(L’Orient le Jour – Suzanne Baaklini)
Les émigrés d’origine libanaise dans le monde se sont souvent illustrés dans des domaines très divers, et la recherche scientifique en fait partie. Michel Ghanem est l’un d’eux : ayant suivi des études d’agronomie au Liban, il est aujourd’hui président du corps scientifique de l’Université catholique de Louvain. Avec son équipe, il est l’auteur d’une découverte majeure dans le domaine de l’agriculture, surtout pour des pays comme le nôtre, vulnérable à la sécheresse : celle de rendre les plantes plus résistantes à la salinité excessive. Voici le compte rendu de l’interview que nous a accordée ce scientifique de haut niveau, qui, malgré les années d’exil, porte toujours le Liban dans son coeur.
Q- Pourriez-vous nous donner une idée plus exacte de votre parcours ?
R- « Je suis ingénieur agronome diplômé de l’Université Saint- Joseph de Beyrouth, sorti de l’École supérieure d’ingénieurs d’agronomie méditerranéenne (Esiam). J’ai terminé mes études en 2001, et j’étais major de promotion. Mon mémoire de fin d’études portait sur l’introduction de la culture de l’ananas (Ananas comosus L.) au Liban sous la direction du Pr Pierre Wittouck (à la fois professeur à l’USJ et à l’UCL, Belgique). À la fin de mes études, j’ai travaillé pendant un an à la Chambre de commerce internationale (ICC). Soutenu par le Pr Wittouck, j’ai réussi à décrocher une bourse pour poursuivre mes études à l’Université catholique de Louvain (UCL, Belgique), où j’ai obtenu mon DEA en Lire le reste de cette entrée »