La montée en puissance de groupes extrémistes et salafistes au Liban commence à inquiéter les citoyens libanais, laïcs et défenseurs d’un état fort. Cette inquiétude est justifiée par le silence complice qui entoure leurs agissements et le soutien international dont bénéficient certaines de ces organisations.
Ce dossier regroupe un recueil d’articles classant chronologiquement les offensives subies par le pays du Cèdre ces dernières années (hormis l’odieux crime de Donniyeh survenu en 2000). L’objectif est de se faire une idée plus précise de la menace afin d’en prendre conscience et de ne pas la banaliser pour mieux la combattre.
L’Armée Libanaise est le fer-de-lance de l’unité libanaise et se trouve être la cible de ces groupes extrémistes. La « pensée » salafiste et la mise en scène d’une supposée menace de l’Armée laïque et du Hezbollah chiite permet à ces groupes de mobiliser les extrémistes sunnites et de leur justifier ainsi des actes barbares et criminels dignes des pires organisations terroristes. Bien que ciblée par cette campagne, la communauté sunnite dans sa grande majorité ne tombe pas dans le piège. Leurs actions restent contenues, elles ne menacent donc pas le tourisme… néanmoins, c’est la coexistence nationale que cherchent à faire sauter ces groupes.
Ensuite, hormis les traditionnels accrochages à Tripoli, entre extrémistes armés sunnites et la minorité alaouite, une accalmie apparente régna de 2008 à 2011 du fait de l’application de l’accord de Doha. Néanmoins, dès la chute du régime de Saad Hariri, les extrémistes resurgirent tout à coup.
Un soldat français de la Force des Nations Unies au Liban (Finul) a été tué mardi accidentellement lorsque son véhicule a chuté dans un ravin dans le sud du Liban, selon des témoins et des sources de sécurité.
Le soldat était au volant d’un tracteur dans le village de Jabal Sadanet au moment de l’accident, selon les mêmes sources.
Selon le service de presse de la Finul, le soldat est mort en mission alors qu’il était en train de réaliser des travaux pour le compte du contingent indien.
Il n’a pas donné plus de détails sur les circonstances du décès.
Des Casques bleus du contingent indien ont retiré le corps qu’ils ont transporté dans leur base proche du lieu de l’accident, selon un correspondant de l’AFP sur place.
Le 24 août, un soldat français de la Finul a été tué et deux blessés dans un accident de la route impliquant un véhicule de transport de troupes (VTT).
Le 13 mars, deux militaires français de la Finul ont péri dans un accident de la route dans le sud du Liban, tandis que le 5 juin, un soldat français était mort dans Lire le reste de cette entrée »
Dans l’imagination de chaque citoyen réside un soldat prêtant serment à Dieu d’accomplir son devoir complet en défendant les couleurs du drapeau de son pays. Une fois que les dangers tempêtent et le clairon retentit, il se dresse pour être le bouclier défendant son peuple, le protégeant du mal des ennemis, et se sacrifie afin de le sauver jusqu’à la dernière goutte de son sang.
Dans l’imagination de chaque soldat réside un citoyen, le contemplant avec toute confiance et respect, le considérant comme étant la soupape de sécurité et le seul sauveur lors des crises. Il offre tout pour les boucliers de la patrie; c’est alors que son frère le soldat répond en lui promettant une vie libre et prospère de tranquillité et de stabilité.
Entre cette scène et l’autre, se manifeste le sens de la solidarité entre l’Armée et ses citoyens, se dessine l’image du Liban unifié, surgissant toujours des crises et se dirigeant avec toute confiance vers le devant. Quels que soient le lieu ou le temps, le sang des martyrs demeure le flambeau illuminant le trajet d’une Armée dépassant les soixante quatre années…. Mais ne renonça pas…et ne se dérobera jamais à son devoir.
1- Aube de l’Armée
Le 1er aout 1945 est la date officielle de la fondation de l’Armée Libanaise. Or son âge vrai ne se résume pas par certaines décennies, car l’Armée Lire le reste de cette entrée »
La Ligne bleu, frontière et ligne de démarcation entre le Liban et Israël
MARJAYOUN (Liban) – Un Saoudien au désespoir à cause d’une rupture sentimentale a tenté en vain de trouver une « mort honorable » à la frontière libano-israélienne, où il espérait se faire tuer par les soldats israéliens, a-t-on appris jeudi auprès des services de sécurité libanais.
