Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Guerre’

Turquie : De zéro problème à zéro ami

Posted by jeunempl sur décembre 12, 2015

Jenny Saleh – L’Hebdo Magazine

Turquie-guerriereD’amie avec tout le monde ou presque, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan a réussi le tour de force de se mettre la plupart des acteurs régionaux à dos. Russie, Syrie, Irak, Iran, tour d’horizon des pays qui sont, désormais, hostiles à la politique d’Ankara.

La doctrine officielle de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, et de son parti, l’AKP, en matière de politique étrangère, semble avoir du plomb dans l’aile. De zéro problème avec ses voisins, la Turquie accumule aujourd’hui les points de tension avec ses partenaires d’hier. Guerre ouverte avec le régime syrien de Bachar el-Assad qu’Ankara désespère de voir tomber, frictions avec l’Irak ces derniers jours, ainsi qu’avec l’Iran, et crise diplomatique grave avec la Russie, les désaccords se multiplient avec les pays voisins. Aujourd’hui, les politiques décidées à Ankara par le sultan Erdogan n’ont plus le vent en poupe, c’est le moins que l’on puisse dire. Et les critiques fusent.

La Russie de Vladimir Poutine s’affiche au premier rang des détracteurs de la Turquie. Depuis que l’armée turque a abattu, en plein vol, un Sukhoï-24 au motif d’une brève incursion dans son espace aérien, le chef du Kremlin ne cesse de promettre à Ankara de lui faire «regretter» la destruction de son jet, alignant ripostes économiques et désaveux diplomatiques. «Ce n’est pas la dernière fois que Lire le reste de cette entrée »

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« Daech, un formidable épouvantail qui permet toutes les manipulations »

Posted by jeunempl sur mars 8, 2015

La Libre

Rudolf El Kareh - politologue franco-libanaisLa région est en proie à des conflits plus politiques que confessionnels. Explications et perspectives avec le politologue Rudolf el Kareh. Entretien.

Où va le Moyen-Orient ? Dans quelles dynamiques régionales sont intervenues les forces destructrices qui ont succédé aux « printemps arabes »? Remise en perspective historique avec le sociologue et politologue Rudolf el Kareh, professeur des universités, spécialiste du Moyen-Orient et conseiller auprès des institutions européennes.

Daech a pris son véritable essor après le départ des Américains d’Irak…

Comme par hasard. Je ne crois pas au hasard. Ce « machin » -car il n’est ni un Etat ni islamique- n’a rien à voir avec l’islam. Ses idéologues de bric et de broc en sont à vouloir réécrire le Coran, inspirés par certains prédicateurs wahhabites. Le wahhabisme, là est la matrice idéologique. Daech est apparu au moment où il y a eu une convergence d’intérêts américains (notamment au sein du Parti républicain, autour de John McCain), irakiens (du moins de certaines forces politiques liées à Ankara et à certains clans à Ryad), saoudiens et turcs. Sur sa gestation organisationnelle et idéologique, la presse anglo-saxonne a publié des enquêtes minutieuses, notamment sur la prison américaine de Baqa du temps de l’occupation directe de l’Irak. Le général Wesley Clark, l’ancien commandant en chef de l’Otan pour l’Europe de l’Ouest a dénoncé publiquement, en direct sur CNN, les collusions fondatrices, il y a trois semaines.

Quelle est la fonction de Daech dans cette dynamique de fragmentation du Moyen-Orient ?

C’est un formidable épouvantail qui permet toutes les manipulations. Ce genre d’organisation a sa logique interne mais on ne peut les comprendre sans analyser les liens qui les rattachent à des commanditaires privés ou étatiques régionaux ou internationaux. Ce sont des organisations trans-frontières, trans-institutions, transgressant tout, y compris les interdits et les tabous, mais qui agissent dans un espace déterminé à la manière – sans analogie simpliste – des sinistres « Grandes compagnies » du Moyen-Age en Europe. Si vous observez l’idéologie de ces mouvements, tout ce qui est illicite sur le plan des relations humaines devient licite dans le cadre de leurs pratiques. Il est interdit de tuer, de violer, de brûler, de démembrer, eux le font et avec plaisir. Ce qui peut fasciner, soi dit en passant, mais ce n’est pas la seule explication, des jeunes gens sans repères, ayant une vision déformée du texte religieux relayé par des prédicateurs eux-mêmes manipulés. Tout devient acceptable et licite du jour au lendemain. Ils avaient tout, des femmes, de l’argent, ils pouvaient tuer, assassiner. La manipulation est là. Derrière ce type de manipulations, il y a des politiques et il y a des commanditaires. Or le plus souvent, les grands médias focalisent sur les effets du phénomène, ce qui permet d’occulter ce qui se passe en amont, c’est-à-dire la Lire le reste de cette entrée »

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Marée noire de 2006: Israël devra verser 856 millions de dollars au Liban

Posted by jeunempl sur décembre 23, 2014

AFP

Israel : déversement pétrole au Liban - graves conséquences

L’Assemblée générale des Nations unies s’est prononcée pour qu’Israël verse 856,4 millions de dollars de dédommagements au Liban pour la marée noire qui avait souillé son littoral pendant la guerre contre le Hezbollah en 2006.

