Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Tunisie’

L’implication des grandes nations et leur responsabilité dans les évènements du Moyen-Orient

Posted by jeunempl sur août 19, 2013

Par Myrna Naoum-Ghazieff

[Note du MPLBelgique.org : cet article fut rédigé avant l’attentat de Roueiss. L’analyse reste néanmoins cohérente et permet d’apporter un regard en hauteur.]

Moyen OrientLes Etats-Unis ont récemment appelé à la fermeture de leurs ambassades dans les pays arabes, signe peut-être de leur engagement – qu’ils en soient les instigateurs ne surprendrait personne –  dans le processus d’ébranlement du Moyen-Orient afin de le reconfigurer à leur guise, modifier les frontières de certains pays et liquider les questions en suspens, en l’occurrence la question palestinienne. En créant le « creative chaos » dans la région sous l’appellation de « printemps arabe », déstabilisant les régimes en place garantissant ainsi l’installation du chaos total dans ces pays où sunnites et chiites peuvent s’entretuer à loisir, les quelques minorités telles les chrétiens d’Orient peuvent y périr également. L’Union Européenne fait montre d’un suivisme tragique et a fini par céder aux pressions israëlo-américaines en ajoutant le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. La Russie et la Chine ripostent verbalement et mollement.

Le printemps arabe

La situation est l’on ne peut plus grave en Egypte. Le 6 juillet à Sidi Gaber à Alexandrie des milices de M. Morsi ont balancé des enfants hostiles à ce dernier du haut d’un immeuble où ils s’étaient réfugiés. Ces mêmes milices ont tué deux jeunes femmes, elles aussi hostiles à M. Morsi l’une d’entre elles a reçu 122 coups de couteaux. Et bien d’autres exactions plus terribles les unes que les autres. Des combats des plus féroces, d’une sauvagerie innommable,  se déroulent en Syrie entre les forces du régime et les opposants. Ces derniers comptent dans leur rang outre l’ASL et l’opposition syrienne autochtone, des organisations extrémistes venues de tous les coins du monde, les groupes affiliés à Al-Qaïda, sont eux, formés en majorité de djihadistes non syriens. Ils gagnent en influence au sein de l’insurrection syrienne et cherchent depuis plusieurs mois à imposer leur autorité sur les zones tenues par l’opposition dans le nord de la Syrie et qui ont un tout autre projet que la démocratie. Est-il nécessaire de rappeler la triste réalité de l’Irak ? L’occident prend contre toute attente une position pro salafistes alors qu’il les combat ailleurs (aussi bien sur ses propres territoires qu’en Afrique). C’est à y perdre son latin ! Par ailleurs la création de cantons ou Emirats à caractère religieux (sunnite, chiite, chrétien éventuellement…) légitimera le caractère juif de l’Etat hébreu.

La particularité du Liban

Contrairement à son voisin syrien, à l’Egypte, la Lybie ou la Tunisie, Le Liban ne répond pas aux critères requis dans le processus américain de déstabilisation. Le slogan « Le peuple réclame la chute du régime » ne s’applique pas au pays du cèdre. Le seul moyen est d’exploiter sa fragilité confessionnelle et attaquer son mouvement de résistance car par ce biais l’on peut faire d’une pierre deux coups : neutraliser le Hezbollah et mettre définitivement un terme à l’influence de l’Iran dans la région.

L’heure est pour le moins très grave. L’oncle Sam a jeté les dés sans même savoir à quoi aboutira ce projet insensé et irresponsable. « Wait and see » est sa devise pour le moment et il avisera plus tard à la lumière des résultats. Tout sera fait pour que Israël, son bras armé, assoie Lire le reste de cette entrée »

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La Tunisie enterre le député de gauche Mohamed Brahmi

Posted by jeunempl sur juillet 28, 2013

AFP – Al Manar

Assassinat de l'opposant tunisien, le député BrahmiPlusieurs milliers de personnes, venues de tout le pays, assistaient samedi aux funérailles du député opposant assassiné Mohamed Brahmi, à Tunis dans un climat tendu au lendemain d’une grève générale et de manifestations anti-gouvernementales parfois violentes.

L’émotion et la tristesse se lisaient sur les visages lors de la procession funèbre, partie sous escorte militaire samedi matin du domicile du défunt dans la banlieue de l’Ariana (10 km au nord de Tunis) pour se rendre au cimetière d’El Jellaz dans le sud de la capitale. Mohamed Brahmi, 58 ans, sera mis en terre à la mi-journée selon un voeu exprimé de son vivant, dans « le carré des martyres » au côté de Chokri Belaïd, un autre opposant de gauche assassiné en février dernier.

