Posted by dodzi sur mars 13, 2009
Le Figaro
«J'ai voulu essayer de comprendre pourquoi la chute du mur de Berlin n'avait pas produit les effets désirés. Ce livre est ma manière de tirer la sonnette d'alarme», explique Amin Maalouf, ici dans son appartement parisien.
L’écrivain franco-libanais, Prix Goncourt en 1993 pour Le Rocher de Tanios, délaisse le roman le temps d’un essai. Dans Le Dérèglement du monde (Éditions Grasset), il dénonce l’épuisement simultané des civilisations occidentale et arabo-musulmane, mais veut encore croire en la possibilité d’un monde meilleur.
Le savoir n’a jamais été une valeur prise à la légère dans la famille d’Amin Maalouf. L’écrivain rappelle volontiers cette anecdote. Dans les années 1930, sa grand-mère, devenue veuve, quitta le village de montagne où elle vivait pour s’installer à la porte de l’université de Beyrouth. Elle voulait que ses six enfants s’habituent au lieu qu’ils fréquenteraient plus tard. Pari tenu. Le père d’Amin Maalouf y enseigna lui-même. L’un des plus beaux souvenirs d’enfance de l’écrivain remonte à ce jour de Noël où les élèves du professeur chantèrent devant sa fenêtre pour le remercier de les instruire.
Cet appétit de connaissance et de compréhension n’a jamais quitté Maalouf, l’auteur de Léon l’Africain et du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993), qui vit et publie en France depuis 1976. C’est dans son appartement parisien, où l’Orient déploie discrètement ses charmes décoratifs, qu’il évoque ses trois années passées à amasser des informations pour Le Dérèglement du monde, son dernier essai. Il aura auparavant pris le soin de servir le café, en recommandant les délicieux biscuits au sésame que l’on trouve normalement à Damas et que lui a dénichés dans une épicerie parisienne. Une pointe de douceur avant d’aborder les choses qui inquiètent. Car, dans son essai, il n’y va pas par quatre chemins, dénonçant l’aveuglement et l’épuisement simultanés de la civilisation occidentale et du monde arabe. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur mars 23, 2008
Amin Maâlouf raconte l’histoire de sa tribu et autres nomadismes
(Le Matin Maroc – MOURIDE Abdelaziz)
«Je suis d’une tribu qui nomadise depuis toujours dans un désert aux dimensions du monde. Nos pays sont des oasis que nous quittons quand la source s’assèche, nos maisons sont des tentes en costume de pierre, nos nationalités sont affaire de dates ou de bateaux.Seul nous relie les uns aux autres, par-delà les générations, par delà les mers, par-delà le Babel des langues, le bruissement d’un nom…»
C’est de l’histoire de cette «tribu», celle des Maâlouf, et de son «nomadisme» qu’il est question dans ce livre. Une véritable odyssée, dont les personnages, des hommes et des femmes, qui ont réellement existé et ont fait partie de l’une des grandes familles chrétiennes du Mont Liban, alors, sous domination Othomane et dont les origines se perdent dans l’obscurité des siècles. Beaucoup de ses membres, dont la famille de l’auteur, sont restés au Liban, d’autres, des oncles, des tantes, des cousins et cousines ont émigré en Amérique, au Cuba, en Egypte, au Soudan ou en Australie. Lire le reste de cette entrée »
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