La deuxième centrale électrique flottante turque, Orhan Bey, devrait appareiller le 5 août au Liban. La barge devrait alimenter le réseau électrique libanais avec 136 MW.
Orhan Bey était attendu au Liban le 27 juin. Elle rejoint l’autre barge Fatmagül Sultan reliée depuis le 4 avril au réseau national et qui l’alimente avec 188 MW. Les deux navires appartiennent au groupe turc Karadeniz Holding.
Fatmagül Sultan avait connu une avarie de plusieurs semaines mettant à l’arrêt toute production électrique. La commission de la Cour des comptes chargée d’enquêter sur l’affaire de la barge turque Fatmagül Sultan accuse dans son rapport préliminaire la société turque propriétaire du navire d’être responsable des avaries qui ont mené à l’arrêt total de son fonctionnement.
La centrale électrique flottante Fatmagül Sultan appartenant au groupe turc Karadeniz Holding a repris sa production. Ce navire qui devait alimenter le réseau électrique libanais avec 188MW était à l’arrêt depuis fin avril en raison, selon l’entreprise turque, d’un défaut de carburant.
Fatmagül Sultan, Electricité du Liban (EDL) et le ministère de l’Energie et de l’Eau ont réussi à trouver une solution pour restaurer la production. EDL s’apprête à fournir un nouvel apport en fuel conforme à la demande de Fatmagül Sultan et cela sans coût supplémentaire pour le gouvernement selon les termes du contrat.
Deux ans après la proposition du ministre de l’Energie et de l’Eau Gébran Bassil, l’Etat libanais a accompli, après de longues tergiversations, ce qu’il devait faire.
Le premier navire producteur d’électricité arrivera au large de Beyrouth en avril 2013, après que le Liban eut versé à la compagnie turque Karadeniz la somme qu’il devait au titre des frais d’exploitation des navires-générateurs.
Le ministère des Finances a transféré le montant à Électricité du Liban (EDL), qui a payé à Karadeniz mercredi dernier. Le deuxième navire producteur d’électricité devrait arriver en juin 2013.
Alors que le premier bateau était supposé arriver au Liban le 11 novembre, le ministre Bassil a imputé le retard aux lenteurs gouvernementales en matière de déblocage des fonds nécessaires pour payer l’entreprise turque. M. Bassil a signé en juillet dernier avec la société turque Karadeniz le contrat pour l’exploitation de centrales flottantes. Ce projet devrait permettre d’augmenter la production d’électricité au Liban de 270 mégawatts.
La chaleur est oppressante dans ce petit bureau d’une société de pèlerinage, à Hay Selloum, l’un des quartiers les plus populaires et les plus peuplés de la banlieue sud de Beyrouth. Visages fermés, les proches des otages libanais enlevés par des rebelles en Syrie en mai hésitent d’abord à parler. Jeudi 23 août, ils ont rencontré pour la première fois le ministre de l’intérieur, Marwan Charbel. Celui-ci, en visite à Ankara quelques jours plus tôt, s’est dit « optimiste » quant au sort des otages.
Les familles des onze Libanais de confession chiite kidnappés par des rebelles dans le nord de la Syrie, par laquelle ils transitaient, de retour d’un pèlerinage en Iran, n’ont cessé de dénoncer le manque d’implication de l’Etat libanais pour parvenir à la libération des otages. L’annonce de la relaxe des otages, peu après leur enlèvement, s’était soldée par un fiasco.
Le désespoir des proches, depuis le kidnapping, s’est traduit par des protestations. Le 15 août, leur colère avait été exacerbée par la nouvelle erronée diffusée par des médias libanais, affirmant que plusieurs otages avaient été tués lors du bombardement d’Azzaz (nord de la Syrie) par les forces syriennes. [Note du MPLBelgique.org : nouvelle qui s’est à nouveau révélée être une désinformation organisée par la milice de l’Armée Syrienne Libre, avec une mise en scène dantesque d’Abou Ibrahim plein de ketchup pour simuler la scène.]
TIMIDES CHANGEMENTS
Aujourd’hui, les familles des otages, tout en restant réservées, ont le sentiment d’assister à de timides changements. Un comité de suivi a été mis en place par les autorités libanaises le 16 août. Surtout, estiment les proches, les contacts entre le Liban et la Turquie se sont multipliés au sujet des kidnappés. « Peut-être est-ce parce qu’il y a aujourd’hui un otage turc au Liban? », s’interroge l’un des proches. Ce ressortissant turc a été enlevé, en même temps que des citoyens syriens, le 15 août, par Lire le reste de cette entrée »
Reuters – Tom Perry(Juliette Rabat pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief)
Les hommes armés membres d’un clan chiite libanais qui ont kidnappé une vingtaine de personnes dans la nuit de mardi à mercredi ont déclaré jeudi qu’ils tueraient en premier l’otage turc si leur proche capturé par les rebelles syriens était malmené et qu’ils comptaient enlever davantage de citoyens turcs.