La résolution non contraignante a été adoptée vendredi par 170 voix contre 6. Elle exige d’Israël une «compensation rapide et adéquate» en faveur du Liban et des autres pays touchés par le déversement de 15 000 tonnes de pétrole dans la mer en juillet 2006, engendré par les bombardements israéliens sur les réservoirs de la centrale électrique de Jiyé, au sud de Beyrouth.

Israël a immédiatement condamné le texte, le jugeant «partial».

Le montant, 856,4 millions de dollars, a été calculé en prenant en compte l’inflation depuis octobre 2007, date à laquelle une estimation établie par le secrétaire général de l’ONU avait fixé la somme à 729 millions de dollars.

Le Liban a été la première victime de la marée noire, mais d’autres pays riverains de la Méditerranée, comme la Syrie, ont également été touchés, selon les Nations unies.

Le déversement de pétrole «a eu de graves conséquences sur les moyens d’existence des habitants et l’économie du Liban», explique la résolution.

Israël, les États-Unis, l’Australie, le Canada font partie des six pays ayant voté contre la résolution.

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Réfugiés syriens : des chiffres affolants

Posted by jeunempl sur septembre 29, 2014

L’Hebdo Magazine – Julien Abi Ramia

Réfugiés syriens au LibanDe l’avis de tous les experts, l’accueil des réfugiés syriens constitue pour le Liban le plus grand défi économique et social de son histoire récente. Illustration en quelques chiffres marquants.

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le nombre de réfugiés syriens installés sur le territoire libanais devrait franchir la barre des 1,6 million à la fin de l’année. Ils représenteraient alors 38% de la population du pays. A la mi-septembre, selon les derniers chiffres disponibles, les services de l’Onu ont enregistré près de 1,2 million d’exilés. Les projections indiquent que leur nombre réel est plus proche des deux millions. A lui seul, le Liban accueille plus de 40% des Syriens ayant fui leur pays. Lundi, l’administratrice du Programme de développement des Nations unies (PNUD) Helen Clark, en visite au Liban, a salué «la générosité du Liban qui a accueilli les réfugiés syriens, et cela malgré les pressions qu’il est en train de subir». Un discours compassé. Fragile, le pays a beaucoup de mal à en supporter le poids. Les experts économiques tirent la sonnette d’alarme.

Selon les chiffres du gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, l’accueil des réfugiés syriens coûte un milliard de dollars à l’Etat, et trois milliards et demi de manière indirecte, creusant de 6% le déficit du pays. Des chiffres qui confirment la dernière étude de la Banque mondiale. Elle estime que le conflit en Syrie aurait coûté au Liban plus de 7,5 milliards de dollars jusqu’à l’été dernier, causant une chute de 2,9% du PIB entre 2011 et 2014. Les Libanais paient leur prix fort de cette nouvelle charge. Depuis 2011, 170 000 Libanais de plus vivraient en dessous du seuil de pauvreté et le taux de chômage a doublé, passant au-dessus de la barre des 20%. En 2014, selon les estimations disponibles, 50 000 Libanais supplémentaires vivront dans la pauvreté.

Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a récemment expliqué que seuls 17% des réfugiés syriens vivent dans des camps. L’immense majorité d’entre eux est installée dans des immeubles en cours de construction, dans des conditions sanitaires déplorables. Le ministre a également mis l’accent sur la prise en charge de 100 000 élèves syriens supplémentaires qui congestionnent les écoles du pays. Seule la moitié des enfants réfugiés est scolarisée. Derbas pointe du doigt les Lire le reste de cette entrée »

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Par habitant, le Liban détient le record de réfugiés

Posted by jeunempl sur août 20, 2014

RTBF.be

Refugiés syriens au LibanEn cette journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée depuis 2008 sous l’impulsion de l’Assemblée générale des Nations Unies, intéressons-nous à la situation humanitaire préoccupante du Liban. Ce petit pays de 4 millions d’habitants accueille le plus de réfugiés au monde, en proportion de sa population.

