Quand on pense au Liban, on ne pense pas vraiment au ski. Et pourtant, le pays du Cèdre est l’un des seuls endroits au Moyen-Orient où l’on peut s’adonner aux joies de la glisse. Découverte d’une destination de ski hors des sentiers battus.
Skier le matin sur les massifs montagneux du Mont-Liban et se baigner l’après-midi dans la mer Méditerranée. Voilà un slogan publicitaire qui pourrait faire fureur. Les Libanais ne se privent d’ailleurs pas de le répéter: c’est bel et bien possible de skier et de se baigner la même journée!
L’origine même du nom «Liban» est d’ailleurs étroitement liée à ses montagnes: il provient de la racine sémitique lubnan, qui signifie «blanc» ou «lait», en référence au manteau de neige qui recouvre les cimes libanaises pendant les mois d’hiver. Le ski au Liban a été importé au début des années 30 par les militaires français qui ont ouvert en 1935 la première école de ski dans le nord du Liban, aux Cèdres. Plusieurs stations se sont ensuite développées dans les années 60 et 70 grâce à quelques grandes familles libanaises, qui ont investi à coup de millions dans leurs régions d’origine afin de développer toutes les infrastructures.
Six stations de ski
Aujourd’hui, le pays du Cèdre compte six stations de ski – dont trois fonctionnent régulièrement – qui ont connu une seconde naissance après la fin de la guerre civile (1975-1990). Faraya-Mzaar est la plus connue. Située à une grosse heure de Beyrouth, à 1800 m, sur les hauteurs du Kesrouan, c’est la station la mieux équipée. C’est aussi la plus Lire le reste de cette entrée »
Le ministre des Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, a annoncé un plan de 110 millions de dollars visant à moderniser le réseau mobile au Liban.
« Je suis heureux d’annoncer aux Libanais que ce plan mettra fin aux défaillances du service mobile. Il nécessitera huit mois, mais les abonnés pourront dans deux à trois mois ressentir des résultats positifs », a déclaré Sehnaoui.
La première étape du plan a été basée sur des études techniques et géographiques ayant déterminé les faiblesses du réseau mobile, repérées dans les régions densément peuplées et celles éloignées où la réception est faible.
« Le ministère devra acheter 400 antennes E1200 qui seront disposées dans les régions où la couverture est faible, ainsi que 20 stations mobiles à installer dans les régions où la demande est importante comme le centre-ville », a ajouté le ministre des Télécoms.
Le financement requis pour le développement et la maintenance du réseau mobile est de l’ordre de 110 millions de dollars. Bien que ce chiffre soit proche des standards internationaux, il est insuffisant à cause du manque d’investissements durant les dernières années, selon Sehnaoui.
Gebran Bassil a annoncé le lancement du nouveau plan d’assainissement intitulé « pour ne pas gaspiller notre eau » et destiné à mieux gérer les 320 millions de mètres cubes d’eaux usées produites chaque année au Liban. Aujourd’hui seulement 8% d’entre elles sont traitées. L’objectif est que d’ici à 2015, ce chiffre avoisine les 80%.
Le plan s’articule autour de deux idées : diminuer le niveau de pollution des nappes souterraines par la collecte des eaux usées et leur traitement de façon optimale pour réduire les dépenses hydrauliques du pays. Plusieurs programmes d’assainissement avaient déjà été élaborés auparavant, mais avec seulement quatre stations d’épuration en activité et 60% des foyers libanais raccordés aux réseaux d’égouts en 2011, les objectifs fixés sont loin d’avoir été atteints.
Le nouveau plan qui s’étend jusqu’en 2020 prévoit entre autres la mise en fonction de 54 stations d’épuration, l’adoption de lois et règlementations spécifiques et l’implication du secteur privé.
Le nouveau plan coûtera au total 3,108 milliards de dollars et devra couvrir aussi bien les réseaux d’égouts que les stations d’épuration. Le financement ne devrait pas poser problème a expliqué le ministre, car une grande partie est financée par le Conseil du Développement et de la Reconstruction (680 millions de dollars) et par les municipalités à qui il incombe de prendre en charge l’assainissement (1,150 milliards de dollars). Donc, 70% du financement requis est d’ores et déjà disponible. Les 30% restants devront être financés par l’Etat, les dons internationaux et les acteurs du secteur privé, a affirmé Gébran Bassil.
