(L’Orient le Jour)
Le ministre des Télécoms sortant Nicolas Sehnaoui a annoncé hier, lors d’une conférence de presse à l’Université Notre-Dame de Louaizé (NDU), une réduction des tarifs sur le réseau Internet de haut débit de 3e génération (3G). « Nous avons introduit le Liban à l’ère de la modernité en termes de télécoms », a affirmé M. Sehnaoui dans son allocution qui a souligné l’importance de protéger la révolution digitale des conflits politiques afin de « faire du Liban une véritable plate-forme digitale ». « La révolution digitale est notre dernier espoir de création d’emplois et de frein de l’émigration » a-t-il ajouté en précisant que la dernière étude de la compagnie de statistiques Ipsos classe le Liban à la 5e classe en termes de pénétration d’Internet.
Dans les détails, 150 mégabits (au lieu de 100 mégabits) coûteront désormais 10$ ; 750 mégabits, 19 dollars ; 1,5 gigabits (au lieu d’1 gigabit) 29 dollars ; 3 gigabits à 49 dollars au lieu de 79 dollars précédemment ; 5 gigabits à 69 dollars au lieu de 99.
Par ailleurs, le ministre Sehnaoui a lancé mercredi, en partenariat avec le ministre des Finances Mohammad Safadi, une initiative pour réduire la contrebande de téléphones portables. Dans une conférence de presse conjointe, les deux hommes ont affirmé que 70 % des téléphones mobiles circulant sur le marché proviennent de pratiques de contrebande.
Pour mettre en œuvre leur initiative, la directrice générale du programme auprès du ministère des Télécoms, Rita Attié, a expliqué le processus. En effet, le Liban enregistrera désormais les numéros IMEI (International Mobile Equipment Identity) qui détectent si le téléphone portable est légal ou pas. Selon les deux ministres, combattre la contrebande de téléphones devrait apporter 60 millions de dollars au Trésor.