Mohamed Jaouad al-Fahad al-Issa, 26 ans, a été arrêté mercredi par les services de sécurité libanais à Kfar Kila, une ville frontalière du sud du Liban, alors qu’il tentait apparemment d’attirer l’attention de soldats israéliens postés un peu plus loin, a déclaré à l’AFP un responsable des services de sécurité sous couvert de l’anonymat.
« Il a expliqué à la police qu’il pensait que s’il maudissait et insultait les Israéliens, ils ouvriraient le feu et le tueraient, de telle sorte qu’il meure d’une mort honorable », a ajouté le responsable. « Il a fait ça pour des raisons sentimentales ».
Un autre responsable des services de sécurité a déclaré que le jeune homme, étudiant dans une université technologique de Jordanie, avait déclaré aux policiers que sa petite amie jordanienne l’avait quitté récemment pour un autre homme et était partie dans les territoires palestiniens.
Aucune précision n’a été apportée sur les motifs de sa présence au Liban.
Refusé au Festival de Cannes par toutes les sections (de la Sélection officielle à la Semaine de la critique en passant par la Quinzaine des réalisateurs), Lebanon s’est imposé quelques mois plus tard comme un Lion d’or indiscutable à la Mostra de Venise. Voilà qui relativise le jugement sacro-saint des sélectionneurs, et prouve en même temps qu’aucun film ne fait jamais tout à fait l’unanimité, chacun ayant ses raisons de plébisciter ou de rejeter l’oeuvre en fonction de critères qui sont affaire de goût, de subjectivité, d’idéologie.
Ce film, le premier réalisé par Samuel Maoz, se situe dans le sillage d’autres oeuvres retraçant, comme lui, la première guerre du Liban d’un point de vue israélien. Les plus connus sont Beaufort (2007), de Joseph Cedar, qui, dépeignant les derniers jours d’une forteresse israélienne assiégée par le Hezbollah, reçut l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Et Valse avec Bachir (2008), d’Ari Folman, qui retraçait, par le biais du cinéma d’animation, l’invasion israélienne du sud du Liban en 1982 et la nuit du massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila.
Le terme « point de vue israélien » n’est pas tout à fait exact. Lebanon et ces deux précédents films ont ceci de commun qu’ils adoptent le regard des soldats israéliens, et non celui de leur gouvernement. Charges contre la guerre et son absurdité en général, ces films se gardent bien d’émettre des jugements politiques (ce qui leur a été reproché), se polarisent sur le traumatisme que cette campagne a provoqué dans des consciences. Il s’agit moins de films historiques que d’expériences individuelles, de mémoires intimes, de chocs psychiques générant des cauchemars privés. Lire le reste de cette entrée »
Célébration
À l’occasion de la fête nationale du Liban, le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, a adressé aux soldats un message dans lequel il a affirmé que l’indépendance effective se réalisera lorsque le drapeau libanais flottera sur chaque pouce du territoire libanais. Kahwagi a invité les soldats à être encore plus vigilants le long des frontières et prêts à affronter tous les plans fomentés par l’ennemi.
Voici le texte intégral du discours du général Kahwagi :
« Soldats,
« Cela fait plus de soixante ans que vous portez le flambeau de la liberté et de l’indépendance, que vous vivez les problèmes des citoyens et que vous vous précipitez pour défendre la patrie et la pousser hors de danger. C’est d’ailleurs la meilleure preuve de votre engagement en faveur du serment que vous avez prêté et de la profondeur de votre foi dans ce pays dont l’indépendance a été nourrie par le sang de la file de martyrs innocents. Cet anniversaire est ainsi devenu l’occasion de renouveler le serment et de prendre un nouveau départ avec des pas confiants, en profitant des leçons données par les anciens et en regardant vers des lendemains pleins de dignité.
« Sachez que l’indépendance effective ne se réalise qu’à travers la protection de la terre et du peuple, et lorsque le drapeau libanais flottera sur chaque pouce du territoire et enfin lorsque la souveraineté de l’État s’imposera sur toute Lire le reste de cette entrée »
Ce soir, je viens d’apprendre une nouvelle qui a eu sur moi l’effet d’une claque, qui m’a glacé mon sang, mes nerfs, mon cœur. Le sort de Johnny Nassif, un jeune soldat de 16 ans enrôlé dans l’Armée libanaise, disparu le 13 octobre 1990, vient d’être dévoilé.
