Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘secteur public’

Salaires : La réforme plus difficile que le financement de la grille

Posted by jeunempl sur mars 3, 2013

L’Hebdo Magazine – Liliane Mokbel

Salaires & grogne sociale (Liban)La nouvelle grille des salaires ne pourrait entrer en vigueur que si le projet de loi est voté en séance plénière par la Chambre des députés. Le dernier mot revient donc au Parlement. La pilule la plus dure à avaler consiste dans le processus de réforme devant accompagner la mise en œuvre d’une telle échelle. Pour être juste envers les trois composantes du pacte social, l’Etat, le patronat et les fonctionnaires, une restructuration en profondeur du secteur public est inéluctable dans le sens d’une réduction de son volume et de l’accroissement de sa productivité.

Aujourd’hui, l’échelle des salaires englobe 180000 fonctionnaires, sans compter les salariés des établissements publics et des offices autonomes.

A priori, bien qu’une loi ait été votée en 1992 suspendant le recrutement au sein de la fonction publique, depuis cette date, le nombre de fonctionnaires n’a cessé d’augmenter sous une forme de «recrutement déguisé», qui prend la forme de salariés contractuels sur base d’accords renouvelables chaque fin d’année pour l’accomplissement d’une mission déterminée ou d’un contrat «d’achat de service». En revanche, ce dernier type de contrat ne donne pas lieu à une inscription des bénéficiaires à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ni au droit d’être inclus au nombre des fonctionnaires englobés par l’ajustement des salaires.

Dans le même prolongement s’inscrit la nécessité de supprimer les organismes parallèles, qui ont pullulé au lendemain de la fin de la guerre pour accomplir des missions qui reviennent en vertu de la Loi fondamentale aux entités étatiques mais qui ont en fait servi «à caser les ouailles d’un clientélisme politique d’après- guerre». A titre indicatif, on citera la Caisse du Sud, la Caisse des déplacés etc.

Parallèlement, il est impératif de supprimer certains établissements et administrations publics qui ne sont plus opérationnels vu que les motifs pour lesquels ils ont été créés n’existent plus. Il s’agira par exemple d’Elissar (l’établissement public pour la reconstruction de la région d’Ouzaï, de Jnah…), l’office des chemins de fer, les raffineries de pétrole et la Lire le reste de cette entrée »

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Abboud au « Forum des Finances et des Affaires »: luttons contre la corruption avant que le Liban ne perde une opportunité unique

Posted by jeunempl sur mars 28, 2012

D.CH. – ANI

Fadi Abboud - Ministre du Tourisme

Le ministre du Tourisme Fadi Abboud a estimé mercredi lors d’une allocation prononcée au  » Forum des Finances et des Affaires  » tenu à l’hôtel Mövenpick, sous le patronage du Premier ministre Najib Mikati, représenté par le ministre de l’économie Nicolas Nahhas, qu’il n’y avait pas une véritable intention chez certaines parties au Liban pour lutter contre la corruption, un problème que les considérations politiques et confessionnelles compliquent davantage.

Le ministre qui abordait le thème du  » développement économique, par la lutte contre la corruption et le développement de la justice sociale « , a estimé que la prochaine période, déterminera le rôle du Liban dans l’économie arabe et mondiale, à la suite des changements qui frappent la région.

« La lutte contre la corruption a fait couler beaucoup d’encre, mais les chiffres montrent que nous n’avons point avancé. Il est clair qu’il n’existe pas une véritable intention chez certains pour lutter contre la corruption, un problème encore plus compliqué par les considérations politiques et confessionnelles qui politisent toute demande de compte » a-t-il-dit.

« J’avance depuis deux ans des propositions effectives, lors de la discussion du budget, car je considère que le processus des réformes débute par la méthode de l’élaboration du budget, puisque ce projet est l’un des outils du travail gouvernemental, pour faire face au phénomène de corruption. Mais cette confrontation ne peut être réduite à un nombre de slogans et de discours verbaux et ni à quelques mesures marginales. Elle doit être plutôt placée au sein des politiques publiques » a-t-il ajouté.