C’est le journaliste libanais Justin Salhani qui a posté ce tweet, relayé par le site Rue89. Accompagné d’une carte, l’illustration reprend les chiffres et statistiques du rapport intitulé « le coût humain de la guerre » du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Les résultats sont stupéfiants.

Depuis plus de trois ans, le conflit Syrien fait rage et a altéré les sociétés du Moyen-Orient. Le pays se vide à grande vitesse et le principal point de chute se trouve être leur voisin libanais. Les Libanais sont pourtant habitués à vivre des conflits répétés et à accueillir des réfugiés depuis plus de quatre décennies. Mais les prévisions sont alarmantes et il commence à manquer de moyens pour orchestrer cette vaste entreprise humaine. Selon les dernières prévisions, les réfugiés représenteront plus du tiers de la population libanaise d’ici la fin de l’année 2014.

En proportion de sa population, le Liban accueille 178 réfugiés pour 1000 habitants ! En terme absolu, les chiffres oscillent entre 800 000 et 1,5 millions de réfugiés. A titre de comparaison, cela représenterait plus de 100 millions de réfugiés aux USA, entre 12 et 15 millions pour la France.

178 réfugiés pour 1000 habitants

En deuxième position, toujours en terme de proportion, on retrouve la Jordanie, avec 88 réfugiés pour 1000 habitants. Cet autre voisin du conflit syrien paie également un prix élevé à l’accueil des réfugiés.

En terme absolu, le premier du classement est Lire le reste de cette entrée »

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L’armée syrienne reprend Yabroud : Un revers psychologique et militaire pour les rebelles

Posted by jeunempl sur mars 25, 2014

Jenny Saleh – L’Hebdo Magazine

Yabroud libérée - bataille de QalamounNombreux étaient ceux qui prédisaient une bataille de longue haleine à Yabroud, fief tenu par plusieurs factions islamistes, dont le Front al-Nosra, proche d’al-Qaïda. Une bataille où l’issue était encore incertaine, comme ce fut longtemps le cas à Qoussair. En cause notamment, la topographie complexe de la région, formée de montagnes et de collines surplombant les deux côtés de la frontière libano-syrienne, ou encore l’important déploiement de forces de plusieurs factions islamistes. Les jihadistes avaient d’ailleurs juré de se battre jusqu’au bout et de «transformer Yabroud en cimetière pour les assaillants». Autant d’éléments qui confèrent à la prise de Yabroud par le régime une dimension encore plus importante, stratégiquement parlant. Rappelons que cette ville était passée sous contrôle des rebelles aux premiers jours du soulèvement lancé le 15 mars 2011. Yabroud était alors considérée comme un bastion stratégique de par sa proximité avec la frontière libanaise d’une part et d’autre part, de l’autoroute reliant Homs à Damas, en faisant un axe de transit idéal pour les combattants rebelles et les armes.

La bataille du Qalamoun, au sein duquel se positionne Yabroud, avait commencé déjà depuis plusieurs semaines. Plusieurs brigades islamistes défendaient la ville bec et ongles, aux côtés des combattants du Front al-Nosra, tandis que l’armée régulière syrienne et le Hezbollah pilonnaient sans relâche. A cela s’ajoutaient des raids aériens intensifs.

Mais la semaine dernière, les événements se sont accélérés. Vendredi, une source militaire affirmait ainsi à l’AFP que les forces loyalistes étaient parvenues à pénétrer dans Yabroud par l’entrée est. L’armée «avance dans la rue principale de la ville. Les rebelles fuient vers Rankous», une localité située au sud de Yabroud, indiquait cette source. Un officier syrien précisera plus tard: «Ce fut la bataille la plus difficile que nous avons menée, car les rebelles se trouvaient dans la montagne qui entoure la ville et dans les immeubles de Yabroud. Il a fallu d’abord s’occuper des collines puis, samedi, nous sommes entrés par l’est de la ville jusqu’au centre sportif et aujourd’hui (dimanche) nous avons fini le travail».

L’armée de Bachar el-Assad, soutenue avec force par les combattants du Hezbollah, prend donc le contrôle de l’ensemble des collines surplombant la ville. Une victoire cruciale pour la prise complète de cette localité qui comptait quelque trente mille âmes avant la guerre. De ces hauteurs, armée syrienne et Hezbollah s’infiltrent à l’est et au nord-est de Yabroud. Une stratégie visiblement gagnante, avec une présence des combattants du parti de Dieu, d’unités d’infanterie et de chars, au sol, tandis que l’aviation syrienne les appuie depuis les airs.

