Natasha Metni – L’Hebdo Magazine
Peu après les célébrations explosives de l’année 2015, le climat se met de la partie. C’est au tour de la tempête Zina de déferler sur le Liban, apportant avec elle froid, neige, pluie et vent violent.
Vents violents, chutes de neige et inondations ont perturbé le Liban et quelques pays de la région. Les autorités libanaises ont suspendu, mardi, durant une heure, le trafic aérien à l’Aéroport international de Beyrouth. Le ministre de l’Education, Elias Bou Saab, a décidé la fermeture des écoles privées, publiques et techniques, mercredi, en raison de la tempête baptisée Zina, touchant le Liban, ainsi que plusieurs pays du Moyen-Orient, selon l’Agence nationale d’informations (Ani). Le ministre a toutefois laissé les universités «prendre la décision adéquate concernant la suspension ou non des cours».
Selon les pronostics de Abdel-Rahman Zawawi, chef du département de météorologie à la direction de l’aviation civile au Liban, la vitesse du vent a atteint les 90 km/h dans la nuit du lundi à mardi surtout au nord du Liban. La neige est tombée à une altitude de 1 400 mètres formant une couche blanche de 60 cm d’épaisseur sur la région des Cèdres et pourrait arriver à 130 cm durant et après la tempête dans la même région.
L’arrivée de Zina, annoncée depuis la Grèce, a été accompagnée, mardi, d’une baisse des températures, d’orages, de vents forts et de neige à partir de1 200 m d’altitude le matin et de 800 m d’altitude le soir. Les températures sont descendues à 4 degrés sur les côtes nord du pays. La mer est particulièrement démontée avec des vagues de trois à quatre mètres de hauteur. Une montée qui a notamment ravagé l’ancien port historique de Lire le reste de cette entrée »