Note du MPLBelgique.org : Il s’agit bien d’un retour en force des trafics de smartphones que le ministre Boutros Harb encourage par cette mesure. La justification de « l’image touristique du Liban » utilisée par Harb n’a aucun sens car cette mesure touche essentiellement les Libanais, une seule fois qui plus est, et non les étrangers qui ont leur propre ligne. De quoi relancer la contrebande, visiblement plus proche que prévu du 14 Mars. Par ailleurs, d’après nos sources, plusieurs projets de développements ont été suspendus par le ministre Harb… tout ceci dénote l’action destructrice et non coordonnée du clan Harb qui utilise aussi le ministère à des fins électorales.
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a décidé d’annuler à partir du 5 mai l’obligation d’enregistrement des téléphones mobiles en circulation au Liban, qui était destinée à lutter contre la contrebande d’appareils.
Boutros Harb a indiqué lors d’une conférence de presse que cette mesure, instaurée en juin 2013 par son prédécesseur Nicolas Sehnaoui, avait nui à l’image touristique du Liban.
Cette mesure a aussi eu pour conséquence, selon lui, l’augmentation des prix des téléphones mobiles, la disparition des petits revendeurs de portables usagés et la baisse des ventes d’appareils sans avoir d’incidence sur la lutte contre la contrebande.
Le Parlement libanais a adopté le 3 avril le projet de loi relatif à l’allègement des taxes sur les exportations industrielles. La taxation des gains réalisés à l’export sera réduite de 50% afin de soutenir le secteur.
Elle était jusque là de 15% des profits.
Les exportations industrielles ont atteint 2,8 milliards de dollars en 2013, en baisse de 3,5% sur un an.
Le ministre de l’Industrie, Hussein Hajj Hassan, a affirmé que le Liban devait réduire son déficit commercial quitte à adopter des mesures protectionnistes pour encourager l’industrie locale.
« C’est ce que font tous les pays. Le PIB libanais est inférieur à 50 milliards de dollars. Est-il juste qu’il représente cinq années de déficit commercial ? Comment peut-on construire une économie saine si nous continuons sur cette voie ? », s’est demandé Hussein Hajj Hassan.
« Si nous sommes obligés d’imposer des tarifs protectionnistes, alors nous le ferons pour protéger nos institutions », a ajouté le ministre.
Hussein Hajj Hassan a fixé comme objectif que le Liban augmente ses exportations de 1 milliard de dollars et réduise ses importations du même volume.
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a annoncé le 7 avril la distribution de 56 milliards de livres (37,6 millions de dollars) à 888 municipalités correspondant à la taxe de 10 % sur les factures de Lire le reste de cette entrée »
La GSM Association, un groupe de pression représentant les intérêts des principaux opérateurs mondiaux de téléphonie mobile, a décerné le prix du « gouvernement connecté » au Liban dans le cadre de sa manifestation phare, le « Mobile World Congress ».
Cette distinction récompense en particulier le projet « Open Your Tomorrow » initié fin 2012 par le ministère des Télécommunications pour favoriser l’accès des jeunes libanais aux NTIC et l’utilisation de ces dernières dans l’enseignement scolaire. Comportant plusieurs volets, la mise en œuvre de ce projet a démarré par la fourniture, en février 2013, de 15 000 tablettes Androïd disposant d’une navigation sécurisée. Ces tablettes, incluant un abonnement de deux ans, ont été commercialisées auprès de jeunes de différentes classes d’âge à des crédits à taux zéro permis par des subventions ministérielles et des dispositions du secteur bancaire (la Banque du Liban, l’Association des banques libanaises et la Blom Bank). La deuxième phase du projet telle que conçue par le cabinet sortant prévoit, elle, le déploiement de 400 000 tablettes supplémentaires dans les établissements scolaires ainsi que l’assemblage des tablettes au Liban et le développement de contenus éducatifs dédiés par des sociétés libanaises.