La neige tombée lors de la dernière tempête qui a frappé le Liban a couvert une superficie de quelque 2 200 kilomètres carrés, avec une épaisseur de 40 centimètres en moyenne. Ces chiffres ont été fournis par le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) qui estime que la quantité d’eau qui résulterait de la fonte de cette neige pourrait suffire à un million de personnes pendant un an.
La dernière tempête qui a frappé le Liban début décembre n’a pas eu que des méfaits ou engendré que des dégâts. L’abondante neige qu’elle a laissée peut être déterminante dans l’alimentation des nappes phréatiques du Liban en eau. Les calculs du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) montrent d’ailleurs que cet apport peut être considérable.
En effet, des données récentes obtenues par le CNRS grâce aux photos aériennes du satellite industriel Modis, prises le jeudi 16 décembre, montrent que la dernière tempête de neige qui a frappé le Liban a couvert une superficie de 2 200 kilomètres carrés environ. L’épaisseur moyenne du manteau neigeux était d’environ 40 centimètres. Toujours selon le CNRS, si l’on compte la masse spécifique de la neige qui est de 0,65, il s’avère que la quantité d’eau résultant de cette tempête pourrait atteindre les 570 millions de mètres cubes environ. Si l’on en déduit le pourcentage d’évaporation et de ruissellement superficiel non recensé, qui varie généralement entre 55 et 60 %, le CNRS estime que la quantité d’eau qui reste suffira à plus d’un million d’habitants pour une année entière !
La signification de ces chiffres va au-delà du calcul ponctuel du volume d’eau résultant d’une vague de froid. Le secrétaire général du CNRS, Mouïn Hamzé, explique à L’Orient-Le Jour qu’ils Lire le reste de cette entrée »
La direction générale de la coopération au développement du ministère italien des Afaires étrangères a approuvé le financement de deux nouveaux projets de développement au Liban.
Le premier, financé par des crédits d’aide d’une valeur de 14 millions d’euros consiste à construire des stations de traitement des eaux usées et des stations de pompage à Hrajel et à Mechmech. Le second, financé par un don d’une valeur d’un million d’euros au profit du ministère de l’Environnement, vise principalement à encourager la production de l’électricité par l’énergie solaire. Plus de 900 panneaux photovoltaïques seront installés dans les administrations publiques. Une assistance sera fournie à cet effet au ministère afin de consolider ses capacités de manière à répondre aux besoins du pays au niveau de l’environnement et de l’énergie.
Depuis la naissance du nouveau gouvernement libanais au mois de novembre 2009, Gebran Bassil, cadre du Courant Patriotique Libre, est le ministre libanais de l’énergie et de l’eau.
Très vite, il se lance un défi: rétablir l’électricité 24h/24 au pays des Cèdres… service auquel les Libanais n’ont plus droit depuis la guerre civile. Au sortir de la guerre, la corruption a gangréné le secteur de l’électricité et de l’eau, favorisant les réseaux parallèles d’approvisionnement. Ce système permettait aux politiques de garder la mainmise sur la population en monnayant leur service par des votes aux élections. En s’attaquant à ce dossier de plein fouet, c’est cet engrenage de la corruption que cherche à rouiller le jeune ministre.
Le MPLBelgique.org vous propose une page résumant les actions du ministre Gebran Bassil dans son défi de réformer le secteur de l’électricité et de l’eau au Liban. Déjà plusieurs actions ont été entreprises et le besoin d’une page les résumant se fait de plus en plus pressant afin de suivre le rythme de ce ministre décidément dynamique.
Outre les bras-de-fer politiques récurrents, la grotte de Jeita fait face à un autre défi: la pollution des eaux souterraines.
La grotte de Jeita, véritable chef-d’oeuvre de la nature, pourrait devenir une des sept merveilles naturelles du monde. Malheureusement, ce site touristique se trouve au centre d’une polémique sur le partage des bénéfices et son mode de gestion. Mais une nouvelle menace plane, bien plus dangereuse: la constitution calcaire des sols de Kesrouan dirige toute la pollution des eaux de la région vers la grotte.
