(L’Orient le Jour)
L’Economist Intelligence Unit (EIU) a prévu une croissance de 7,2 % au Liban en 2010, contre une prévision initiale de 5,8 %, à la lumière des performances record dans plusieurs domaines, écartant, par ailleurs, l’éventualité d’une réédition du scénario grec au Liban.
L’Economist Intelligence Unit (EIU), affilié au groupe et magazine The Economist, a récemment revu ses prévisions de croissance à la hausse pour le Liban, pronostiquant une croissance réelle de 7,2 % en 2010, contre une prévision initiale de 5,8 %. Selon l’EIU, cette révision est justifiée par les performances record du Liban dans plusieurs domaines.
Cette croissance soutenue devrait se poursuivre en 2011, mais dans une moindre mesure, a en outre indiqué le centre de recherche britannique, prévoyant une croissance de 5,8 % l’an prochain.
La reprise régionale constitue l’un des principaux facteurs contribuant à ces taux relativement élevés, a souligné le rapport, rappelant que plus de la moitié du produit intérieur brut (PIB) provenait des investissements et des services exportés à l’étranger, fortement tributaires de l’évolution de la demande externe.
Même si les estimations de croissance formulées par l’EIU sont en-dessous du taux annuel enregistré en 2007-2008, elles demeurent largement supérieures à la moyenne prévue à long terme, a ajouté le rapport.
L’EIU a toutefois souligné que le potentiel de croissance du pays était limité par un contexte politique incertain, couplé à un coût élevé de financement du secteur privé (étant donné que les banques libanaises accordent une bonne partie de leurs prêts au gouvernement).
Sur le plan sectoriel, les secteurs touristique, bancaire et immobilier continueront à constituer les principaux moteurs de Lire le reste de cette entrée »