Enveloppé du drapeau national, rouge et blanc, et escorté par des voitures militaires, le cercueil a quitté le domicile du défunt peu avant 10H00 locales (09H00 GMT) et devait emprunter un parcours longeant l’Avenue centrale Habib Bourguiba de Tunis sur le chemin du cimetière.

centaines de personnes ont fait le déplacement de Sidi Bouzid, ville natale du défunt et berceau du soulèvement qui a renversé le régime de Ben Ali en 2011, théâtre de manifestations la nuit dernière contre le gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahda. Les autorités ont déployé un dispositif de sécurité impressionnant sur le parcours de la procession, dans Tunis et aux alentours du cimetière.

Une marée de drapeaux de la Tunisie était visible parmi la foule nombreuse attendant le passage du cortège sur l’Avenue Mohamed V, alors qu’un hélicoptère militaire survolait la capitale, a constaté une journaliste de l’AFP.

« Par notre âme par notre sang nous te vengerons martyr », criait la foule d’une seule voix. Opposant nationaliste de gauche, Mohamed Brahmi a été tué jeudi de 14 balles tirées à bout portant devant son domicile, sa famille accusant Ennahda, qui dément. Le gouvernement a Lire le reste de cette entrée »

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Syrie : l’archevêché gréco-catholique d’Alep mis à sac

Posted by jeunempl sur août 28, 2012

Roger Akl

L’agence du Vatican, Zenit.org (cf article ci-dessous), laisse entendre sans l’affirmer  – je comprends leurs craintes – que les « inconnus » qui ont détruit l’archevêché Grec-Catholique seraient des djihadistes intégristes car, « selon des sources locales de Fides, les responsables de l’exaction « sont des groupes non identifiés qui entendent alimenter une guerre confessionnelle et impliquer la population syrienne dans des conflits sectaires ».

« Du fait de l’intervention désormais établie de groupes djihadistes, est en cours une tentative visant à fomenter la haine et des conflits sectaires. On enregistre la présence d’un nombre croissant de milices islamistes wahhabites et salafistes provenant de Tchétchénie, du Pakistan, du Liban, d’Afghanistan, de Tunisie, d’Arabie Saoudite et de Libye. Ces groupes ont pour seul but de faire régner le chaos, la destruction, les atrocités et de paralyser la vie sociale », dénoncent ces mêmes sources ».

Pourtant, même si « la population civile syrienne en est la victime », elle « ne tombera pas dans ce piège », affirme-t-elles.

Que nos dirigeants occidentaux, dont Français, arrêtent donc de souffler sur les flammes de la guerre et d’encourager et d’aider (par leurs services secrets déjà sur place à Adana) Turcs et Arabes théocratiques Lire le reste de cette entrée »

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S&P maintient sa note du système bancaire libanais

Posted by dodzi sur mars 5, 2012

Le Commerce du Levant

L’agence de notation financière Standard & Poor’s (S&P) a maintenu le Liban dans le groupe 8 en ce qui concerne la qualité de crédit de son industrie bancaire (Banking industry country risk assessment en anglais, Bicra), tandis qu’elle a classé le pays dans le groupe 9 en termes de risques économiques et dans le groupe 6 en termes de risques de l’industrie.

L’évaluation « Bicra » compare les différents systèmes bancaires mondiaux en notant les institutions financières des pays, que ces dernières soient cotées ou pas.

Bicra attribue ainsi des scores aux systèmes bancaires sur une échelle de 1 à 10, le groupe 1 comprenant les secteurs bancaires les moins risqués et le groupe 10 incluant les plus risqués. Le Liban fait ainsi partie du groupe 8, incluant également l’Argentine, Lire le reste de cette entrée »

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Didier Reynders en Libye dès lundi, avant la Tunisie et le Liban

Posted by jeunempl sur février 12, 2012

RTBF

Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders entame lundi une tournée de trois jours en Libye et Tunise, deux pays du printemps arabe, qui l’amènera mercredi au Liban, aux portes de la Syrie, sur laquelle la communauté internationale cherche à accorder sa voix.

De Tunis où il atterrira dimanche soir, le chef de la diplomatie belge se rendra lundi matin à Tripoli (Libye) pour une journée de contacts avec le Conseil national de transition (CNT), le gouvernement intérimaire chargé de mener le pays jusqu’à l’élection d’une assemblée constituante en juin, ainsi que des représentants de la société civile.

