Posts Tagged ‘lecture’
Posted by jeunempl sur octobre 30, 2011
W. Fayoumi – RTBF
Le Salon du Livre francophone de Beyrouth a ouvert ses portes ce week-end au Biel (Centre international de conférences et de loisirs de Beyrouth), en plein centre de la capitale libanaise. Pour la 18è édition, et pendant neuf jours, c’est la Fédération Wallonie Bruxelles qui a été choisie comme invitée d’honneur. Vingt-cinq éditeurs et onze auteurs ont fait le voyage jusqu’au Liban.
Une file de visiteurs impatients se presse devant la table des dédicaces, à l’emplacement réservé pour la « Belgique – Wallonie-Bruxelles ». François et Luc Schuiten viennent d’ouvrir la programmation des artistes francophones belges au Salon.
« Awesome !« , s’exclame Tania, étudiante en 5è année de graphisme et de design. Son ami, Anthony, nous explique l’importance du travail des deux artistes francophones dans le domaine de l’architecture… dans un anglais parfait. Trois étudiants en illustration ne tarissent pas d’éloges sur l’œuvre dessinée de François Schuiten: « C’est un des plus grands !« , s’exclame Joseph. « Mais je ne savais pas s’il était Français ou Belge…« . Autant dire que le concept de « Belgique – Wallonie-Bruxelles« , choisi pour le Salon, ne parle pas à tout le monde.
Face à la grande visibilité des artistes français, l’Administrateur général des relations internationales Wallonie Bruxelles (WBI), Philippe Suinen, relativise: « Dans une culture mondialisée, il faut une vision universelle, et des créateurs cosmopolites. Et la Belgique et le Liban partagent une diversité culturelle, mais aussi une diversité dans la créativité qui vient de la différence« . D’où le manque de reconnaissance à l’étranger des artistes belges francophones ? Pour le patron du WBI, mais aussi de l’AWEX, également partenaire de la participation belge francophone au Salon, il s’agit de redéfinir le « branding » de la Wallonie et de Bruxelles ; redéfinition qui passe par le concept de cosmopolitisme et d’interculturalité.
Pas gagné ?
Pas sûr. Michel Choueiry, directeur d’une des deux plus importantes librairies francophones du pays, reconnaît la valeur des artistes de francophones de Belgique. « Dans nos recherches, nous ne nous focalisons pas sur des Marc Levy, ou des Paulo Coelho. On profite des salons pour dénicher des talents différents. On a rencontré Kitty Crowther (illustratrice et auteure belge pour enfants) à un salon… »
« On connaît bien la Belgique au niveau humoristique, parce qu’il n’y a pas de Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Culture & Société, Géneral, Relations Liban-Belgique/UE | Tagué: Artiste, Belge, Belgique, Beyrouth, Biel, Bruxelles, Choueiry, Crowther, Culture, Ecrivain, Fédération Wallonie-Bruxelles, Français, François Schuiten, francophone, Kitty Crowther, Langue, lecture, Liban, Libanais, Livre, Luc Schuiten, Michel Choueiry, Philippe Suinen, Salon du livre, Schuiten, Unesco, wallon, Wallonie Bruxelles, WBI | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur juillet 23, 2009
Cyberpresse – Sylvie St-Jacques
Aux deux tiers du Festival d’Avignon, où il est artiste associé cette année, Wajdi Mouawad sait déjà que cette expérience est un tournant dans sa carrière. Le festival marque en effet la fin de l’aventure du Sang des promesses. Et il la vit dans une sorte d’état de grâce…
«Je commence à savoir que je suis né au Liban», blague Wajdi Mouawad, qui est un peu et même beaucoup «partout», dans ce Festival d’Avignon, où il est artiste associé. Il y a eu la Cour d’honneur du Palais des papes, qu’il a occupée cinq soirs durant avec les 11 heures des trois premières pièces du cycle Le sang des promesses. Et ensuite Ciels, la quatrième et ultime portion de sa tétralogie.
Quand il n’est pas au théâtre le soir, son programme de jour est rempli d’une foule de rencontres avec le public, de collaborations artistiques (avec notamment Jane Birkin et la cinéaste Christelle Lheureux), d’émissions de radio…
Aux deux tiers du festival, Wajdi Mouawad évalue cette expérience comme un lieu déterminant dans sa trajectoire d’artiste. «C’est l’endroit où j’aurai Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur mars 18, 2009
Le Mague – François Xavier
« Le Liban raconté à ma fille » … Et plus largement, tout le Proche et Moyen-Orient peut s’associer au panorama culturel et religieux ici dressé face à vos yeux ébahis qui inviteront votre esprit à penser que vous lisez une fiction, une histoire un peu tirée par les cheveux afin de faire battre le cœur ; mais non, bien au contraire : ici, tout est vrai !