Le lobby mondial a par ailleurs distingué dans ce cadre les gouvernements du Botswana (« leadership gouvernemental »), des Émirats arabes unis (« fréquence du réseau de haut débit mobile » et de l’Espagne (« politique économique pour la croissance durable de la téléphonie mobile »).
L’attentat de Roueiss, dans la banlieue sud, a été suivi d’une série de révélations choc mettant en relief l’existence d’un réseau libano-palestino-syrien, mêlé aux attentats terroristes frappant actuellement le Hezbollah à Beyrouth et dans les diverses régions du Liban. Eclairage.
En alerte depuis l’attentat de Roueiss, le jeudi 15 août, les services de sécurité ont interpellé ces derniers jours plusieurs personnes suspectées d’appartenir à des cellules terroristes. Ces services ont ainsi réussi à mettre la main sur une voiture piégée prête à l’emploi dans le cadre d’un nouvel attentat, ainsi que sur les membres de plusieurs cellules dormantes.
Selon diverses sources, les renseignements récoltés confirmeraient l’existence d’un réseau regroupant des Palestiniens et des Libanais extrémistes, mais aussi des Syriens, information publiée par Magazine il y a quelques mois déjà. Dans les milieux salafistes et sécuritaires interrogés, on souligne également la possibilité de l’instrumentalisation de ces groupes par un ou plusieurs services de renseignements étrangers.
Ainsi, l’enquête sur l’attentat de Roueiss qui a provoqué la mort de 27 personnes et de 320 blessés au moins, s’est intensifiée ces derniers jours. Avec en toile de fond plusieurs révélations fracassantes depuis l’arrestation par la Sûreté générale, le week-end dernier, de quatre personnes. Ces dernières seraient accusées de faire partie d’un gang de huit suspects impliqués dans des opérations terroristes depuis la découverte d’une voiture bourrée d’explosifs à Naamé, au sud de Beyrouth, juste deux jours après l’attentat de Roueiss.
Samedi 17 août, les agents de la sécurité libanaise ont découvert une voiture contenant plus de 250 kg d’explosifs dans un garage de la ville de Naamé. Les explosifs auraient été destinés à servir à plusieurs autres attentats. Les suspects impliqués dans cette affaire seraient des partisans du cheikh fugitif Ahmad el-Assir, qui a échappé à la justice lors des combats qui ont opposé fin juin ses partisans à l’Armée libanaise et fait une quarantaine de morts à Saïda. La voiture de type Audi a été découverte à proximité du bâtiment de la municipalité de Naamé. Elle était munie de fausses plaques d’immatriculation et contenait cinq barils de TNT, ainsi que 50 kilos de nitrate, autre matière explosive, des détonateurs, des fusibles, ainsi qu’une télécommande permettant de faire sauter des véhicules à distance.
Ce serait un dénommé Mohammad Kassem el-Ahmad qui dirigerait la cellule terroriste. Il était surveillé par les agents de la Sûreté générale Lire le reste de cette entrée »
L’Union internationale des télécommunications (UIT) a récemment publié ses dernières statistiques sur le secteur des TIC dans le monde pour 2012.
En matière de téléphonie mobile, le rapport indique que le Liban a totalisé 4 millions d’abonnements en 2012, soit une augmentation de 18% en rythme annuel. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Liban est ainsi passé de 79,5% en 2011 à 93,2% en 2012.
Au niveau des lignes de téléphone fixes, 878.105 abonnements ont été enregistrés en 2012, soit une hausse de 1,4% en comparaison avec les 865.617 souscriptions en 2011. Le taux de pénétration de cet indicateur est pratiquement resté inchangé, passant de 20,3% en 2011 à 20,5% en 2012.