« Si Hassan (al Meqdad) est tué, le premier otage que nous tuerons sera le Turc », a déclaré à Reuters Maher al Meqdad, porte-parole du clan.
Le clan Meqdad assure qu’il cherche à faire pression sur l’Armée syrienne libre (ASL) afin que soit relâché Hassan al Meqdad en visant à la fois les rebelles de l’ASL et les ressortissants de la Turquie, l’un des principaux soutiens régionaux, avec l’Arabie saoudite, des insurgés syriens à majorité sunnite.
Le clan a indiqué mercredi qu’il détenait plus de 20 personnes en otage, dont un Saoudien, un Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Energie et des Eaux Gebran Bassil a signé vendredi le contrat des navires producteurs d’électricité avec la compagnie turque « Karadeniz » représentée par son propriétaire Orhan Karadeniz, effectuant un pas en avant pour l’amélioration de la situation de l’électricité au Liban et mettant terme à un bras de fer qui opposait, depuis mars, le Premier ministre Najib Mikati et le chef du CPL, le général Michel Aoun.
Le Premier ministre hésitait à approuver le projet des navires producteurs de courant pour des raisons de « vice procédural », une hésitation que le ministre Bassil avait interprété comme étant une obstruction volontaire à un projet qu’il a parrainé de bout en bout.
Les milieux du CPL reprochaient à M. Mikati de vouloir confier la mission de la production provisoire d’électricité à des sociétés appartenant à un membre de sa famille. Ce dernier répondait en contestant la procédure suivie par M. Bassil, ainsi que les prix proposés par les deux sociétés retenues au final par le ministre.
Ont assisté à la signature du contrat, outre MM. Bassil et Karadeniz, l’ambassadeur de Turquie Inan Ozyildiz, le directeur général de l’EDL Kamal Hayek et plusieurs personnalités concernées.
M. Bassil a applaudi la signature de ce contrat qui permet une augmentation de 270 MW dans la production du courant tout en Lire le reste de cette entrée »
Après presque cent ans de lutte pour la reconnaissance du génocide arménien, l’heure est venue de réclamer des réparations. Un nouvel angle pour contourner les obstacles de la juridiction internationale qui laisse à la diaspora arménienne tout entière un rôle à jouer. D’éminents juristes internationaux se sont penchés sur la question en fin de semaine dernière, à Antélias.
Ils étaient plus de 60 experts en matière de droit international et de génocide à avoir fait le déplacement jusqu’au Catholicossat de Cilicie à l’appel de sa sainteté Aram Ier, tous venus avec la ferme volonté de faire avancer la cause arménienne. Et pourtant, le début du séminaire fut marqué par un sentiment général de frustration: Dans un premier temps les juristes, ont réaffirmé le droit inaliénable des Arméniens à la justice, à la réparation et à la vérité sur les crimes commis par l’Empire ottoman, en 1915. Mais ils ont vite dressé la liste des obstacles qui jusqu’aujourd’hui empêchent le jugement préalable à la reconnaissance de l’acte de génocide. Selon les juristes, en l’absence de coupables, il faut faire jouer la loi en faveur des victimes. Ainsi faut-il cesser de focaliser les réflexions et les actions sur l’accusation de génocide.
Sans coupable pas de crime
«Un tribunal instituant le génocide arménien n’est plus possible, il est trop tard». Dès les premières heures, le ton est lancé par le Dr. Jacobs. «La Cour Internationale de Justice, si elle est habilitée à juger des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et de génocide comme ceux perpétrés sur les Arméniens en 1915, ne peut émettre de jugement, car les accusés sont morts». «L’Etat turc est le responsable des crimes de l’empire ottoman», démontrera par la suite le professeur Patrick Dumberry: il en est la continuation, comme convenu lors du traité de Lausanne en 1923. Mais il reste pour autant impossible de juger le gouvernement turc. Un tribunal pénal n’est compétent que sur la question de l’action du crime, et pas des conséquences.
L’impératif est vite fixé: il faut se pencher sur l’aspect continuel des crimes, seule issue possible à cette impasse de la juridiction internationale. Explorer les faits qui en Turquie sont la perpétuation du génocide de 1915. L’irréductible négation du génocide par l’Etat turc n’est-elle pas la continuation du crime? Elle se traduit dans les manuels scolaires et punit même la proclamation du génocide par l’article 301 du nouveau code pénal du pays. Membre du Conseil européen au même titre que l’Arménie, l’Etat turc pourrait dans ce cadre être amené à devoir se justifier pour Lire le reste de cette entrée »
C’était la foule des grands jours hier place des Martyrs, où des centaines d’Arméniens et de sympathisants ont manifesté contre la visite au Liban du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, exigeant de lui la reconnaissance par son pays du génocide commis contre les Arméniens il y a plus d’un siècle.
Les protestataires brandissaient force banderoles, sur lesquelles on pouvait notamment lire : « La définition de la paix pour la Turquie : génocide, massacre, déportation, annihilation »…
« Qu’il nous demande pardon d’abord ; ensuite, il viendra au Liban », déplore une Lire le reste de cette entrée »