Et c’est bien là tout l’intérêt de ce livre qui nous plonge au plus profond de la société libanaise, avec ses antagonismes, ses paradoxes, ses merveilles et ses démences. Oui, il ne fait pas bon être une fille en Orient, et surtout dans la communauté musulmane ; et pas plus au Liban qu’ailleurs même si la vitrine semble donner une image plus conciliante du pays du cèdre.
Attention à l’image en Orient ! Tout n’est qu’image, apparence ou attitude et la violence de cette société tribale et patriarcale ne se voit pas, mais les mentalités sont dignes du Moyen Age. Une fille n’est rien, rien aux yeux de la loi, rien aux yeux de la société, rien aux yeux des parents qui ne rêvent que d’avoir un mâle, un héritier, un futur guerrier, en quelque sorte …
Alors qu’arrive-t-il à une jeune fille, dont le père est un éminent intellectuel musulman qui prône la laïcité en sa famille et la liberté pour ses enfants ? Comment appréhender le prix de cette liberté au pays des 17 communautés religieuses qui se regardent de biais et s’égorgent au moindre conflit ? Dans quelle mesure est-elle applicable cette liberté érigée en dogme, qu’elle soit sexuelle, amoureuse, politique, sociale ou religieuse ? Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Culture & Société, Géneral | Tagué: adolescence, adolescent, Amal, amour, athéisme, éthique, Beyrouth, bombardement, bordel, Christianisme, cocaïne, communisme, Coran, Darina al Joundi, Darina Joundi, Darine Joundi, Darwich, drogue, Droits de l'Homme, droits de la femme, droits des femmes, education, Enterrement, folie, FPLP, France, Guerre, Guerre civile, guerre civile libanaise, hezbollah, intellectuels, Islam, Israel, laïc, laicisme, Laicité, Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter, lecture, Liban, Liberté, liberté d'expression, liberté d'opinion, liberté de presse, Livre, Mahmoud Darwich, Mariage, milice, milice FL, Milices, milices phalangistes, Mohamed Kacimi, monde musulman, Mourabitoun, Moyen Orient, musulmans, Nina Simone, OLP, Palestine, Palestiniens, Phalangiste, Phalangistes, Politique, prostitution, réfugiés, Religion, Religions, Sabra et Chatila, Sabra-Chatila, Saint-Georges, sexualité, Société, Theatre | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur mars 13, 2009
Le Figaro

«J'ai voulu essayer de comprendre pourquoi la chute du mur de Berlin n'avait pas produit les effets désirés. Ce livre est ma manière de tirer la sonnette d'alarme», explique Amin Maalouf, ici dans son appartement parisien.
L’écrivain franco-libanais, Prix Goncourt en 1993 pour Le Rocher de Tanios, délaisse le roman le temps d’un essai. Dans Le Dérèglement du monde (Éditions Grasset), il dénonce l’épuisement simultané des civilisations occidentale et arabo-musulmane, mais veut encore croire en la possibilité d’un monde meilleur.

Le savoir n’a jamais été une valeur prise à la légère dans la famille d’Amin Maalouf. L’écrivain rappelle volontiers cette anecdote. Dans les années 1930, sa grand-mère, devenue veuve, quitta le village de montagne où elle vivait pour s’installer à la porte de l’université de Beyrouth. Elle voulait que ses six enfants s’habituent au lieu qu’ils fréquenteraient plus tard. Pari tenu. Le père d’Amin Maalouf y enseigna lui-même. L’un des plus beaux souvenirs d’enfance de l’écrivain remonte à ce jour de Noël où les élèves du professeur chantèrent devant sa fenêtre pour le remercier de les instruire.
Cet appétit de connaissance et de compréhension n’a jamais quitté Maalouf, l’auteur de Léon l’Africain et du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993), qui vit et publie en France depuis 1976. C’est dans son appartement parisien, où l’Orient déploie discrètement ses charmes décoratifs, qu’il évoque ses trois années passées à amasser des informations pour Le Dérèglement du monde, son dernier essai. Il aura auparavant pris le soin de servir le café, en recommandant les délicieux biscuits au sésame que l’on trouve normalement à Damas et que lui a dénichés dans une épicerie parisienne. Une pointe de douceur avant d’aborder les choses qui inquiètent. Car, dans son essai, il n’y va pas par quatre chemins, dénonçant l’aveuglement et l’épuisement simultanés de la civilisation occidentale et du monde arabe. Lire le reste de cette entrée »
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