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Amin Maalouf succède à Claude Lévi-Strauss à l’Académie française

Posted by jeunempl sur juin 23, 2011

Sabine Audrerie – La Croix

L’écrivain chrétien libanais, défenseur de la tolérance entre les religions et les cultures, a été élu jeudi 23 juin à l’Académie française au fauteuil de Claude Lévi-Strauss, par 17 voix sur 24 votants.

Originaire de multiples patries, de cœur et d’hérédité, le Libanais francophone Amin Maalouf a obtenu jeudi 23 juin la reconnaissance de ses pairs écrivains dans son pays d’adoption. Après le prix Goncourt et plusieurs récompenses littéraires, il est reçu à l’Académie française, où il fut postulant deux fois avant cette élection, en 2004 et 2007.

Il siégera au fauteuil (N° 29) d’un autre arpenteur du monde, Claude Levi-Strauss, décédé en octobre 2009. Il a été élu au premier tour de scrutin avec 17 voix sur 24 votants, contre 3 voix au philosophe Yves Michaud, 2 bulletins blancs et 2 bulletins marqués d’une croix (vote d’opposition).
Né le 25 février 1949 à Beyrouth, dans une famille chrétienne, Amin Maalouf est l’auteur de sept romans, de livrets d’opéra et de plusieurs essais, dont Les identités meurtrières , paru en 1998, où il menait une réflexion sur les notions d’identité et d’appartenance, en corrélation avec la langue.

En octobre 2010, il avait reçu le prix Prince des Asturies pour les lettres, récompense la plus prestigieuse en Espagne, dotée de 50 000 €, et en mars dernier il avait été le seul écrivain français sélectionné pour le Man International Booker Prize.

« CONSTANTINOPLE EST UNE DE MES PATRIES ORIGINELLES »

Alors que la ville de Beyrouth, où il a grandi, est quasiment absente de son œuvre, ce sont les montagnes et le village de Machrah, où il demeurait l’été, deux à trois mois par an, qui l’ont nourrie. C’est là que son imaginaire se construit, lié à une histoire et une nostalgie familiales pour ce village où le grand-père d’Amin Maalouf (dont le propre père avait été directeur d’école, vers 1870) avait fondé une école universelle, ouverte aux filles et aux garçons de toutes confessions, laquelle serait dirigée plus tard par sa femme, fille d’un prédicateur presbytérien.

Ce sont ces racines, multiples, et l’influence de ces lieux (Le Caire, Istanbul, Machrah) que l’écrivain évoque dans Le Rocher de Tanios  (Prix Goncourt 1993) et dans Origines  (2004) : une tradition anglophone et protestante du côté paternel, où existent pourtant des racines catholiques, et une famille Lire le reste de cette entrée »

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