M. Reynders portera un message « d’accompagnement de la transition », dans ce pays qui s’est soulevé et a renversé l’an dernier – avec l’aide d’une coalition internationale à laquelle a participé militairement la Belgique – le régime du colonel Mouammar Kadhafi.

Le gouvernement belge ne cache pas sa volonté de participer à la reconstruction du pays, où les tensions armées restent fortes. A cet égard, l’enjeu premier de la défense des droits de l’homme, des libertés fondamentales et des minorités n’exclut pas les enjeux économiques, a relevé M. Reynders vendredi sur Lire le reste de cette entrée »

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Les salafistes libanais, soutien des opposants syriens

Posted by dodzi sur décembre 19, 2011

France 24

Par Perrine MOUTERDE

Les salafistes libanais soutiennent ouvertement les opposants syriens et dénoncent l’attitude du gouvernement, qui comprend le Hezbollah. Ils appellent aussi les chrétiens à « prendre leur distance » à l’égard de Damas.

C’est sous bonne escorte que le sheikh Dai al-Islam al-Chahal se rend à la grande prière du vendredi. Un groupe d’hommes, dont plusieurs sont armés, l’attend au pied de son immeuble du quartier d’Abi Samra, à Tripoli (Liban). Fils de Salem al-Chahal, le fondateur du mouvement salafiste au Liban, il en est aujourd’hui la figure de proue.

Les yeux clairs, la barbe blanche, il dirige l’Association pour le conseil et la charité, qui œuvre essentiellement dans le domaine de l’éducation. « Le régime criminel de Bachar al-Assad n’a plus aucune légitimité, dénonce Dai al-Chahal. Les salafistes libanais apportent un soutien moral, politique et financier au peuple syrien. Nous fournissons aussi de la nourriture, des médicaments ou des vêtements aux réfugiés. »

« Nous avons peur du Hezbollah« 

L’imam radical Omar Bakri affirme être né à Beyrouth et n’avoir «jamais vu la Syrie de sa vie». De 1985 à 2005, il a vécu à Londres où il s’est rendu célèbre en qualifiant de «magnifiques» les auteurs des attentats du 11-Septembre.

Même barbe blanche, même quartier. Hassan al-Chahal est l’une des autres figures du mouvement. » Hafez al-Assad, comme son fils Bachar [de confession alaouite, une branche du chiisme, ndlr], ont très mal traité les sunnites, que ce soit au Liban ou en Syrie, dénonce-t-il. Sur 10 musulmans, il y a 9 sunnites en Syrie. C’est à nous de prendre le pouvoir ! »

Né au Liban en 1946, le courant salafiste, qui prône un retour à « l’islam des origines », s’organise autour d’une cinquantaine d’associations de charité et d’écoles religieuses, concentrées dans le nord du pays. Si leur mouvement reste d’ampleur limitée, les salafistes ont gagné en influence depuis l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et le retrait des forces syriennes du pays, en 2005.

Ils sont aussi fortement impliqués dans la vie politique : les salafistes sont « au cœur des tensions sectaires grandissantes entre sunnites et chiites », écrivait dès 2008 Omayma Abdel-Latif, alors experte au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient.

A Qibbeh, un quartier pauvre situé à la périphérie de Tripoli, la prière se termine. À l’extérieur de la mosquée Hamza, une petite foule se rassemble derrière un pick-up où ont été entassés des haut-parleurs. Au centre du cortège, des Syriens qui disent avoir été victimes de la répression : l’un claudique sur ses béquilles, l’autre est en fauteuil roulant. Un troisième a le bras bandé.

Début août, ils ont été jusqu’à 700 à manifester en soutien aux opposants syriens. Ils ne sont plus que quelques dizaines à se mettre en marche, en scandant des slogans hostiles au président Assad. Tripoli, située à une quarantaine de kilomètres de la Syrie, est pourtant la deuxième ville du pays – et un véritable bastion sunnite. Lire le reste de cette entrée »

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L’économie informelle au Liban représente 30% du PIB, selon le FMI

Posted by dodzi sur novembre 9, 2011

Le Commerce du Levant

L’économie informelle au Liban représente 30% du PIB, selon une étude du Fonds monétaire international (FMI).