Par ailleurs, le taux de pénétration d’Internet au Liban (nombre d’internautes pour 100 habitants) s’est également amélioré, passant de 52% en 2011 à 61,3% en 2012. Un tel taux dépasse la moyenne des pays de la région MENA (34,7%) enregistrée en 2012. Ainsi, le nombre d’utilisateurs d’Internet a atteint les 2,6 millions en 2012, en hausse de 19% par rapport à 2011.
Enfin, les abonnements au haut débit ont atteint le chiffre de 500.000 en 2012, soit une hausse de 138% par rapport à 2011. Cette hausse est la deuxième plus importante parmi les pays de la région MENA.
Nicolas Sehnaoui, ministre libanais des Télécoms, a tenu une conférence de presse pour dénoncer les blocages persistants du PDG d’Ogero, Abdel Menhem Youssef, qui a la main sur les ressources internet de l’état. M. Youssef, pur produit de la corruption haririste, est d’un bord politique opposé à celui du ministre Sehnaoui. Fidèle lieutenant de la famille Hariri, dont le système de corruption fait l’objet d’une offensive sans précédent au Liban de la part du Courant patriotique libre, ceci explique le manque de coopération de cet haut-fonctionnaire d’état vis-à-vis des avancées réalisées par le ministre des télécoms et de toute son équipe.
C’est ainsi que Youssef bloque une grande partie de la capacité disponible pour l’internet au Liban, réduisant de moitié son potentiel.
Sehnaoui explique en détail dans cette conférence de presse le potentiel de l’infrastructure en place sans cesse bloqué par Youssef :
L’Internet se démocratise au Liban. La progression se fait lentement mais sûrement. Il fallait bien commencer quelque part pour donner un coup de jeunesse et de modernité à ce secteur lucratif pour le Trésor. Le ministre sortant des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, a réussi au cours de son mandat à la tête de ce ministère d’une durée de 21 mois, sans le recours à des descentes manu militari, à lutter contre le piratage d’Internet. Son département s’est posé comme un agent concurrent acharné face aux opérateurs fraudeurs qui noyautent le marché.
Ainsi, le ministre des Télécoms a réduit le tarif d’Internet de 80% et a augmenté sa vitesse de débit de huit fois. Il a par ailleurs amendé le règlement régissant l’octroi de licence d’exploitation aux fournisseurs des services (IP), de sorte qu’il est devenu plus facile d’obtenir un permis. Vingt-trois nouvelles licences d’exploitation à des fournisseurs de services Internet ont été délivrées par le ministre Sehnaoui entre juin 2012 et mars 2013, contre vingt-trois existant avant son accession à la tête du ministère.
Dès le 1er mai, un nouveau package de service Internet 3G sera applicable concernant l’opérateur Touch. A titre indicatif, ce package propose un prix de 10 dollars pour 150 MB, soit un recul du tarif de l’unité de MB de 33% (dans le passé 100 MB coûtaient 10 dollars).
Parallèlement, Speedtest.net a publié une étude portant sur 182 pays, relative à la vitesse d’accès à Internet. Le premier indice concerne la vitesse d’accès d’uploader Internet et l’autre de downloader Internet. L’étude a été effectuée entre le 19 février 2013 et le 20 mars 2013. Dans ce contexte, le Liban a progressé de quatre positions sur un plan global, occupant cette année la 150e place, contre la 154 un an auparavant sur la même période. En revanche, il a maintenu son classement à un niveau régional, soit la 13e position. En termes de vitesse de downloader Internet, le Pays du Cèdre est passé de 2,31 MB/seconde à 2,33 MB.
Selon Business Monitor International (BMI), la valeur du marché du secteur des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication (NTIC) a été estimée à Lire le reste de cette entrée »
Le ministre démissionnaire des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a lancé jeudi le service Internet gratuit dans le jardin public Mufti Hassan Khaled, à Tallet el-Khayat, dans l’ouest de Beyrouth.
Un mémorandum d’entente avait été signé en mars 2011 entre le ministère des Télécoms, l’Association des banques du Liban (ABL) et le fournisseur Sodetel pour offrir un service Internet gratuit dans douze parcs et jardins publics.