Une brève explication géologique s’impose. La grotte est située sur le versant du Nahr el-Kalb, lui-même alimenté par quatre rivières, dont le Nahr el-Salib, qui prennent leur source dans le massif de Sannine. En aval, le Nahr el-Kalb se divise en deux confluents, l’un en surface, l’autre souterrain, qui alimentent Beyrouth. Dans ce paysage karstique (façonné dans des roches solubles), le débit de l’eau est si fort que l’eau n’a pas le temps d’être filtrée par Lire le reste de cette entrée »
La radio Sawt el Mada a fêté son premier anniversaire ce mardi 1er juin. Cette station est devenue en un temps très court une référence parmi les nombreuses stations radio que compte le Liban. Jeune, dynamique et polyvalente, c’est l’image d’un Liban vivant et porté vers l’avenir (mada) qui accompagne l’auditeur tout au long des programmes de la journée.
Depuis quelques semaines, il est désormais possible d’écouter Sawt el Mada sur le net, à travers son site officiel : http://sawtelmada.com/
La Chine a fait don hier au Liban d’un réseau intégral de téléphonie mobile (par le biais de l’entreprise chinoise Huawei), comprenant 50 stations et une capacité de couverture de 50 000 abonnés. Au cours de la cérémonie de remise de ce don, l’ambassadeur de Chine, Liu Zhiming a souligné l’importance de consolider les relations sino-libanaises, tout en exprimant l’intérêt de son pays envers le Liban ainsi que son désir de soutenir ce dernier dans son processus de développement et de modernisation de son infrastructure.
De son coté, le ministre des Télécommunications, Charbel Nahas, s’est félicité de ce don, déclarant que « sur une courte période de temps, un réseau complet a été mis sur pied – même s’il ne couvre pas l’ensemble du territoire national en raison de sa taille limitée ».
L’entreprise chinoise, qui fournit des réseaux de troisième génération (3G) pour opérateurs télécoms, serait éventuellement chargée de pourvoir l’équipement nécessaire à la concrétisation du troisième opérateur de téléphonie mobile, Liban Télécom, prévu de voir le jour dans un avenir proche, conformément à la loi n° 431. Pour le ministre Nahas, tous les éléments sont en tout cas disponibles aujourd’hui pour permettre l’apparition d’un troisième opérateur. Ce dernier a d’ailleurs indiqué, durant son intervention, que « le ministère possède à l’heure actuelle trois réseaux de téléphonie mobile, dont deux (mtc touch et alfa) bénéficient déjà d’un taux de couverture globale du pays ; nous célébrons aujourd’hui l’apparition d’un troisième (…). Tous ces réseaux ont des points faibles et des points forts, comme nous pouvons le voir, mais le plus récent présente un avantage de taille en raison de son utilisation des technologies de troisième génération ». Pour rappel, la compagnie Huawei est l’un des premiers fournisseurs de solutions de réseau fixe dans la région du Moyen-Orient – Afrique du Nord (MENA).
Gebran Bassil a indiqué lors d’une conférence de presse hier que la facture pétrolière du Liban a dépassé les 3 milliards de dollars en 2009, déplorant une politique de subvention du mazout qui profite aux commerçants bien plus qu’aux consommateurs.
Moins de 44 % des stations-service au Liban détiennent les licences et les autorisations administratives imposées par la loi, a indiqué hier le ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, lors d’une conférence de presse axée sur le secteur pétrolier au Liban.
Selon ces chiffres, il y a au Liban quelque 3 250 stations-service opérant au Liban, dont 1 100 ne disposent d’aucune licence et 693 fonctionnent avec des licences expirées. Il reste donc quelque 1 421 stations qui respectent les exigences légales et possèdent la licence attribuée par le mohafazat après autorisation de la Direction générale du pétrole, qui constitue une des divisions du ministère de l’Énergie.
Gebran Bassil a en outre mis l’accent sur le nombre excessif de stations-service opérant au Liban, en comparaison avec la surface du pays et la taille de sa population et de son parc immobilier. En effet, il y a au Liban 307 stations par mille kilomètres carrés, une station pour chaque 420 voitures ou 1 250 habitants. À titre comparatif, la Jordanie possède quatre stations par mille kilomètres carrés et une station pour 16 500 habitants. De son côté, l’Italie possède une station-service par 6 400 habitants ou 3 985 voitures et 30 stations par mille kilomètres carrés. « Le nombre exorbitant et injustifié de stations-service opérant au Liban est anormal, a affirmé le ministre. Cela nous pousse à Lire le reste de cette entrée »