide des leurs, le Liban peine à se souvenir des morts et des massacres tant de son histoire ancienne ou même de son histoire contemporaine et des 170 000 morts de la guerre civile de 1975. Le Liban est la terre d’accueil des minorités persécutées du Moyen Orient, et cela est d’autant plus criant aujourd’hui que se préparent en Orient, de nouveaux massacres avec Daech à nos portes. Un manquement à ce devoir est une Lire le reste de cette entrée »

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Grande Guerre : la famine oubliée qui tua un tiers des Libanais

Posted by jeunempl sur novembre 20, 2014

France24 – Texte par Stéphanie TROUILLARD

Photo de la famine au Liban en 1915 - 1918

Photo de la famine au Liban en 1915 – 1918

La Mission centenaire propose cette semaine un cycle sur la Grande Guerre et le Liban. Un colloque met notamment en lumière la famine qui frappa cette région durant le conflit. Cet épisode, parfois qualifié de génocide, suscite de vives polémiques.

Lors de la Première Guerre mondiale, le Proche-Orient, alors sous domination ottomane, a lui aussi été le théâtre des tensions entre les Alliés et l’Entente. Afin de mieux comprendre l’impact du conflit sur cette région, la Mission Centenaire organise jusqu’au 21 novembre un cycle sur la Grande Guerre et le Liban à travers une série de colloques et d’expositions.

Cet événement est l’occasion de revenir notamment sur la Grande famine qui frappa le Mont-Liban entre 1915 et 1918. Selon les chiffres, entre 120 000 et 200 000 Libanais, soit un tiers de la population, sont ainsi morts de faim au cours de cette période. Largement oublié, cet épisode de la Grande Guerre, parfois qualifié de génocide, suscite encore de vives polémiques. À l’occasion de sa venue à Paris, l’historien libanais Youssef Mouawad, professeur à l’Université américaine de Beyrouth, explique à France 24 pourquoi cette histoire a été occultée.

France 24 : Peut-on considérer la Grande famine (1915-1918) comme la plus grande catastrophe de l’histoire du Liban ?

Youssef Mouawad : Cela représente 200 000 morts en quatre ans. C’est énorme ! Les gens sont morts de faim. Ils ne pouvaient rien faire. Ils ne pouvaient pas résister. Les gens allaient dans les rues pris de Lire le reste de cette entrée »

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La polémique sur le manuel unifié : Une histoire sans livre

Posted by jeunempl sur mars 23, 2014

Arlette Kassas – L’Hebdo Magazine

Elias Abou Saab - ministre de l'EducationL’unification du livre d’histoire revient sur le tapis. Elias Bou Saab, ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur, trouve «honteux» qu’on ne parvienne pas à s’entendre sur un même programme d’histoire et que, depuis 1947, les faits ne soient pas rapportés pour cause de désaccords politiques. Il se dit décidé à plonger dans le dossier et à proposer, enfin, un projet objectif.

Faute de consensus, le livre d’histoire, tel que prévu dans les accords de Taëf, n’a pas vu le jour. Selon le décret de 1970, l’histoire du Liban s’arrête à l’année 1946. Après cette date, le silence est absolu. Les étudiants ignorent pratiquement les événements qui se sont déroulés au cours de ces années et leurs causes profondes: de l’insurrection de 1958, à la guerre de 2006 en passant par la guerre dite civile entre 1975 et 1990, les invasions israéliennes de 1978 et de 1982, ou les changements intervenus depuis 2005…

L’accord conclu par les parlementaires à Taëf, en 1989, prévoit une révision des programmes scolaires «afin de renforcer le sentiment d’intégration et d’appartenance nationales». Ainsi «les programmes d’histoire et d’éducation civique seront unifiés». Cependant, cette clause n’a pas pu être respectée, les manuels scolaires n’ont pas été unifiés faute d’unité et d’entente sur les termes à utiliser pour décrire tel ou tel événement ou incident.

En 2000, un comité ministériel rédige un nouveau livre d’histoire. Les objections qu’il a soulevées obligent le ministère de l’Education à arrêter les cours d’histoire et à les remplacer par l’éducation civique. Depuis 2002, le Liban fait une nouvelle tentative de se doter d’un livre d’histoire unifié, mais les différends sur la terminologie à utiliser pour parler de certains incidents dont le Liban a été la scène l’ont sabotée.