À ce jour, les jardins de Sioufi, de Sanayeh, des Jésuites à Rmeil et de Saint-Nicolas sont dotés de ce service.
Le président de la commission des finances au Parlement, Ibrahim Kanaan, a annoncé le 18 avril, le versement de 300 millions de dollars aux 945 municipalités provenant de la Caisse autonome des municipalités. Les municipalités attendaient ce versement depuis septembre. Le retard est récurrent en raison de différends annuels sur le mode de répartition de ces montants entre les municipalités.
A l’occasion de ce déblocage, le député a annoncé que celui des 1,2 milliards de dollars dus aux municipalités par le ministère des Télécommunications depuis 1995 est aussi imminent. (Le Commerce du Levant d’avril 2013). Les ministères de l’Intérieur, des Télécommunications et des Finances sont en train de finaliser le mécanisme de répartition de ces fonds. Le montant qui s’élève à 3,5% du PIB pourrait faciliter le lancement de projets de développement. Imaginez ce que représentent 1,2 milliards de dollars pour le développement local”, s’exclame Ibrahim Kanaan selon qui les municipalités manquent cruellement de moyens pour financer des projets locaux. Le député cite l’exemple de la construction d’une centaine de places de parking à Sin al-Fil a été plusieurs fois repoussée.
Redoutant la dilapidation des fonds et la corruption, certains experts indépendants ou membres d’ONG affichent un point de vue différent. Les projets de développement financés pourraient être trop éloignés des besoins locaux si des mesures assurant la transparence et la responsabilisation des municipalités ne sont pas prises. Même si la loi oblige les municipalités à annoncer publiquement leur budget, la majorité d’entre elles ne publient qu’une partie des dépenses et des recettes totales et utilisent des lignes budgétaires vagues et allusives. Le problème qui se pose est celui de la capacité institutionnelle des municipalités à utiliser ces fonds à bon escient, disent-ils.
Le ministre des Télécoms sortant Nicolas Sehnaoui a annoncé hier, lors d’une conférence de presse à l’Université Notre-Dame de Louaizé (NDU), une réduction des tarifs sur le réseau Internet de haut débit de 3e génération (3G). « Nous avons introduit le Liban à l’ère de la modernité en termes de télécoms », a affirmé M. Sehnaoui dans son allocution qui a souligné l’importance de protéger la révolution digitale des conflits politiques afin de « faire du Liban une véritable plate-forme digitale ». « La révolution digitale est notre dernier espoir de création d’emplois et de frein de l’émigration » a-t-il ajouté en précisant que la dernière étude de la compagnie de statistiques Ipsos classe le Liban à la 5e classe en termes de pénétration d’Internet.
Dans les détails, 150 mégabits (au lieu de 100 mégabits) coûteront désormais 10$ ; 750 mégabits, 19 dollars ; 1,5 gigabits (au lieu d’1 gigabit) 29 dollars ; 3 gigabits à 49 dollars au lieu de 79 dollars précédemment ; 5 gigabits à 69 dollars au lieu de 99.
Par ailleurs, le ministre Sehnaoui a lancé mercredi, en partenariat avec le ministre des Finances Mohammad Safadi, une initiative pour réduire la contrebande de téléphones portables. Dans une conférence de presse conjointe, les deux hommes ont affirmé que 70 % des téléphones mobiles circulant sur le marché proviennent de pratiques de contrebande.
Pour mettre en œuvre leur initiative, la directrice générale du programme auprès du ministère des Télécoms, Rita Attié, a expliqué le processus. En effet, le Liban enregistrera désormais les numéros IMEI (International Mobile Equipment Identity) qui détectent si le téléphone portable est légal ou pas. Selon les deux ministres, combattre la contrebande de téléphones devrait apporter 60 millions de dollars au Trésor.