Si redécouvrir avec des yeux nouveaux les sites touristiques traditionnels du pays peut être un exercice assez sympathique, sortir des sentiers battus l’est tout autant. Voici quelques propositions pour agrémenter votre été; entre lieux devenus incontournables et nouveautés intimistes.
Il y a le Liban du quotidien et celui des vacances, celui des œillères et celui du panoramique. Rien de nouveau sous le soleil. Mais progressivement, au cours de ces dernières années, de nouvelles dynamiques sont apparues. Dans Beyrouth, les épicentres de la vie nocturne ont bougé, on fait la fête de manière un peu différente. Les lieux de promenade y ont évolué, des parcours créés pour échapper au bruit, au béton et aux embouteillages.
Autre tendance, celle de la décentralisation de l’activité touristique, et ce à travers plusieurs pôles. L’écotourisme s’est furieusement développé. Les circuits de randonnée, la redécouverte de la richesse et la diversité de la nature libanaise se sont multipliées. Autre centre d’intérêt, le tourisme religieux avec ses églises et ses mosquées séculaires, héritage d’une histoire ancrée à notre époque. Partout, sur le territoire libanais, des villes se sont embellies, réaménagées pour accueillir les touristes. Voici la liste des lieux qui illustrent tous ces changements.
Nuits nouvelles à Beyrouth
Les boîtes de nuit continuent de faire florès dans la capitale. Les plus grandes enseignes ne désemplissent pas, les stars s’y bousculent et la réputation de la nightlife libanaise a encore de beaux jours devant elle. Le Liban les nuits d’été, c’est encore l’Ibiza du Moyen-Orient. Si les initiés de la défoule courront encore cette année les fêtes de plage et autres soirées platines organisées par les plus gros sponsors du circuit, les plus tranquilles préféreront les petits bars et autres pubs. Il y a eu la folie de la rue Monot, avec sa légère pente et ses petits établissements qui ne payaient pas de mine. Lui a succédé le quartier de Gemmayzé, plus lumineux, un tout petit peu plus large mais embouteillé de manière chronique. Désormais, on sort à Hamra. Le quartier, fine fleur de la nuit beyrouthine d’avant-guerre, a su renaître de ses cendres. Les bars, les pubs et les petits restos s’y sont réimplantés. Y règne une joyeuse effervescence. On ne s’y marche pas sur les pieds.
Sur votre chemin, passez par le Zeitunay Bay et la rutilante Marina de Beyrouth. Inauguré il y a moins d’un an, ce nouvel espace de plus de 25000 mètres carrés est une large aire piétonne en bord de mer qui donne accès à Lire le reste de cette entrée »
Windeo a profité de la tenue du forum Beirut Energy ce jeudi 30 septembre et vendredi 1er octobre 2010 pour annoncer l’ouverture de ses bureaux dans la capitale libanaise. L’entreprise propose une «solution» pour mettre fin aux coupures électriques subies par les Libanais : que particuliers et entreprises profitent des conditions climatiques favorables du pays et s’équipent en éoliennes et/ou panneaux photovoltaïques.
«Le Liban a beaucoup de potentiel en matière d’énergies renouvelables. Tout reste à faire. Quand vous voyez la situation du secteur de l’électricité dans le pays, les énergies vertes représentent une vraie solution au quotidien» explique, enthousiaste, Loïc Pequignot, PDG de Windeo. L’entreprise, leader du petit éolien en Europe et sa filiale Sunneo pour la branche solaire, s’implantent tout juste au Moyen Orient et ont choisi Beyrouth pour y ouvrir leurs bureaux, cette ville « au carrefour de l’Orient et de l’Occident. »
Le créneau de Windeo : développer des solutions adaptées, éoliennes ou photovoltaïques, pour la production privée d’énergie renouvelable. L’entreprise accompagne le particulier, l’entreprise ou la collectivité qui souhaite développer un projet d’énergie verte. Pour l’instant, aucune installation n’a été inaugurée dans le pays. « Mais ça promet » annonce Wajdi Habib, Président de Windeo Middle East. Une éolienne doit prochainement être installée dans une exploitation agricole dans la Bekaa, près de Zahlé.
Les constructeurs ne manquent pas d’arguments pour louer les avantages de leurs produits. L’argument écologique bien sûr. Les éoliennes et autres panneaux photovoltaïques produisent de l’énergie renouvelable, sans pollution. Quant à l’argument économique, il se veut rassurant. « L’investissement est Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a participé hier à un forum portant sur le potentiel du Liban en matière d’énergies renouvelables. Il a rappelé à cette occasion la détermination de l’État à augmenter à 12 % la part de ces énergies dans la production électrique d’ici à 2020.
Le premier forum annuel « Diriger pour un avenir meilleur », organisé par l’Association des anciens de l’université canadienne McGill (McGill AAL), a eu lieu hier à l’hôtel Phoenicia, à Beyrouth. Ce forum, axé sur le thème de la production d’électricité par le biais des énergies renouvelables, était parrainé par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil.
À cette occasion, le président de l’AAL, Charbel Aoun, a détaillé les objectifs principaux de cette rencontre visant à promouvoir les débats et les échanges d’idées concernant les principaux défis énergétiques du Liban. Il a déclaré à cet égard qu’« en dépit des obstacles auquel fait face ce secteur et le déficit chronique qui le caractérise », le Liban bénéficiait d’un avantage de taille en termes de ressources naturelles. Ainsi, selon M. Aoun, l’ensoleillement, le vent et les ressources hydrauliques confèrent sans aucun doute un potentiel non négligeable au Liban.