Il a dans ce contexte énuméré quelques propositions qu’il avait avancées, dont la fondation d’un haut conseil sur la compétitivité qui jouerait selon lui, un rôle principal dans la diminution des complications administratives. Celles-ci causent la perte d’importantes opportunités d’investissement au Liban.

Et de poursuivre: » J’ai de même proposé de développer et d’appliquer la loi sur l’enrichissement illicite, qui devrait atteindre tous les employés du secteur public, les administrations de l’Etat et ses institutions publiques ».

Le ministre a dans le même contexte appelé à ce que le projet du budget renferme les exigences financières et administratives pour l’application de la loi sur la compétitivité et la protection du consommateur, et à accélérer l’approbation de l’assurance médicale globale à tous les Libanais, financée par l’Etat, afin de délivrer les institutions et les employés cette charge.

« L’exécution de ces démarches en premier lieu, assurera des outils pour amorcer l’édification d’une économie productive et active, ce qui se reflètera positivement sur la situation sociale et l’augmentation des ressources » a-t-il affirmé.

« La lutte contre la corruption et la réalisation du développement économique ne sont pas impossibles, si les bonnes intentions existent. Le long périple débute par un pas, que nous devons franchir avant que le Liban ne perde une opportunité unique » a-t-il conclu.

Inauguration du Forum « Finances et Affaires » sous le parrainage de Mikati

D.CH/N.A. – ANI

Le Groupe « Convex International » a inauguré mercredi le Forum « Finances et Affaires » sur « la récupération de la confiance dans l’économie et l’attraction des investissements », sous le parrainage du Premier ministre Najib Mikati représenté par le ministre de l’Economie et du Commerce Nicolas Nahas en coopération avec la BDL à l’hotel Movenpick – Beyrouth.

M. Nahas, le ministre du Tourisme Fadi Abboud, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé et d’autres personnalités ont assisté à cet événement.

A cette occasion, le ministre Nahas qui s’est exprimé au nom du président Mikati, a mis l’accent sur les défis de l’économie.

Il a indiqué qu’un conflit existe entre la politique et l’économie et entre les deux secteurs public et privé, appelant  » à ce que ce conflit s’arrête immédiatement « .

« Le président Najib Mikati a préparé un plan et une vision économiques pour parvenir à une entente nationale pour garantir le succès des projets économiques « , a-t-il signalé, affirmant que  » sans stabilité et sécurité absolues, nous ne pouvons aboutir à une croissance constante « .

A son tour, M. Salamé a mis l’accent sur « l’économie libanaise ouverte sur les marchés mondiaux et qui se spécifient par l’incitation à une initiative individuelle et la libre circulation des capitaux ».

« Le Liban compte sur les investissements et (…) grâce à la spécificité de son système financier et bancaire, le pays a pu prouver sa capacité à faire face à la crise financière mondiale », a-t-il noté.

Le gouverneur de la BDL a souligné que « le secteur bancaire libanais constitue une partie principale et vitale de l’économie libanaise et le moteur principal de la croissance ». Il a mis l’accent sur le rôle de la Banque du Liban « dans le renforcement du rôle de ce secteur qui a pris les mesures de prévention des dangers et pour faire de lui un secteur immunisé et moderne ».

Le ministre Abboud a, quant à lui, estimé qu’il n’y avait pas de véritable intention chez certaines parties au Liban pour lutter contre la corruption, un problème que les considérations politiques et confessionnelles compliquent davantage.

Le ministre qui abordait le thème du « développement économique, par la lutte contre la corruption et le développement de la justice sociale », a estimé que la prochaine période, déterminera le rôle du Liban dans l’économie arabe et mondiale, à la suite des changements qui frappent la région.

« La lutte contre la corruption a fait couler beaucoup d’encre, mais les chiffres montrent que nous n’avons point avancé. Il est clair qu’il n’existe pas une véritable intention chez certains pour lutter contre la corruption, un problème encore plus compliqué par les considérations politiques et confessionnelles qui politisent toute demande de compte » a-t-il-dit.

