L’Union internationale des télécommunications (UIT) a récemment publié ses dernières statistiques sur le secteur des TIC dans le monde pour 2012.
En matière de téléphonie mobile, le rapport indique que le Liban a totalisé 4 millions d’abonnements en 2012, soit une augmentation de 18% en rythme annuel. Le taux de pénétration de la téléphonie mobile au Liban est ainsi passé de 79,5% en 2011 à 93,2% en 2012.
Au niveau des lignes de téléphone fixes, 878.105 abonnements ont été enregistrés en 2012, soit une hausse de 1,4% en comparaison avec les 865.617 souscriptions en 2011. Le taux de pénétration de cet indicateur est pratiquement resté inchangé, passant de 20,3% en 2011 à 20,5% en 2012.
Par ailleurs, le taux de pénétration d’Internet au Liban (nombre d’internautes pour 100 habitants) s’est également amélioré, passant de 52% en 2011 à 61,3% en 2012. Un tel taux dépasse la moyenne des pays de la région MENA (34,7%) enregistrée en 2012. Ainsi, le nombre d’utilisateurs d’Internet a atteint les 2,6 millions en 2012, en hausse de 19% par rapport à 2011.
Enfin, les abonnements au haut débit ont atteint le chiffre de 500.000 en 2012, soit une hausse de 138% par rapport à 2011. Cette hausse est la deuxième plus importante parmi les pays de la région MENA.
L’Internet se démocratise au Liban. La progression se fait lentement mais sûrement. Il fallait bien commencer quelque part pour donner un coup de jeunesse et de modernité à ce secteur lucratif pour le Trésor. Le ministre sortant des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, a réussi au cours de son mandat à la tête de ce ministère d’une durée de 21 mois, sans le recours à des descentes manu militari, à lutter contre le piratage d’Internet. Son département s’est posé comme un agent concurrent acharné face aux opérateurs fraudeurs qui noyautent le marché.
Ainsi, le ministre des Télécoms a réduit le tarif d’Internet de 80% et a augmenté sa vitesse de débit de huit fois. Il a par ailleurs amendé le règlement régissant l’octroi de licence d’exploitation aux fournisseurs des services (IP), de sorte qu’il est devenu plus facile d’obtenir un permis. Vingt-trois nouvelles licences d’exploitation à des fournisseurs de services Internet ont été délivrées par le ministre Sehnaoui entre juin 2012 et mars 2013, contre vingt-trois existant avant son accession à la tête du ministère.
Dès le 1er mai, un nouveau package de service Internet 3G sera applicable concernant l’opérateur Touch. A titre indicatif, ce package propose un prix de 10 dollars pour 150 MB, soit un recul du tarif de l’unité de MB de 33% (dans le passé 100 MB coûtaient 10 dollars).
Parallèlement, Speedtest.net a publié une étude portant sur 182 pays, relative à la vitesse d’accès à Internet. Le premier indice concerne la vitesse d’accès d’uploader Internet et l’autre de downloader Internet. L’étude a été effectuée entre le 19 février 2013 et le 20 mars 2013. Dans ce contexte, le Liban a progressé de quatre positions sur un plan global, occupant cette année la 150e place, contre la 154 un an auparavant sur la même période. En revanche, il a maintenu son classement à un niveau régional, soit la 13e position. En termes de vitesse de downloader Internet, le Pays du Cèdre est passé de 2,31 MB/seconde à 2,33 MB.
Selon Business Monitor International (BMI), la valeur du marché du secteur des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication (NTIC) a été estimée à Lire le reste de cette entrée »
Le ministre des Télécoms sortant Nicolas Sehnaoui a annoncé hier, lors d’une conférence de presse à l’Université Notre-Dame de Louaizé (NDU), une réduction des tarifs sur le réseau Internet de haut débit de 3e génération (3G). « Nous avons introduit le Liban à l’ère de la modernité en termes de télécoms », a affirmé M. Sehnaoui dans son allocution qui a souligné l’importance de protéger la révolution digitale des conflits politiques afin de « faire du Liban une véritable plate-forme digitale ». « La révolution digitale est notre dernier espoir de création d’emplois et de frein de l’émigration » a-t-il ajouté en précisant que la dernière étude de la compagnie de statistiques Ipsos classe le Liban à la 5e classe en termes de pénétration d’Internet.
Dans les détails, 150 mégabits (au lieu de 100 mégabits) coûteront désormais 10$ ; 750 mégabits, 19 dollars ; 1,5 gigabits (au lieu d’1 gigabit) 29 dollars ; 3 gigabits à 49 dollars au lieu de 79 dollars précédemment ; 5 gigabits à 69 dollars au lieu de 99.