Le 21 septembre 2011, le gouvernement de Najib Mikati forme un comité, présidé par le ministre Nicolas Fattouche, chargé de remettre ce projet à exécution. Mais, avec un gouvernement qui ne représentait qu’une partie des Libanais, l’exploit devient quasi impossible, et le livre scolaire suscite une large polémique avant même que Lire le reste de cette entrée »

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Les Orientaux Chrétiens et les défis existentiels

Posted by jeunempl sur novembre 26, 2013

Chrétiens ensemble

Par Rudolf EL-KAREH

Professeur d’université et Sociologue

Les sociétés arabes du Mashrek se trouvent confrontées, dans toutes leurs composantes, la composante chrétienne comprise, dans la diversité de ses ressourcements, à des défis existentiels touchant à leur vie et leur destinée, dans des conditions de violence directe et destructrice.

Cette contribution succincte aspire à mettre en évidence ces défis existentiels afin de formuler les problématiques pertinentes de nature à faire face aux menaces croissantes et capables d’identifier les moyens permettant d’affronter ces menaces et de définir les démarches et initiatives pratiques nécessaires, destinées à écarter les dangers qui pèsent sur  nos sociétés et leur avenir.

Dans ce cadre, il convient de mettre en évidence ceci :

1. Nos sociétés arabes, et de manière plus spécifique les sociétés de l’Orient arabe du Mashrek, se distinguent par un héritage humain pluraliste produit par le mouvement d’une Histoire d’une grande richesse et d’une grande complexité. L’une des caractéristiques spécifiques de ce dispositif sociétal diversifié et quasi unique ( non dénué bien évidemment de conflits), est celle d’un mouvement de socialisation complexe fondé sur l’invention de relations de solidarité et d’échanges établis sur des processus d’acculturation réciproques. Ces processus se construisent à partir d’éléments propres à la « personnalité » de chacun d’une part, et sur les capacités de tous à inventer des modes de vie commune dans le cadre d’un Etat commun d’autre part. Il va sans dire que les facteurs qui déterminent la construction de cette « personnalité » ne sont nullement unidimentionnels mais sont la résultante de l’interaction entre divers éléments, sociaux, culturels, intellectuels, religieux, moraux, éducationnels, etc…

2. Les Arabes chrétiens, et plus spécifiquement ceux du Mashrek, ont contribué, à travers l’Histoire, à la mise en œuvre de ce lien sociétal ; ils ont apporté Lire le reste de cette entrée »

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Histoire : Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?

Posted by jeunempl sur octobre 26, 2013

RPL France

Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ? de Mohamad EzzedineNé en 1989, Mohamad Ezzedine est titulaire d’un master en langue étrangère de l’Université Aix-Marseille. Ce Franco-Libanais, journaliste et écrivain, est passionné d’Histoire et s’y consacre pleinement depuis sa plus tendre enfance. Il signe, avec Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?, son premier ouvrage aux Editions Edilivre. Mohamad Ezzedine, un auteur à suivre…

Aujourd’hui capitale de la République libanaise, Beyrouth n’était, jusqu’en 1840, qu’un petit port qui avait peu de chance de devenir une ville majeure du pourtour méditerranéen. Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle qu’elle devient la capitale du vilayet du même nom avant de devenir, dès 1920, celle du Grand-Liban.

Or l’annexion de Beyrouth à l’entité libanaise ne tarde pas à soulever des ambiguïtés et à déchaîner les passions nationalistes et communautaires, sous l’œil « bienveillant » des grandes puissances étrangères. Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban ?, un imbroglio international qui met en avant un Liban où les intérêts nationalistes, communautaires et internationaux se chevauchent, s’entremêlent dans une confusion inimaginable.

Bref, tout ce que vous avez toujours voulu comprendre sur Beyrouth et les dessous de la création du Liban moderne se trouve dans cet ouvrage: Beyrouth, capitale contre le Mont-Liban?