« J’avance depuis deux ans des propositions effectives, lors de la discussion du budget, car je considère que le processus des réformes débute par la méthode de l’élaboration du budget, puisque ce projet est l’un des outils du travail gouvernemental, pour faire face au phénomène de corruption. Mais cette confrontation ne peut être réduite à un nombre de slogans et de discours verbaux et ni à quelques mesures marginales. Elle doit être plutôt placée au sein des politiques publiques » a-t-il ajouté.

Il a dans ce contexte énuméré quelques propositions qu’il avait avancées, et dont, la fondation d’un haut conseil sur la compétitivité, qui jouerais, selon lui, un rôle principal dans la diminution des complications administratives, qui causent la perte d’importantes opportunités d’investissement au Liban.

Et de poursuivre: » J’ai de même proposé de développer et d’appliquer la loi sur l’enrichissement illicite, qui devrait atteindre tous les employés du secteur public, les administrations de l’Etat et ses institutions publiques ».

Le ministre a dans le même contexte appelé à ce que le projet du budget renferme les exigences financières et administratives pour l’application de la loi sur la compétitivité et la protection du consommateur, et à accélérer l’approbation de l’assurance médicale globale à tous les Libanais, financée par l’Etat, afin de délivrer les institutions et les employés cette charge.

« L’exécution de ces démarches en premier lieu, assurera des outils pour amorcer l’édification d’une économie productive et active, ce qui se reflètera positivement sur la situation sociale et l’augmentation des ressources » a-t-il affirmé.

« La lutte contre la corruption et la réalisation du développement économique ne sont pas impossibles, si les bonnes intentions existent. Le long périple débute par un pas, que nous devons franchir avant que le Liban ne perde une opportunité unique » a-t-il conclu.

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Réconcilier patronat et salariés autour d’un projet de croissance

Posted by jeunempl sur octobre 25, 2011

Par Charbel Nahas (publié sur L’Orient le Jour)

« La compétitivité du Liban est en flagrant recul », note le ministre du Travail, Charbel Nahas. Analyse Patronat et salariés sont mécontents de la décision d’ajustement des salaires qui a été prise en Conseil des ministres. Cela était prévisible. Dès le départ, le Comité de l’indice des prix que je préside en tant que ministre du Travail a cherché à sortir du tête-à-tête dans lequel employeurs et employés ont été placés pour proposer une solution satisfaisant les revendications légitimes des deux parties, ainsi que celles de l’ensemble des Libanais, à travers une redéfinition des priorités de la politique économique et sociale de l’État. Les instances économiques en appellent aujourd’hui au dialogue pour la définition d’une politique « globale » dont la traduction doit se faire dans le budget pour l’année 2012. Je suis prêt à engager ce dialogue dans les plus brefs délais. En attendant, je pense utile de porter à la connaissance du public les propositions remises par le Comité de l’indice des prix dans son rapport au Conseil des ministres. Pour comprendre ces propositions, il est nécessaire au préalable de brosser le tableau de la situation de l’emploi, de l’inflation et de la répartition des richesses au Liban.

Forte inflation

Le niveau des prix a beaucoup augmenté. En valeur absolue, le taux d’inflation entre 1996 et 2011 a atteint les 100 %. Par comparaison avec le niveau des prix mondiaux, la hausse est supérieure de 21 % au Liban.
L’augmentation des prix des biens et services non échangeables (comme le transport, les télécommunications, l’enseignement, les loisirs, etc.) est le principal facteur de cette inflation sur le long terme. L’augmentation des prix alimentaires (et des produits ménagers en général) est restée relativement limitée jusqu’à ce que la crise alimentaire mondiale ne provoque leur flambée ces dernières années. Mais le fait que les prix de ces denrées augmentent trois fois plus au Liban que les moyennes mondiales révèlent bien que les causes de l’inflation sont internes.