Le corps de Johnny se trouvait dans une fosse commune au ministère de la Défense à Yarzé au Liban. Les tests ADN réalisés ont prouvé son identité…Ghazy Aad, le représentant de Solide, (Soutien aux Libanais détenus en exil) – une des rares figures libanaises qui jouit de toute ma déférence – a indiqué ce soir que le corps de Johnny a été transporté depuis la Syrie vers le ministère de la Défense libanaise bien après la triste date du 13 octobre 1990, appuyant son argument par les témoignages des ambulanciers qui avaient enterré les dépouilles en 1990 et qui affirmaient avoir enseveli 13 corps seulement, alors que les inspections faites en 2005 montrent qu’il existe un nombre beaucoup plus élevé que celui des années 1990. Cette nouvelle a été annoncée ce soir uniquement par l’OTV, les télés libanaises ayant toujours passé l’éponge sur le dossier des détenus libanais dans les geôles syriennes – personnellement je ne l’ai pas vu directement, parce que je ne suis pas fan des télévisions libanaises, mais je viens de l’apprendre par un coup de fil.
Le nom de Johnny et Violette Nassif a longtemps été étroitement lié à la cause des Libanais portés disparus depuis les années 1990. Le témoignage de cette dame m’a longtemps fait pleurer. Pleurer sur sa souffrance et celle de son fils. Pleurer sur le triste sort de ces soldats et de leurs familles qui ne vivent que dans l’espoir de revoir leurs fils ou filles.
Je ne veux même pas imaginer quelle est la réaction de Mme Nassif, qui depuis la disparition de son fils, n’a pas hésité une seule seconde à crier haut et fort sa volonté de revoir son fils, qui a fait de sa cause une cause nationale, malheureusement perçue par peu de personnes. Quelle Lire le reste de cette entrée »
Jour après jour, des nouvelles évoquent la situation au sein de l’institution militaire israélienne qui se détériore aussi bien sur le plan moral que sur le plan éthique.
D’abord, sur le plan moral, et malgré la présence d’un arsenal développé favorisant Israël sur ses rivaux, les commandements militaires admettent commettre souvent des erreurs politiques. De plus, leur manque de confiance dans les responsables politiques pousse les jeunes à éviter de s’enrôler dans l’armée, sauf obligation suprême. Ce manque de confiance serait à l’origine de l’escorte de gardes du corps envoyée par le premier ministre israélien pour accompagner son fils alors qu’il effectuait son service militaire.
Pour la première fois, la question de la désobéissance à des ordres militaires est suscitée. Hier, le commandant de la région de la Samarie et de Jérusalem a mis en garde contre toute mission d’évacuation des colonies juives illégales. Il a souligné que les soldats pourraient ne pas respecter de telles instructions; ce qui aurait de graves séquelles sur l’ensemble de l’armée israélienne, où chaque officier ou soldat obéiraient aux ordres qui leur conviennent.
D’autre part, prenant en considération que les membres de l’armée ont recours aux sites en ligne de loisirs, faisant fi des éléments qui peuvent les inciter à divulguer certains secrets, le commandement militaire a interdit l’accès au site « Facebook », site le plus célèbre pour faire la connaissance des autres.
Tirant des leçons de la défaite de la guerre de juillet 2006, les entraînements israéliens sont devenus plus intenses, plus compliqués et fatigants pour les soldats. Ces derniers seraient, par conséquent, favorables à un Lire le reste de cette entrée »
L’armée va rapatrier dimanche soir l’un de ses Casques bleus blessés mercredi dans un accident de la route au Liban du sud, a annoncé samedi le ministère de la Défense.
L’avion transportant ce blessé est attendu vers 21 heures à l’aéroport militaire de Melsbroek, a précisé un porte-parole du ministre de la Défense, Pieter De Crem. La presse est la bienvenue, mais aucune interview, ni du blessé, ni des membres de sa famille, ne sera possible, a-t-il ajouté.
Il s’agit du militaire le plus grièvement touché dans l’accident survenu mercredi vers 16 heures sur la route reliant la ville de Saïda à Tebnine, la garnison du contingent belge de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
En effectuant une « manoeuvre d’esquive », un véhicule blindé à roues du type LMV (Light Multirole Vehicle) a quitté la route et terminé sa course quinze mètres plus bas. Les trois occupants, issus du 1er régiment de Carabiniers-Grenadiers de Bourg-Léopold, avaient été transférés vers l’hôpital civil de Saïda. L’un d’eux avait déjà rejoint son unité vendredi. La Belgique participe depuis trois ans à la FINUL avec près de 250 Casques bleus.