Les pilotes de la compagnie nationale libanaise Middle East Airlines (MEA) ont voté lundi en faveur d’une grève de 48 heures pour protester contre le licenciement d’un collègue malade du cancer.
Fadi Khalil, chef du syndicat des pilotes, a déclaré à l’AFP que l’arrêt de travail serait en vigueur de 20H00 GMT ce lundi à 20H00 GMT mercredi et affectera tous les vols.
La grève a été décidée pour protester contre la décision de mettre fin au contrat d’un collègue, un commandant de bord qui a travaillé 38 ans pour la MEA, dès son départ en congé maladie, explique M. Khalil.
Les pilotes demandaient que leur collègue soit, conformément à la loi, payé 75 jours en temps complet et 75 jours en temps partiel, explique-t-il, précisant que la MEA offrait des indemnités mais hors du cadre de la loi.
Mais le PDG de la MEA, Mohamed El-Hout, a rejeté l’appel à la grève qu’il a jugé illégal et arbitraire, affirmant que le conseil de direction de la compagnie devait tenir une Lire le reste de cette entrée »
C’est un lieu chargé de mémoire, qui témoigne de tout un pan de l’histoire, qui possède ses propres vestiges, qu’a choisi le CCCL (The Children’s Cancer Center of Lebanon) pour organiser son gala annuel le 8 septembre. Couvrant 62 000 m2, l’ancienne gare ferroviaire de Beyrouth porte toujours les marques de son passé…
C’est au cœur de Mar Mikhaël, à Beyrouth, au sein de la gare ferroviaire où plus aucun train n’a sifflé depuis des lustres, que le célèbre pianiste et compositeur argentin Raul Di Blasio et son orchestre feront entendre leurs instruments et que le groupe Sin Sin pointera les petits travers des politiciens à travers des sketches corrosifs et des chansons déjantées, et ce au cours de la soirée annuelle organisée le 8 septembre par le CCCL (The Children’s Cancer Center of Lebanon). Les fonds récoltés permettront de financer les soins médicaux pour éradiquer le cancer des enfants démunis. Grâce à la générosité des donateurs, 760 gosses ont pu être traités ces dernières années, et 80 % d’entre eux, après une longue traversée, sont considérés comme guéris. Mais le fléau continue de frapper : aujourd’hui, 70 nouveaux malades ont besoin de votre aide. Le coût du traitement s’élève à 40 000 dollars par an et par patient. En soutenant le CCCL, vous leur donnez espoir et vie.
Ce sera, par ailleurs, l’occasion de découvrir le site de l’ancienne gare où, depuis quelques jours, les ouvriers s’activent à arracher les herbes et les ronces qui encombrent les allées ; à pulvériser d’insecticide pour éloigner les insectes volants ; à construire une plateforme en bois et la recouvrir d’une moquette, et ce pour éviter un « vautrage » à l’horizontale, et potentiellement abîmer les chaussures! Car, reconvertie en siège de la Direction générale de l’OCFTC, l’ancienne gare n’en est pas moins abandonnée. Offrant un magnifique espace de 62 000 m2 laissés en friche, son déclin a laissé la place à un site figé, une Pompéi à la libanaise, où de petits monstres en fonte, datant de la fin des années 1800, émergent d’une végétation envahissante. Derrière un épais voile d’arbres, on distingue les vestiges des engins ferroviaires et des wagons rouillés, déglingués, criblés d’impacts de balles. Au pied d’une tour à refroidissement, une locomotive à vapeur, relique de l’épopée Beyrouth-Damas, est Lire le reste de cette entrée »
Ces dernières années, Beit Mery a vu pousser une nouvelle forêt. A la place des pins: des émetteurs de télévision. Un vrai cauchemar pour les habitants.
Des câbles électriques qui encombrent la vue, des antennes qui s’élèvent au-dessus des immeubles, à coté des arbres, près des écoles… Ces pylônes sont partout. A plus de 800m d’altitude, Beit Mery offre une vue imprenable sur Beyrouth et ses banlieues. Emplacement idéal pour les émetteurs de la LBCI et la MTV, deux des grandes chaînes possédant des antennes dans cette localité.
Cette jungle a commencé à pousser pendant la guerre civile, le conseil municipal étant alors incapable de faire son travail de régulation.
«Beit Mery est le village le plus touché par la pollution électromagnétique au Moyen-Orient», annonce avec certitude Antoine Maroun, président de la municipalité de Beit Mery. «Nous avons exigé à plusieurs reprises le déplacement de ces antennes vers un endroit inhabité. Mais en vain», précise-t-il. La LBCI, elle, indique que ses émetteurs ont Lire le reste de cette entrée »
« Un dossier dangereux, encore inconnu par la plupart des gens… Récemment dévoilé, il semble n’avoir pas capté l’attention de tous les Libanais, bien qu’il soit d’ordre vital. Ce dossier stagne sous le joug du dossier gouvernemental et des crises économiques et sociales, locales et régionales. C’est un danger à la santé humaine et requiert une solution radicale ».
C’est ainsi que le ministre sortant de l’Environnement, Antoine Karam, définit « l’usage arbitraire des pesticides agricoles qui causent des maladies cancérigènes ».
