Mouvement pour le Liban

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Ziad Assouad : De la résistance au Parlement

Posted by jeunempl sur mai 27, 2012

L’Hebdo Magazine – Joëlle Seif

«Un jour, je monterai ces marches en tant que député et j’aurai mon siège sous la voûte de ce Parlement». Ces paroles prémonitoires prononcées par Ziad Assouad devant celle qui était encore sa fiancée alors qu’ils se promenaient, Place de l’Etoile, remontent à 2002. Une époque où le général Michel Aoun était en exil et où il était encore inconcevable d’avoir un député aouniste à Jezzine. En 2009, il sera élu. Parcours de ce jeune député, militant au sein du Courant patriotique libre depuis plus de vingt ans.

Ziad Assouad ne vient pas d’une famille politique traditionnelle. Il est tout simplement le fils de Jezzine et estime à ce titre avoir le droit de faire de la politique.

Dans les années 90, il est secouriste à la Croix-Rouge. Sa dernière mission, en octobre 90, consiste à transporter trois soldats syriens à l’hôpital. «Je vivais un conflit entre mon patriotisme d’une part et mon côté humanitaire d’autre part. J’ai senti à ce moment que je n’étais pas au bon endroit. J’aurais dû me trouver ailleurs, porter un fusil et défendre mon pays», se souvient le député. C’est à cet instant que le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, décide de faire de la résistance. «Le problème, c’est que je ne savais pas encore quelle sorte de résistance je voulais faire. C’était une nouvelle étape dans ma vie. Après avoir vu le massacre de Nahr el-Mott, j’étais sûr que ce n’était pas dans les Forces libanaises que je voulais faire de la résistance», dit-il.

Assouad fait ses débuts au sein du Courant patriotique libre (CPL) alors que celui-ci est encore à ses premiers balbutiements. A cette époque, faire partie du CPL n’était pas payant, bien au contraire. «Nous étions poursuivis et arrêtés. Ce n’est qu’à partir de 2005 que le CPL est devenu gratifiant. Au départ, nous portions un uniforme militaire et nous prenions des tracts que nous lancions dans les villages du Akkar, à Kobeyate et Andket.

A Aïn el-Remmané, nous écrivions sur les murs: «Aoun reviendra». Quand le général a pu enregistrer des messages sur des cassettes, nous les distribuions. Il n’y avait pas de communication et nous nous organisions petit à petit. Nous nous retrouvions au hasard des circonstances et nous inventions plein d’idées pour transmettre notre message», se souvient Assouad. De cette période, il Lire le reste de cette entrée »

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