Par ailleurs, le ministre Sehnaoui a lancé mercredi, en partenariat avec le ministre des Finances Mohammad Safadi, une initiative pour réduire la contrebande de téléphones portables. Dans une conférence de presse conjointe, les deux hommes ont affirmé que 70 % des téléphones mobiles circulant sur le marché proviennent de pratiques de contrebande.
Pour mettre en œuvre leur initiative, la directrice générale du programme auprès du ministère des Télécoms, Rita Attié, a expliqué le processus. En effet, le Liban enregistrera désormais les numéros IMEI (International Mobile Equipment Identity) qui détectent si le téléphone portable est légal ou pas. Selon les deux ministres, combattre la contrebande de téléphones devrait apporter 60 millions de dollars au Trésor.
Le ministre sortant des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a lancé, ce vendredi, le service d’internet gratuit dans le jardin public de Zahlé, à l’invitation de la municipalité de la ville, en présence d’un parterre de responsables et de personnes concernées.
« Il est un réel plaisir de se retrouver à Zahlé, dans le cadre de l’introduction du Liban à la nouvelle ère digitale, » a dit M. Sehnaoui.
« C’est la méthode du Courant patriotique libre d’octroyer aux citoyens, sur tout le territoire, des services dont ils ont le plein droit de jouir, » a-t-il conclu.
Question – Pourquoi instaurer la 4G alors que la 3G n’est toujours pas au point (beaucoup d’endroits sont toujours sur Edge, etc.) ?
Réponse – Rappelons d’abord que le succès de la 3G a dépassé toutes nos espérances puisque le nombre d’abonnés est passé en un an de trois cent mille à un million trois cent mille abonnés. La proportion de Libanais munis de smartphones devance aujourd’hui celle des États-Unis.
Pour faire face à cette demande exponentielle de connexion Internet sur le réseau mobile, nous avons lancé deux mesures. La première consiste à lancer la nouvelle phase de déploiement de la 3G dite Deep Indoor. Il s’agit de 450 nouveaux sites et d’une mise à jour des 2 000 sites existants, ce qui, d’une part, augmentera la capacité du réseau et, d’autre part, étendra les zones couvertes. La seconde mesure consiste à lancer le déploiement de la 4G dans la capitale dans un premier temps. La 4G devrait désengorger la 3G sans impacter la qualité du réseau puisque, à ce jour, la 4G ne transporte que les données et pas la voix. D’où un impact minimal sur les conversations téléphoniques. Cette démarche est facilitée par le fait que notre réseau 3G est « 4G ready », ce qui diminue l’investissement ainsi que le temps nécessaire à l’application.
Pourquoi continue-t-on à avoir des problèmes dans les communications vocales ? Les lignes se coupent systématiquement…
Le passage d’une génération à l’autre ne se fait pas sans que le réseau ne passe par une période d’instabilité. Selon tous les constructeurs internationaux, cette période varie entre 12 et 18 mois selon la densité et la géographie du pays. Après une période difficile, le Liban est de nouveau dans la norme internationale avec en moyenne 1 % de drop calls (nombre de coups de fil interrompus), la moyenne internationale variant entre 0,5 et 1,5 %. À savoir que toutes les coupures du Liban sont enregistrées sur le réseau, répertoriées par site et par caza, et sont suivies par les équipes du ministère heure par heure. Nous avons bon espoir qu’avec les nouveaux sites, la moyenne tombera à 0,5 %.
Deux autres facteurs interviennent lorsqu’il s’agit de la qualité de service. D’abord, la perception des coupures est nettement supérieure à la réalité du fait qu’on Lire le reste de cette entrée »
Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, le ministre des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, a annoncé la finalisation du rachat d’une partie du câble sous-marin Alexandros, qui relie Chypre à l’Europe.
Cette initiative, que le ministère a proposée l’an dernier à la Cour des comptes puis au Conseil des ministres, « a récemment été approuvée » par ce dernier, a indiqué M. Sehnaoui. « Le Liban devient donc détenteur de 24 % d’Alexandros, et est prévu de bénéficier de 700 gigabits (GB) supplémentaires via ce câble, qui s’ajoutent à environ 200 GB via IMEWE », a précisé le ministre Sehnaoui.
De plus, le Liban a également signé un mémorandum d’entente avec Chypre, visant à finaliser la mise en place d’une liaison sous-marine entre les deux pays, Europa, destinée à remplacer le câble Cadmos, en fin de « vie ».
Rappelons qu’une panne technique au niveau du câble IMEWE, à 50 kilomètres des côtes de la ville d’Alexandrie, en Égypte, s’était produite en juillet 2012. Plusieurs pays avaient été affectés, dont le Liban, pour lequel IMEWE représentait la seule source d’accès à l’Internet. La décision du ministère des Télécoms de rechercher des sources alternatives d’approvisionnement découle notamment de cette dépendance.