Pour en savoir plus, cliquer sur ce lien: http://www.edilivre.com/beyrouth-capitale-contre-le-mont-liban-ezzedine-mohamad.html

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Une première : Les archives à portée de main

Posted by jeunempl sur juin 9, 2013

L’Hebdo Magazine – Delphine Darmency

Archives accessibles au LibanCélébrée chaque année depuis 2008, la Journée internationale des Archives, se tiendra, le 9 juin, pour la première fois au Liban. L’occasion de placer sous les projecteurs ces perles ayant survécu du passé pour nous raconter notre Histoire, détentrices d’informations essentielles pour la compréhension du présent et de l’avenir. Pour l’occasion, sept institutions beyrouthines ouvriront leurs archives au grand public, entre le 8 et le 10 juin.

Le 9 juin 2013 ne sera pas un jour tout à fait comme les autres au Liban. Ce 9 juin, sera célébrée, pour la première fois, la Journée internationale des Archives au Pays du Cèdre. Son importance? Synonyme d’une vitalité de la société civile, elle offre la possibilité aux citoyens de découvrir les traces de leur Histoire et de leur mémoire, dans différentes institutions de la capitale. «Car les archives sont extrêmement importantes pour comprendre le passé, et par le passé, appréhender le présent et l’avenir», selon Monika Borgmann, codirectrice du centre de documentation et de recherche, Umam.

Cet événement, on le doit à l’Observatoire du Patrimoine moderne, le Moho, un réseau regroupant différentes institutions et individus du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, œuvrant pour la préservation du patrimoine culturel moderne de la région (et financé par l’Union européenne et la Fondation Heinrich Böll). C’est au cours de l’une de leurs réunions périodiques que naît la perspective d’organiser au Liban, pour la première fois, cette Journée.

Et pour sa première édition libanaise, sept institutions ont répondu présentes: le centre de recherche d’an-Nahar, le Centre arabe pour l’architecture (ACA), la Fondation arabe pour l’image (AIF), l’Institut Cervantes de Beyrouth, l’Association pour la Musique arabe (Irab), la Bibliothèque nationale et le centre de documentation et de recherche, Umam. «Les Archives nationales libanaises sont absentes de la liste des participants, remarque Borgmann. Parce qu’elles ne sont tout simplement pas accessibles au public. J’espère donc que cet événement permettra de sensibiliser le grand public à l’importance des archives, et à la nécessité de les protéger et de les rendre accessibles».

Car aujourd’hui, ces archives, témoins fragiles de notre mémoire, «sont souvent perçues comme des documents Lire le reste de cette entrée »

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“The Lebanese rocket society” : quand le Liban rêvait d’espace

Posted by jeunempl sur mai 1, 2013

Télérama – Mathilde Blottière (image © DR)

© DR

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Un documentaire rend hommage aux scientifiques qui, dans le Liban des années 60, ont conçu des fusées spatiales. Rencontre avec les beyrouthins Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, réalisateurs.

C’est l’histoire d’un petit pays qui, à l’orée des glorieuses sixties, a voulu conquérir les étoiles. Qui le sait ? Avant d’être systématiquement associé à la guerre, le Liban a lancé des fusées dans l’espace. Redécouvert par Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, le projet, baptisé « The lebanese rocket society », a duré sept ans. Entre 1960 et 1967, sur fond de panarabisme et de course à l’espace entre les Etats-Unis et l’URSS, un professeur de mathématiques et ses étudiants zélés ont mis sur pied un véritable programme aéro-spatial. De cette aventure méconnue, le duo d’artistes libanais a fait un documentaire ovni, à la croisée de leurs activités de cinéastes et de plasticiens, sur le pouvoir de l’art, de la science et du rêve. Ils nous racontent la curieuse genèse de ce film où se télescopent passé, présent et avenir.

Retour aux sources : la pré-histoire

Au début était le hasard. En 2000, la sœur de Joana travaille sur un CD-Rom retraçant l’histoire du Liban. Au cours de ses recherches, elle a vent de la Lebanese rocket society. De leurs côtés, les cinéastes trouvent un timbre poste libanais à l’effigie d’une fusée en route vers la lune. Intrigués, ils décident d’entreprendre des recherches… « On a d’abord interrogé notre entourage, raconte Joana. Personne n’avait jamais entendu parler de ce projet. Les gens riaient, nous conseillant de ne pas perdre notre temps avec cette histoire aux airs de canular. Plus ils riaient plus on avait envie de persévérer…»