Ce taux est le même en Tunisie, alors qu’il s’élève à 26% en Jordanie, à 34% en Egypte et en Syrie et à 44% au Maroc.

Le FMI attribue l’importance de l’économie informelle à trois facteurs principaux : les régulations imposées au marché du travail, la faiblesse des institutions étatiques et les taxes importantes.

La réglementation rigide du marché du travail contribue à hauteur de 37% à la taille de l’économie informelle au Liban, au même titre qu’en Egypte, alors qu’elle ne contribue qu’à 29% à l’économie parallèle au Maroc et en Syrie, à 20% en Jordanie et à 15% en Tunisie.

La faiblesse des institutions étatiques contribue quant à elle à près de 32% à l’économie informelle libanaise, au dessus des taux enregistrés dans les autres pays arabes.

Par ailleurs, les taxes contribuent à hauteur de 12% à l’économie informelle au Liban, de même qu’en Egypte. Un facteur qui est plus important au Maroc et en Tunisie (37%), en Jordanie (29%) et en Syrie (18%).

L’économie informelle est définie comme étant la partie d’une économie qui n’est pas soumise aux taxes et qui n’est pas contrôlée par les institutions étatiques ou incluse dans le calcul du PIB.

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Le Printemps arabe : Un automne islamiste

Posted by jeunempl sur octobre 31, 2011

Walid Raad – L’Hebdo Magazine

Avec la mort de l’héritier du trône en Arabie saoudite, le prince Sultan Ben Abdel-Aziz Al Saoud, le royaume se trouve confronté, pour la première depuis sa création, à un sérieux problème de succession. Ce développement intervient au moment où la Tunisie, la Libye et l’Egypte connaissent des changements accélérés de leurs systèmes politiques et sociaux. Le printemps arabe est-il en train de se transformer, progressivement, en automne islamiste?

Bien que la maladie du prince Sultan Ben Abdel-Aziz n’était plus un secret, le fait que l’héritier du trône ait décédé avant le roi est sans précédent dans le royaume. Par le passé, les différends, qui pouvaient exister entre les princes, n’avaient aucune importance, car le monarque choisissait son héritier sans devoir rendre de comptes à personne. Les temps ont changé. Depuis 2006, le roi Abdallah a mis en place une nouvelle assemblée: La Bayaa. Présidée par le prince Mechaal Ben Abdel-Aziz, elle est formée de 35 membres, représentant chacun une branche de la famille Saoud. C’est cette assemblée qui aura le dernier mot dans le choix crucial du prochain numéro deux du royaume. Bien que Abdallah conserve son droit de présenter un candidat qui devra obtenir le soutien du conseil, les membres peuvent quand même voter autrement durant une période ne dépassant pas les trente jours. Il est cependant clair que, cette fois, la situation est plus complexe. Le choix ne sera pas limité à l’héritier du trône, qui sera probablement couronné roi dans un proche avenir, en raison de la maladie de Abdallah, âgé de 86 ans.

Les candidats pour la succession de Sultan ne sont pas très nombreux. Parmi eux, figure un favori, le prince Nayef Ben Abdel-Aziz, ministre de l’Intérieur et second vice-Premier ministre. Agé de 78 ans, en poste depuis 1975, il est perçu comme un conservateur qui n’aime pas trop bousculer le pays par des réformes qu’il considère inutiles. Ainsi, en 2009, il a publiquement critiqué l’entrée des femmes au Conseil consultatif et souligné qu’il n’était pas nécessaire que Lire le reste de cette entrée »

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Charia en Libye et Tunisie :  » Les Arabes ne veulent pas revenir sur les libertés acquises « 

Posted by dodzi sur octobre 25, 2011

Le Vif

La Libye et la Tunisie, fraichement sorties des révolutions, s’apprêtent à fonder leurs nouvelles constitutions sur la charia, la loi islamique. L’Occident s’offusque de ce retour en arrière. Mais s’agit-il vraiment de cela ? Pas vraiment, selon Bichara Khader, spécialiste du monde arabe et professeur de sciences politiques, économiques et sociales de l’UCL.

Dans quel pays est appliquée la charia ?

Elle a une part d’influence dans toutes les constitutions arabes, sauf dans la constitution libanaise. Elle est, soit la source principale de la législation, soit une inspiration. Cela fait peur à l’Occident qui oublie que les musulmans sont liés aux principes fondamentaux de tolérance, de solidarité, de liberté et de justice. Des Occidentaux qui occultent souvent le débat sur les racines chrétiennes de l’Europe. L’utilisation de la charia peut varier d’un pays à l’autre. Parfois on en fait une utilisation radicale, comme en Arabie Saoudite, parfois elle est utilisée comme une simple source, car elle renferme les valeurs musulmanes.

