Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Message d’espoir d’une infirmière immigrante

Posted by jeunempl sur avril 6, 2009

(Canoe – Infos)

L’une des meilleures infirmières du Québec vient du Liban. Gladys El- Helou a battu la majorité des quelque 2000 autres candidats lors de l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, l’automne dernier.

«Je ne m’attendais pas du tout à ça», dit l’infirmière de 46 ans qui est arrivée au Québec en 2007. Si elle accepte de parler de son parcours hors de l’ordinaire, c’est pour lancer un message d’espoir aux infirmières immigrantes.

«Au début c’était difficile et stressant. Je me suis dit : ‘Soit je laisse tomber ma profession, soit je me bats pour elle’», raconte celle qui travaille maintenant auprès des femmes atteintes de cancer du sein, à l’Hôpital général juif (HGJ). L’infirmière a quitté son pays d’origine avec son mari pour offrir un avenir différent à ses trois enfants, âgés de 12, 19 et 21 ans. Ils ont choisi le Québec à cause de la langue et du fait qu’il y avait de bonnes opportunités d’étude pour les enfants.

Pénible retour aux études

Inscrite pour un stage de six mois au Cégep du Vieux-Montréal, avant de passer l’examen de l’Ordre, Gladys El-Helou, a dû travailler dur pour arriver à ses fins. «Ce n’est pas comme à 18 ans, quand tu n’as pas de soucis. Ce n’est pas évident de se remettre aux études avec l’âge», soutient-elle.

Durant cette période moins rose, elle a pu compter sur le support d’une bonne amie qu’elle a connue ici. Le soutien des collègues de classe, eux aussi immigrants, lui a également permis de passer au travers.

Une fois son permis de pratique en poche, elle a décroché un emploi au Centre du cancer Segal de l’HGJ. Elle rencontre les patientes et les oriente vers les protocoles de recherche les plus appropriés à leur situation.

Un emploi de rêve qu’elle n’aurait jamais cru possible. «Ici, l’infirmière a vraiment sa place. Je travaille en collaboration avec les médecins. C’est très différent du Liban», estime-t-elle.

Durant ses années au Moyen-Orient, elle a notamment enseigné aux jeunes. Ses talents de professeur lui servent maintenant à former de futures infirmières provenant de l’étranger. «Je redonne un peu de ce qu’on m’a donné», conclut-elle.

La première place à l’examen de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec de l’automne dernier, a été décrochée par Mélanie Côté.

Une Réponse to “Message d’espoir d’une infirmière immigrante”

  1. Pamela kamar said

    Mme gladys.,s’il vous plait est ce que vous pouvez me donner ton E.mail pour vous posez des questions a propos de la vie a canada?je suis une infirmiere diplomée.merci

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