Des airs de canular, mais un projet scientifique sérieux

Dès 2001, le couple commence à prendre des notes, attentif au moindre indice. A ce stade, il ne sait presque rien, si ce n’est le nom de l’endroit où tout a commencé : l’université arménienne Haigazian, à Beyrouth. Une fois sur place, il plonge dans les archives et remonte quelques pépites : des images de fusées dans un fascicule, deux ou trois photos jaunies. Assez pour avoir la certitude qu’il ne s’agit pas d’une «blague », mais bien d’un projet scientifiquement sérieux. « Nous apprenons que, malgré l’intérêt de l’armée, ce programme s’est toujours voué à la recherche et à la paix. A nos yeux, c’est Lire le reste de cette entrée »

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Un Picasso à 100 euros pour venir en aide à la ville de Tyr au Liban?

Posted by jeunempl sur mars 29, 2013

RTBF – C.B.

Cinquante mille billets à 100 euros pièce sont en vente pour tenter de remporter un tableau de Pablo Picasso, un dessin réalisé en 1914, intitulé « L’Homme au Gibus ». Cette gouache sur papier est estimée à 783 000 euros. Une initiative de l’Association Internationale pour la Sauvegarde de Tyr (AIST) pour venir en aide à Tyr, une ville du Liban classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Cette tombola internationale en ligne, intitulée « 1 Picasso pour 100 euros », a pour but de récolter des fonds pour réaliser deux projets : le financement d’un village d’artisanat traditionnel et la création d’un institut d’études cananéennes, phéniciennes et puniques à Beyrouth. Tyr qui « fut l’un des plus grands ports à l’époque phénicienne est aujourd’hui menacé », affirme les organisateurs de cette tombola, d’où cet appel de fonds.

Maya Picasso (fille de Pablo Picasso et Marie-Thérèse Walter), ainsi que Claude Ruiz-Picasso (fils de Pablo Picasso et Françoise Gilot) certifient l’authenticité de cette œuvre mesurant 30,5 cm par 24 cm et signé en haut à droite, peut-on lire sur le site mettant en vente ce tableau.

Le tirage au sort est annoncé pour le 18 décembre 2013.

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Origines, croyances religieuses : Qui sont les alaouites?

Posted by jeunempl sur mars 25, 2013

Walid Raad – L’Hebdo Magazine

La communauté alaouite en SyrieLa communauté alaouite, pilier du pouvoir en Syrie depuis 1963, se trouve dans l’œil du cyclone et risque de perdre ses acquis devant la montée de ses détracteurs sunnites qui tentent par tous les moyens de reprendre le pouvoir. Mais qui sont au juste les alaouites, d’où viennent-ils et quelles sont leurs croyances religieuses?

La communauté alaouite s’étend de l’Afghanistan au Maroc, en passant par l’Iran, la Turquie, la Syrie, le Liban et l’Egypte. Mais c’est au Levant que les disciples de Salman el-Farisi ont fait le plus parler d’eux puisqu’après des décennies d’oppression et de servitude, ils se retrouvent au pouvoir au Pays des Omeyades par le coup d’Etat du 8 mars 1963 effectué par le Baas. Parti idéologique supposé soutenir les principes de l’unité arabe et le socialisme, en apparence laïque, mais dirigé par des alaouites tels Salah el-Jadid et Hafez el-Assad.

Pendant des siècles, cette communauté n’était pas considérée musulmane, ses membres ne jeûnaient pas, ne fréquentaient pas la mosquée, n’effectuaient presque jamais le pèlerinage de la Mecque et buvaient de l’alcool. Tout au long du règne ottoman, l’Empire avait tout tenté pour forcer les alaouites à devenir de «pieux musulmans» en leur bâtissant des mosquées. Mais ces lieux de culte restaient vides et s’écroulaient avec le temps, car les membres de la communauté préféraient se rencontrer dans la «maison de la réunion» (Bayt al-Ijtimaa) pour discuter des difficultés de la vie et non de la religion. Ibn Batouta, célèbre voyageur arabe originaire du Maroc, qui a arpenté une grande partie de l’Asie et de l’Afrique, a noté après avoir visité la montagne alaouite: «Chaque village a construit une mosquée loin des maisons, dans laquelle les villageois n’entrent pas pour Lire le reste de cette entrée »

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