La situation en Tunisie et en Libye est-elle comparable ?

La Tunisie ne reviendra pas sur ses libertés acquises sur les droits des femmes, par exemple, justement parce qu’ils sont très bien intégrés dans son contexte méditerranéen. En Libye, c’est différent. Il y a eu un problème dans le discours de Moustafa Abdel Jalil, le président du Conseil National de Transition. Il a annoncé l’utilisation de la charia comme principale source pour la constitution, ce qui ne m’a pas étonné. Ce qui m’a dérangé, c’est lorsqu’il a parlé de rétablir la polygamie en Libye. Cela ne lui appartient pas, ce seront aux élus d’en décider. Il a outrepassé ses pouvoirs et pour cela je lui en veux. Lire le reste de cette entrée »

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Révolutions Arabes, ce qu’il faut en penser

Posted by dodzi sur octobre 3, 2011

Le Liban, Le Blog francophone du Liban

Par Frenchy

« La guerre ne se gagne pas sans l’Égypte, la Paix ne se fait pas sans la Syrie », c’est par cet adage que l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger résumait la situation au Moyen Orient, et par lequel, il faut comprendre l’embarras des Pays Occidentaux face à la réalité actuelle en Syrie, en proie, comme nous le savons tous, à des troubles internes faisant suite au soulèvement de certains pays arabes. Il faut donc recadrer et comprendre les motifs et les différences entre la Syrie d’une part, et ces mêmes pays arabes, à savoir la Tunisie, l’Égypte, la Libye et Bahreïn, pour ne pas évoquer le cas du Yémen également.

Le soulèvement tunisien a été précurseur dans la démonstration que des foules peuvent se rebeller avec succès face à un dictateur, à savoir Ben Ali. La Révolution du Jasmin a été un succès en raison surtout de son inefficacité à être corrélée à d’autres impératifs régionaux. Il s’agit en effet d’un pays du Magreb et non du Machreq ou du Golfe Persique qui sont des régions autrement plus « stratégiques », en raison d’une part de la proximité des Pays Arabes entourant Israël (cas de l’Égypte ou de la Syrie) et d’autre part, en raison de la proximité avec les approvisionnements pétroliers (Bahreïn ou Yémen) dont dépendent les pays occidentaux.

Le premier point est qu’il est totalement incohérent de comparer la situation des pays arabes avec celle des pays est-européens après la chute du mur de Berlin. Il s’agit d’une chose d’autant plus erronée que ces pays européens ont connu une période démocratique entre les 2 guerres, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays arabes en questions, qui ont connu ou une royauté de pacotille comme en Libye ou en Égypte ou une pseudo-démocratie émaillée de coups d’états comme en Syrie pour ensuite trouver un dirigeant-dictateur qui leur a apporté une stabilité certes mais au prix de la liberté. Le fait de prétendre alors que ces révolutions pourraient amener à l’élaboration d’un système politique est assez peu clair, le risque le plus important serait alors que cette période démocratique soit à son tour émaillée par des coups d’états jusqu’à ce qu’un dictateur arrive au pouvoir.

Un des modèles européens, si toutefois on souhaite imposer ce schéma, pourrait être celui de l’Espagne après Franco. Cependant, si on prend en compte que certains pays arabes comme la Syrie ou Bahreïn hébergent d’importantes minorités, on peut cependant douter de sa validité.

Je tiens également à préciser qu’on a actuellement un modèle malsain au Liban même ou des personnes se préoccupent des affaires internes syriennes. Ces ingérences sont doublées d’une connotation malheureusement sectaire propre à rappeler les causes de la guerre civile libanaise, avec notamment, une solidarité inter-sunnite transcendant les frontières libanaises, étrangement proche des schémas qui ont coupé cette communauté du concept de la nation libanaise pour se rapprocher du concept du Panarabisme et de la lutte palestinienne au nom de la solidarité entre pays arabes. On sait ce que cela nous en a couté au Liban, 100 000 morts et une guerre civile.

Nous examinerons quelques différences dont le cas de la Libye puis de l’Égypte et dans un deuxième temps, nous aborderons les cas des révolutions ratées, à savoir de Bahreïn et de la Syrie. Lire le reste de cette entrée »

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