Le ministre Nicolas Sehnaoui a véritablement réduit en poussières les fausses accusations du député du courant du Futur, Ghazi Youssef. Depuis plusieurs mois maintenant, Ghazi Youssef est le député haririste dédié à la critique bête et gratuite des réalisations des ministres et députés du Courant patriotique libre.
M. Sehnaoui a déploré la campagne calomnieuse du courant du futur qui visait non seulement au niveau politique le CPL mais également des employés du secteur qui travaillent dur pour aboutir les réformes. Il a également rappelé la renaissance des Télécoms au Liban depuis quelques années… mettant en avant les chiffres des institutions mondiales sur les efforts du Liban, classé parmi les 10 pays à plus forte croissance en 2011 et 2012 dans le secteur des télécoms.
Conférence de presse à scruter sans modération…
Le ministre Sehnaoui va poursuivre en justice Ghazi Youssef. Rappelons que Ghazi Youssef est député issu du courant politique du Moustakbal, correspondant au plus puissant réseau de corruption du Liban.
Voici le texte du projet de loi urgent présenté par le député Ibrahim Kanaan au nom du Général Michel Aoun (traduction non officielle):
Article unique:
Premièrement: Au texte du paragraphe (2) de l’article 55 de la loi n ° 379, en date du 14 Décembre 2001, et ses amendements (loi sur la TVA) est ajouté le texte suivant:
le Ministère des Communications adopte, à l’égard de la performance de la part municipale de taxe à la valeur ajoutée imposée sur la communication par téléphone cellulaire, les modalités suivantes :
1- Nombre d’habitants et le nombre d’unités de logement.
2- Les projets de développement dans le cadre de ces villages qui sont fixés au début de chaque année par le Ministre de l’Intérieur et des Municipalités, sur proposition du maire compétent, et comprennent, par exemple: la réhabilitation des routes internes, canaux de drainage, systèmes d’assainissement des eaux usées, etc.
Le solde restant est divisé en deux sections:
La première section, qui est de 25% (vingt cinq pour cent) est répartie entre les unions municipales établies conformément aux biens immobiliers, comme suit:
– 25% (vingt cinq pour cent) sont répartis entre les unions municipales selon la population, et allouée pour soutenir le budget des syndicats.
– 75% (soixante quinze pour cent) sont répartis entre les unions municipales, et dédiés à des projets de développement au sein des syndicats.
Le devoir de tout employé de l’administration publique, Ministre compris, est de veiller au bon fonctionnement du service public. Ceci est particulièrement crucial quand ce service constitue un des liens névralgiques principaux de l’économie comme c’est le cas des télécommunications. Ajoutons à cela l’impératif de la réforme et de la réhabilitation de l’appareil de l’État dans toutes ses formes et nous aurons une idée approximative de l’ampleur de la tâche.
Mais pour commencer, j’aimerais rappeler que le mal principal dont souffre le Liban est son taux d’émigration alarmant. Plus d’un million de personnes ont quitté le pays entre 1993 et 2003, selon l’une des statistiques de la Sureté Générale. Ces chiffres doivent être ajoutés au chômage officiel et au chômage déguisé qui touchent une grande partie de la population résidente et qui, cumulés, atteignent 45%.
C’est le modèle économique en place depuis les années 90 qui décourage les investissements productifs et favorise les placements rentiers qui ne génèrent que peu ou pas d’emplois.
Le grand intérêt du secteur des télécoms, c’est qu’il offre au pays la formidable opportunité d’inverser ce modèle en peu de temps. En effet, à l’inverse de l’industrie lourde et de l’agriculture, les conditions nécessaires à faire du Liban un pôle numérique régional sont faciles à réunir et n’ont pas besoin d’une restructuration majeure de l’économie Libanaise. Les ressources humaines qualifiées existent déjà en abondance. Le réseau local de transport des données et la connectivité internationale viennent de faire un bond en avant de 10 ans et devraient atteindre Lire le reste de cette entrée »
Le ministre libanais des Télécoms, Nicolas Sehnaoui, vient d’annoncer que la jonction des tableaux de distribution des télécoms avec le réseau de fibres optiques sera achevée en avril 2013. En perspective, une amélioration de la vitesse de connexion à internet.
Selon le ministre, qui inaugurait le 3 novembre 2012, le centre opérationnel du réseau de fibres optiques, les internautes libanais sentiront un « changement qualitatif dans la vitesse de connexion à Internet ».
La vitesse de connexion devrait être multipliée par dix dès avril 2013, et disponible dans un premier temps aux deux opérateurs de téléphonie mobile, Alfa et touch, aux hôpitaux ainsi que dans les universités.
Les ménages libanais devront, eux, encore patienter trois à quatre ans avant d’être reliés directement au réseau de fibres optiques et d’accéder à une nouvelle gamme de services, incluant le triple play.