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La polémique sur le manuel unifié : Une histoire sans livre

Posted by jeunempl sur mars 23, 2014

Arlette Kassas – L’Hebdo Magazine

Elias Abou Saab - ministre de l'EducationL’unification du livre d’histoire revient sur le tapis. Elias Bou Saab, ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur, trouve «honteux» qu’on ne parvienne pas à s’entendre sur un même programme d’histoire et que, depuis 1947, les faits ne soient pas rapportés pour cause de désaccords politiques. Il se dit décidé à plonger dans le dossier et à proposer, enfin, un projet objectif.

Faute de consensus, le livre d’histoire, tel que prévu dans les accords de Taëf, n’a pas vu le jour. Selon le décret de 1970, l’histoire du Liban s’arrête à l’année 1946. Après cette date, le silence est absolu. Les étudiants ignorent pratiquement les événements qui se sont déroulés au cours de ces années et leurs causes profondes: de l’insurrection de 1958, à la guerre de 2006 en passant par la guerre dite civile entre 1975 et 1990, les invasions israéliennes de 1978 et de 1982, ou les changements intervenus depuis 2005…

L’accord conclu par les parlementaires à Taëf, en 1989, prévoit une révision des programmes scolaires «afin de renforcer le sentiment d’intégration et d’appartenance nationales». Ainsi «les programmes d’histoire et d’éducation civique seront unifiés». Cependant, cette clause n’a pas pu être respectée, les manuels scolaires n’ont pas été unifiés faute d’unité et d’entente sur les termes à utiliser pour décrire tel ou tel événement ou incident.

En 2000, un comité ministériel rédige un nouveau livre d’histoire. Les objections qu’il a soulevées obligent le ministère de l’Education à arrêter les cours d’histoire et à les remplacer par l’éducation civique. Depuis 2002, le Liban fait une nouvelle tentative de se doter d’un livre d’histoire unifié, mais les différends sur la terminologie à utiliser pour parler de certains incidents dont le Liban a été la scène l’ont sabotée.

Le 21 septembre 2011, le gouvernement de Najib Mikati forme un comité, présidé par le ministre Nicolas Fattouche, chargé de remettre ce projet à exécution. Mais, avec un gouvernement qui ne représentait qu’une partie des Libanais, l’exploit devient quasi impossible, et le livre scolaire suscite une large polémique avant même que Lire le reste de cette entrée »

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L’Arabie saoudite change de cap : L’après-Bandar

Posted by jeunempl sur mars 22, 2014

Julien Abi Ramia – L’Hebdo Magazine

Prince Bandar Ben Sultan - Arabie saouditeEcarté par le roi Abdallah d’Arabie, de la direction des opérations extérieures du royaume, le grand ordonnateur des services de renseignements du Moyen-Orient paie l’échec de sa stratégie de radicalisation à double tranchant contre l’Iran. En contrepartie, l’Arabie saoudite attend de Barack Obama des explications claires sur la nouvelle politique régionale de l’Administration américaine.

Pour la première fois, depuis près de trente ans, le prince Bandar Ben Sultan assistera de loin à la visite d’un président américain dans son pays. L’homme, qui fut, pendant trois décennies, le ciment des relations entre Riyad et Washington, est évincé par ses supérieurs comme un agent secret qui aurait échoué dans sa mission. Aucun décret royal n’a été édicté à cet effet, mais dans les couloirs de la diplomatie et les officines du contre-espionnage, l’affaire est entendue depuis plusieurs semaines. Avec l’éviction de «Bandar Bush», les relations entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis − et leur place dans la région − entrent dans une nouvelle ère. Celle de l’hyper-puissance américaine, qui dominait le monde sans partage et assurait la protection des régimes alliés, est révolue. Terrifié par le réveil du croissant chiite, ulcéré par le manque de courage de Barack Obama et prêt à toutes les alliances pour protéger la monarchie des élans du Printemps arabe, Bandar ne pouvait pas être celui de la stabilisation.

L’échec syrien

En marge de la conférence de Genève, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Damas, Robert Ford, expliquait à ses supplétifs de l’opposition syrienne en exil que «le plan Bandar n’existe plus». Le prince, dit-il alors, «se trouve aux Etats-Unis pour des soins médicaux. Il ne reviendra pas de sitôt. Il souffre d’un tassement de vertèbres douloureux. Il est épuisé, il a besoin d’une longue période de repos». Son successeur apparaît quelques jours plus tard à Washington, où se réunissent pendant deux jours les chefs des services secrets des pays occidentaux et arabes soutenant l’opposition syrienne. L’Arabie saoudite est représentée par le prince Mohammad Ben Nayef, adoubé par l’Administration Obama (voir ci-dessous).