Le ministre Bassil a ensuite pris la parole, soulignant que le sujet des besoins énergétiques locaux pouvait être divisé en trois parties : les énergies renouvelables, la gestion de la demande et les critères spécifiques aux services fournis par le secteur. « Nous savons que ces trois parties sont liées les unes aux autres », a-t-il déclaré, ajoutant que l’énergie « propre » représentait la solution idéale. M. Bassil a de ce fait appelé à y recourir, et à « promouvoir la culture de l’énergie alternative auprès des consommateurs ».
Il s’est en outre félicité de l’engagement de son ministère à ce niveau, rappelant le plan inclus dans la dernière déclaration ministérielle visant à produire 12 % des besoins énergétiques du pays grâce aux énergies renouvelables d’ici à Lire le reste de cette entrée »
La campagne du ministère du tourisme est lancée, sous la direction du nouveau ministre Fadi Abboud! Désormais, le tourisme au Liban n’est plus destiné à se limiter à la saison d’été et quelques occasions périodiques.
Eté comme hiver, plage ou ski, visites archéologiques ou vie moderne… vivant le jour comme la nuit et surtout, constamment animé, voici le Liban à découvrir dans cette nouvelle campagne vidéo :
L’ensoleillement annuel du Liban permettrait de produire entre 2 et 6 kilowatts-heure d’électricité au mètre carré (kWh/m2).
Au moment même où le sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague entre dans sa seconde semaine et que les chefs d’État du monde entier tentent de trouver un accord sur le changement climatique, une question se pose : le Liban s’est-il engagé sur la voie verte, notamment au niveau de l’énergie solaire ?
Il est évident que le Liban possède des ressources naturelles remarquables … et exploitables, ne serait-ce qu’au seul niveau de l’énergie solaire, sans prendre en considération l’hydraulique ou l’éolien. En effet, le pays possède une moyenne d’ensoleillement de 300 jours par an, soit de quoi produire potentiellement entre 2 et 6 kilowatts-heure au mètre carré (kWh/m2).
Un chemin parsemé d’embûches
Cependant, la loi 462 votée en septembre 2002 dans le but de réglementer le secteur de l’énergie n’a toujours pas été appliquée. Il n’est donc pas possible pour le moment de revendre l’électricité produite par les technologies vertes (solaire, éolienne, hydraulique…), ce qui pose problème aux compagnies désirant exploiter le potentiel énergétique à portée de main.
Plusieurs organisations et associations, dont notamment le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCECP), se sont de ce fait mobilisées au cours de ces dernières années afin que la réforme du secteur de l’énergie soit concrétisée. Pour M. Albert Khoury, directeur général adjoint de la compagnie privée Électricité de Aley (E-Aley), qui travaille notamment sur une campagne d’informations sur l’énergie solaire en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement au Liban (PNUD), il ne fait aucun doute que les énergies renouvelables représentent l’avenir : « L’énergie éolienne est compétitive (sur le marché), l’énergie solaire thermique est essentielle. » Lire le reste de cette entrée »
La pollution et les conséquences du changement climatique coûtent environ un demi-milliard de dollars par an au Liban, a affirmé vendredi le ministre libanais de l’Environnement, Mohammad Rahal, à l’approche de la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague.
« L’Etat libanais perd jusqu’à 550 millions de dollars (365 millions d’euros) par an à cause de la pollution, dont 100 millions sont liés au changement climatique », a déclaré M. Rahal lors d’une conférence de presse à Beyrouth.
Les principaux secteurs touchés sont le tourisme, l’agriculture et la santé, a ajouté le ministre libanais.
Selon lui, le nouveau gouvernement d’union, qui travaille pour la première fois à la création d’un fonds pour l’environnement, réfléchit à des projets concrets pour lutter contre le changement climatique.
« D’ici 2012, nous voulons que 12% de l’énergie au Liban soit produite par des ressources alternatives », a-t-il avancé, notant que le pays disposait de marges de manoeuvre entre le vent, l’eau et le soleil.
Privilégié en terme de ressources en eau, dans une région où ce bien est rare, le Liban pourrait voir la pluviométrie baisser de 50% d’ici la fin du XXIe siècle si rien n’est fait, a prévenu Mohammad Rahal.
Le Premier ministre Saad Hariri emmènera la délégation libanaise à Copenhague, où se tiendra la conférence de l’ONU sur le climat (7-18 décembre).
L’électricité au Liban est un bien rare et cher comparé au train de vie et au niveau de revenu de la population. L’EDL (Electricité du Liban), la compagnie étatique qui gère les ressources électriques du pays, a du mal à subvenir aux besoins de toute la population. Celle-ci a alors recours aux détenteurs de générateurs motorisés (souvent en situation de monopole ou d’oligopole) qui ont la possibilité d’exercer un chantage vis-à-vis de leurs clients, le plus souvent impuissants face à cette situation.
Il paraît donc urgent que le consommateur prenne en main son destin « électrique » afin de ne plus être à la merci de ses fournisseurs peu scrupuleux.
Ainsi, l’installation d’un chauffe-eau solaire constitue au Liban un moyen efficace de combiner écologie, économie et indépendance énergétique. Lire le reste de cette entrée »