(Suzanne Baaklini – L’Orient le Jour)
La neige tombée lors de la dernière tempête qui a frappé le Liban a couvert une superficie de quelque 2 200 kilomètres carrés, avec une épaisseur de 40 centimètres en moyenne. Ces chiffres ont été fournis par le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) qui estime que la quantité d’eau qui résulterait de la fonte de cette neige pourrait suffire à un million de personnes pendant un an.
La dernière tempête qui a frappé le Liban début décembre n’a pas eu que des méfaits ou engendré que des dégâts. L’abondante neige qu’elle a laissée peut être déterminante dans l’alimentation des nappes phréatiques du Liban en eau. Les calculs du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) montrent d’ailleurs que cet apport peut être considérable.
En effet, des données récentes obtenues par le CNRS grâce aux photos aériennes du satellite industriel Modis, prises le jeudi 16 décembre, montrent que la dernière tempête de neige qui a frappé le Liban a couvert une superficie de 2 200 kilomètres carrés environ. L’épaisseur moyenne du manteau neigeux était d’environ 40 centimètres. Toujours selon le CNRS, si l’on compte la masse spécifique de la neige qui est de 0,65, il s’avère que la quantité d’eau résultant de cette tempête pourrait atteindre les 570 millions de mètres cubes environ. Si l’on en déduit le pourcentage d’évaporation et de ruissellement superficiel non recensé, qui varie généralement entre 55 et 60 %, le CNRS estime que la quantité d’eau qui reste suffira à plus d’un million d’habitants pour une année entière !
La signification de ces chiffres va au-delà du calcul ponctuel du volume d’eau résultant d’une vague de froid. Le secrétaire général du CNRS, Mouïn Hamzé, explique à L’Orient-Le Jour qu’ils Lire le reste de cette entrée »