Posted by jeunempl sur février 11, 2010
RPL France – Dr. Elie Haddad
La visite du Général AOUN et des cadres du CPL, avec d’autres leaders maronites, à Brad (en Syrie) pour célébrer les 1600 ans du décès de Saint Maroun ont fait couler beaucoup d’encres. A travers trois questions clés, nous tentons d’apporter des éléments de réponse qui permettront à chacun de saisir le fond de l’action menée par le parti Aouniste et son leader.
Pourquoi le CPL célèbre l’anniversaire du décès de Saint Maron ?
Le symbole que représente Saint Maron, par ses origines, sa vie et son parcours est très fort et doit être très instructif pour les libanais et les chrétiens en particulier. Il était attaché à sa terre, amoureux de la liberté et adepte d’une relation verticale avec le Créateur, ce qui a façonné pendant des années le mode de vie et les convictions de la communauté chrétienne, tant au Liban que dans la région.
Or, l’histoire récente de cette communauté, a montré qu’elle est à la recherche d’une appartenance, en quête d’une stabilité, ayant l’impression d’être étrangère chez elle, avec un permanent désir de partir, d’immigrer.
Ceux qui restent se sentent fragilisés et en déphasage avec leur milieu.
Quelques uns ont tenté de s’accrocher à l’occident en le prenant pour le bouclier capable d’assurer une protection rêvée. C’est certainement le vestige d’une histoire ancienne complètement révolue. Car nous savons parfaitement que l’occident en général, et l’Europe en particulier ne feront plus jamais de croisades pour sauver Jérusalem. Ces pays sont devenus, pour la plupart, profondément laïcs et tellement loin (et probablement tant mieux) de leur histoire religieuse guerrière. Par ailleurs, ces pays sont guidés par leurs intérêts et n’iront jamais soutenir militairement une communauté, encore moins pour des raisons d’appartenance religieuse.
D’autres ont été encore plus malins et ont tenté de créer leur profondeur stratégique en se tournant vers le sud, vers Israël. L’expérience de 1982 devrait être en soi suffisamment édifiante pour calmer toute éventuelle ardeur de Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur mars 13, 2009
Le Figaro

«J'ai voulu essayer de comprendre pourquoi la chute du mur de Berlin n'avait pas produit les effets désirés. Ce livre est ma manière de tirer la sonnette d'alarme», explique Amin Maalouf, ici dans son appartement parisien.
L’écrivain franco-libanais, Prix Goncourt en 1993 pour Le Rocher de Tanios, délaisse le roman le temps d’un essai. Dans Le Dérèglement du monde (Éditions Grasset), il dénonce l’épuisement simultané des civilisations occidentale et arabo-musulmane, mais veut encore croire en la possibilité d’un monde meilleur.

Le savoir n’a jamais été une valeur prise à la légère dans la famille d’Amin Maalouf. L’écrivain rappelle volontiers cette anecdote. Dans les années 1930, sa grand-mère, devenue veuve, quitta le village de montagne où elle vivait pour s’installer à la porte de l’université de Beyrouth. Elle voulait que ses six enfants s’habituent au lieu qu’ils fréquenteraient plus tard. Pari tenu. Le père d’Amin Maalouf y enseigna lui-même. L’un des plus beaux souvenirs d’enfance de l’écrivain remonte à ce jour de Noël où les élèves du professeur chantèrent devant sa fenêtre pour le remercier de les instruire.
Cet appétit de connaissance et de compréhension n’a jamais quitté Maalouf, l’auteur de Léon l’Africain et du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993), qui vit et publie en France depuis 1976. C’est dans son appartement parisien, où l’Orient déploie discrètement ses charmes décoratifs, qu’il évoque ses trois années passées à amasser des informations pour Le Dérèglement du monde, son dernier essai. Il aura auparavant pris le soin de servir le café, en recommandant les délicieux biscuits au sésame que l’on trouve normalement à Damas et que lui a dénichés dans une épicerie parisienne. Une pointe de douceur avant d’aborder les choses qui inquiètent. Car, dans son essai, il n’y va pas par quatre chemins, dénonçant l’aveuglement et l’épuisement simultanés de la civilisation occidentale et du monde arabe. Lire le reste de cette entrée »
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