Levant le jour sur ce dossier, il révèle à notre site « Elnashra.com » que des études expérimentales ont confirmé l’ampleur de ce danger. Une mobilisation immédiate s’avère nécessaire pour la lutte contre ce danger, surtout que ses symptômes tardent à apparaître. « Ce sujet serait beaucoup plus dangereux que la grippe porcine », dit Karam.
100% des courgettes contiennent des résidus de pesticides cancérigènes
« L’étude expérimentale a porté sur plusieurs genres de fruits et de végétaux, cultivées dans différentes régions libanaises. Des résidus de pesticides ont été détectés dans la majorité des cultures, à des doses dépassant les normes internationales », explique le ministre. « 40% en moyenne des cultures contiennent des résidus de pesticides, mais qui varient selon les régions: 39% des cultures à Akkar sont contaminés, 17% au Chouf, 26% à Iklim-al-Kharroub, 50% dans les zones proches de Beyrouth, et 58% au Liban Sud », ajoute-t-il. Et de poursuivre: « Le taux de contamination varie également d’une culture à l’autre: 40% des fraises renferment des résidus de pesticides, 32% des oranges, 30% des tomates, 49 des concombres, 14% des citrons, 33% des prunes, et … 100% des courgettes!!! »
Encore plus étonnant! Karam rapporte que cette étude a montré la présence de pesticides agricoles dont l’usage est prohibé au niveau international. Ils ne doivent pas, par conséquent, parvenir jusqu’au Liban.
Selon le ministre Karam, le problème concerne les quantités appliquées, les matières actives, et les durées de prévention. « Il faut tenir compte de la durée de prévention mentionnée sur l’emballage de chaque pesticide: c’est la période qui doit séparer la date de récolte de celle de la Lire le reste de cette entrée »
Pas de législation, pas d’infrastructure, le Liban est aujourd’hui incapable de faire face aux graves problèmes causés par l’absence de traitement des piles usagées, et cette situation va aller en s’aggravant.
Les piles représentent un danger immédiat qui touche le monde entier et en particulier le Liban. En effet, les batteries contiennent des substances toxiques et polluantes très dangereuses. Leur usage ne présente aucun risque. En revanche, lorsque la pile est à plat les problèmes commencent.
Métaux lourds
Qui d’entre vous ne jette pas ses piles usagées dans une poubelle ordinaire ? Rien d’étonnant puisqu’au Liban une pile est traitée comme n’importe quel autre déchet. Depuis notre poubelle, elle va rejoindre le camion des éboueurs puis une décharge au creux d’une vallée, en bord de mer… Là, elle va lentement se décomposer à nos risques et périls.
Or une pile contient de l’eau (15 a18%) et… du cadmium, du mercure, du lithium, du plomb, du manganèse et autres métaux.
Donc lorsqu’elle se désagrège, la pile usée libère tous ses métaux hautement toxiques.
Si elle est dans le sol, elle va aller le polluer et avec lui tous les végétaux qui y vivent et même les animaux. Dans l’eau, même phénomène. Dans ces conditions, il ne fait pas bon pêcher et consommer du poisson.
Enfin, si on cherche à détruire les piles usées en les brûlant, des gaz très néfastes s’en dégagent. On le voit bien, notre santé est Lire le reste de cette entrée »
L’une des meilleures infirmières du Québec vient du Liban. Gladys El- Helou a battu la majorité des quelque 2000 autres candidats lors de l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, l’automne dernier.
«Je ne m’attendais pas du tout à ça», dit l’infirmière de 46 ans qui est arrivée au Québec en 2007. Si elle accepte de parler de son parcours hors de l’ordinaire, c’est pour lancer un message d’espoir aux infirmières immigrantes.
«Au début c’était difficile et stressant. Je me suis dit : ‘Soit je laisse tomber ma profession, soit je me bats pour elle’», raconte celle qui travaille maintenant auprès des femmes atteintes de cancer du sein, à l’Hôpital général juif (HGJ). L’infirmière a quitté son pays d’origine avec son mari pour offrir un avenir différent à ses trois enfants, âgés de 12, 19 et 21 ans. Ils ont choisi le Québec à cause de la langue et du fait qu’il y avait de bonnes opportunités d’étude pour les enfants.
Pénible retour aux études
Inscrite pour un stage de six mois au Cégep du Vieux-Montréal, avant de passer l’examen de l’Ordre, Gladys El-Helou, a dû Lire le reste de cette entrée »
BEYROUTH – Elie Saab a lancé une série limité de blouses noires pour soutenir le combat contre le cancer du sein dans le cadre de l’initiative internationale « Breast Friends ». Les blouses sont disponibles au prix unitaire de 150$ à l’ABC Ashrafieh jusqu’à la fin du moi d’octobre, mois internationale de la sensibilisation au cancer du sein. Toutes les recettes de la vente iront aux groupes libanais de soutien du cancer dont Faire Face et la Fondation May Jallad.
Elie Saab a perdu sa sœur Mona a cause du cancer et la lutte contre ce fléau est une cause qui lui tient à cœur. Il espère que son initiative viendra en aide aux patients atteint et transmettra aussi le message que le dépistage précoce peut sauver des vies. C’est la 7e année consécutive que Hoffman-La Roche mène au Liban une campagne de sensibilisation au cancer du sein.