Le dossier syrien passe des mains de l’architecte de la rébellion jihadiste contre le régime de Bachar el-Assad à celles du ministre de l’Intérieur, chargé de la lutte antiterroriste. Le camouflet saute aux yeux. En 2011, lorsque Bandar présente Lire le reste de cette entrée »

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Attaques systématiques contre l’Armée libanaise

Posted by jeunempl sur mars 21, 2014

Mediarama

Soutien à l'Armée LibanaiseL’Armée libanaise est considérée par une majorité de Libanais, une grande partie de la classe politique et par la communauté internationale, comme le dernier rempart contre l’installation du chaos généralisé dans le pays. Elle est sur tous les fronts, du Nord au Sud en passant par la Békaa, et s’emploie à circonscrire les incidents et empêcher qu’ils ne se propagent dans toutes les directions. Son rôle fondamental dans la préservation d’un minimum de stabilité en ces temps difficiles n’empêche pas qu’elle soit la cible de virulentes critiques de la part de certains hommes politiques et de violentes attaques de la part de miliciens.

Alors que l’armée s’efforce de rétablir le calme dans la ville meurtrie de Tripoli, le député du Courant du futur, Khaled Daher, l’a qualifié, jeudi, «d’injuste», remettant en cause sa loyauté, son dévouement et son patriotisme. Cette charge lui a valu une réplique du président de la Chambre, Nabih Berry, qui lui a dit: «Ton armée a toujours raison, même si elle est injuste». Cela n’a pas empêché M. Daher de poursuivre sur sa lancée, en dépit des protestations des députés du Courant patriotique libre. Son collègue au sein du même bloc parlementaire, Ahmad Fatfat, n’a pas été plus tendre envers l’institution militaire.

Quelques heures à peine après cette agression verbales sous le dôme du Parlement, les miliciens ont pris la relève dans les rues de Tripoli, où l’armée est attaquée systématiquement depuis plusieurs jours. Le plus grave est que pour la deuxième fois en trois jours, une patrouille militaire a été la cible d’une bombe actionnée à distance. Un communiqué de l’armée a indiqué qu’à l’aube du vendredi, une bombe a explosé sur l’autoroute de Bahsas-Tripoli, loin des lignes de démarcations traditionnelles entre Bab el-Tebbané et Jabal Mohsen, lors du passage d’une patrouille. L’explosion n’a pas fait de victimes mais a endommagé un véhicule militaire et provoqué des dégâts matériels dans les voitures garées aux alentours. Quelques heures plus tôt, dans la matinée de jeudi, une patrouille avait été visée par l’explosion d’une autre bombe, au niveau de la chambre du Commerce et d’Industrie de Tripoli, causant uniquement des dégâts matériels.

Une position de l’armée, sur le rond-point Abou Ali, a en outre été visée par deux roquettes de type RPG7.
Plusieurs autres postes militaires ont été visés par des rafales d’armes automatiques et des tirs de francs-tireurs. Depuis le début de ce 20ème round de violences à Tripoli, un militaire a été tué et plusieurs dizaines d’autres blessés par les miliciens partisans des rebelles syriens, encouragés par des prêches et des discours extrémistes de Lire le reste de cette entrée »

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Réfugiés syriens : l’UE accorde 70 millions d’euros supplémentaires au Liban

Posted by jeunempl sur octobre 21, 2013

Le Commerce du Levant

Refugiés syriens au LibanLes ambassadeurs à Beyrouth des pays membres de l’Union européenne se sont engagés à accorder 70 millions d’euros supplémentaires au Liban pour faire face au défi que pose l’afflux massif de Syriens.

« 70 millions d’euros supplémentaires seront alloués par l’office humanitaire de la Communauté européenne (ECHO) au Liban afin d’aider les réfugiés les plus pauvres lors de la saison hivernale », a déclaré l’ambassadrice de l’UE Angelina Eichhorst.

Ce soutien devra s’étendre de novembre 2013 à mars 2014 et concernera 90.000 familles vivant à plus de 500 mètres d’altitude et 10% des familles dans le besoin vivant sous les 500 mètres d’altitude.

« Nous déployons tous les efforts pour répondre aux besoins des Libanais et des réfugiés, à travers une aide humanitaire d’urgence et le développement de l’infrastructure et des services de base », a-t-elle ajouté. « Les institutions européennes et les pays membres de l’UE ont déjà accordé plus de 500 millions d’euros au Liban pour faire face au poids de la crise syrienne sur le pays », a encore souligné Mme Eichhorst.

Le chef de l’Etat Michel Sleiman avait fustigé le manque de soutien de la communauté internationale au Liban pour faire face à la crise des réfugiés syriens sur son sol.

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