
Suzanne Tamim avec son 3e mari, le champion irakien de kickboxing, Riyad al-Azzawi, dans un restaurant à Londres
LE CAIRE — La Cour de Cassation égyptienne a ordonné jeudi un nouveau procès pour le magnat égyptien de l’immobilier Hicham Talaat Moustafa, qui avait été condamné à mort pour avoir commandité le meurtre d’une chanteuse libanaise à Dubaï.
L’affaire, mélange de meurtre, de pouvoir, de show-business et de sexe, est très suivie au Liban et captive l’Egypte, un pays où les puissants hommes d’affaires font rarement face à la justice.
La Cour a annoncé avoir « accepté le pourvoi en cassation de Hicham Talaat et ordonné un nouveau procès » sans pour l’instant exposer ses motifs, selon un correspondant de l’AFP sur place.
En mai 2009, Talaat Moustafa, qui était un pilier du Parti national démocrate (PND, au pouvoir), a été condamné à mort par pendaison pour avoir payé un policier égyptien à la retraite, Mohsen al-Sokkari, deux millions de dollars pour tuer la chanteuse Suzanne Tamim, avec laquelle il aurait eu une liaison.
Le policier à la retraite, qui avait aussi été condamné à mort, sera également rejugé.
La décision de la Cour a été accueillie par les cris de joie des partisans des deux hommes qui devraient, selon une source judiciaire, rester en détention.
Suzanne Tamim, qui s’était fait connaître après avoir gagné un concours de jeunes talents en 1996, avait été retrouvée morte en juillet 2008 dans son appartement de Dubaï, aux Emirats arabes unis. Elle avait été atteinte de plusieurs coups de couteau et avait eu la gorge entaillée, selon la presse. Lire le reste de cette entrée »