Nasrallah a affirmé dans un discours diffusé en direct sur Al-Manar (la chaine télévisée du Hezbollah) que « selon certaines informations, le gouvernement de Bahreïn a voulu expulser des Libanais. Nous voyons cela comme un comportement digne du Moyen Age et qui montre l’intolérance du gouvernement de Bahreïn. »
« Je demande au Gouvernement de Bahreïn ne pas commettre ce faux-pas, qui de toute façon ne mènerait à rien et ne ferait que compliquer une situation déjà complexe. »
« Les Libanais qui sont à Bahreïn et dans les Etats du Golfe n’ont rien à voir avec notre position politique et notre comportement, et ne peuvent donc pas être punis, » a-t-il ajouté.
Il a souligné en même temps que « s’ils croient qu’en mettant la pression sur les Libanais à Bahreïn ou sur leurs biens, ils nous pousseront à ajuster notre position politique (…), ils font erreurs et ceci ne fait qu’accroître notre détermination. »
Le royaume de Bahreïn a récemment été le cadre d’un vaste mouvement de protestation populaire réclamant des réformes politiques, dirigé notamment par les chiites, qui constituent une grande partie de la société de ce pays dirigé par une royauté sunnite. La violente répression des manifestations a entraîné le décès de 24 personnes, y compris des membres des forces de sécurité.
Le 19 mars, Hassan Nasrallah avait appelé les dissidents à Bahreïn à maintenir leurs revendications pour parvenir à « la victoire sur les tyrans. » Lire le reste de cette entrée »