Recul de la compétitivité de l’économie

La compétitivité du Liban est en flagrant recul. Entre 1991 et 2009, le taux de change réel a triplé suivant en cela la même augmentation que les dépôts bancaires. L’explication tient au fait que les flux de capitaux d’une abondance exceptionnelle dont a bénéficié le Liban ont surtout alimenté la consommation au détriment de Lire le reste de cette entrée »

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L’Espagne finance un système d’éclairage solaire à Assia

Posted by jeunempl sur avril 20, 2010

(L’Orient le Jour)

L’ambassadeur d’Espagne, Juan Carlos Gafo, la coordonnatrice résidente des Nations unies, Marta Ruedas, et le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, ont participé samedi à Assia, dans le caza de Batroun, au lancement de la première phase expérimentale du système municipal d’éclairage solaire des rues d’Assia, dans le cadre du projet Cedro (le projet de l’efficacité énergétique et de la démonstration d’énergie renouvelable pour la reconstruction du Liban), financé par le gouvernement espagnol.

L’objectif du projet Cedro est de soutenir la reconstruction du Liban ainsi que les activités de réforme et de compléter la stratégie nationale de réforme du secteur de l’énergie à travers la mise en œuvre de projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique. Ceci englobe, entre autres, la suppression des obstacles à la promotion d’application des énergies renouvelables au Liban. Le projet s’articule autour de trois axes : le premier concerne la mise en place d’un modèle de démonstration concernant le renforcement des installations et des infrastructures du secteur public, le deuxième implique Lire le reste de cette entrée »

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L’IFI estime à 8,7 % la croissance de l’économie libanaise en 2009

Posted by jeunempl sur février 6, 2010

(L’Orient le Jour)

L’Institut de finance internationale (IFI) a revu à la hausse ses estimations de croissance pour le Liban en 2009, estimant que le produit intérieur brut (PIB) du pays a progressé de 8,7 % durant cette année, contre une prévision initiale de 7 %. L’Institut a justifié cette hausse par le fait que la consommation publique, les importations d’équipements, l’activité de crédit au secteur privé, ainsi que les exportations de biens et de services ont connu une croissance plus accélérée que prévu au second semestre de 2009. Le Liban avait déjà réalisé une croissance de 8,2 % en 2008, selon l’IFI. Dans un récent rapport, l’institut a prévu en outre un maintien de la forte croissance en 2010, tablant sur un taux variant entre 6 % et 7 %.

Selon le rapport, la croissance enregistrée l’an dernier – la plus élevée dans la région – a été confortée par le flux exceptionnel de capitaux en provenance de l’étranger, notamment des transferts effectués par des expatriés et des investisseurs du Golfe, ainsi que par la stabilité du secteur bancaire et l’amélioration des conditions sécuritaires sur le plan interne. Les deux principaux moteurs de croissance ont, quant à eux, été la forte demande interne et les exportations nettes, souligne l’IFI, indiquant que la croissance réalisée au Liban en 2009 a été plus élevée que celle de l’économie non pétrolière du Qatar.

Quant à l’année en cours, le rapport note qu’au vu de la stabilité politique actuelle, et de la reprise progressive des économies mondiale et régionale, les rentrées provenant du secteur touristique, des transferts effectués par les émigrés et des investissements directs étrangers (IDE), devraient continuer à croître au même rythme qu’en 2009. La croissance sera ainsi tirée principalement par les flux de capitaux en provenance de l’étranger, notamment des pays du Golfe, ainsi que par le tourisme, les services financiers, et le secteur de la construction, qui connaît un boom exceptionnel, souligne le rapport. Tous ces facteurs devraient contribuer à une croissance variant entre Lire le reste de cette entrée »

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Elections 2009 – Programme du CPL: Télécommunications

Posted by dodzi sur mai 30, 2009

MPLBelgique.org

Programme complet du Courant Patriotique Libre

Programme-CPLChapitre 10 Télécommunications

Diagnostic

Le secteur des télécommunications est essentiel pour dynamiser l’économie et peut contribuer à la réalisation du développement équilibré. Il a cependant été considéré au Liban comme une source de revenus principale pour le Trésor et a été développé en tant que base d’imposition fiscale non équilibrée et non équitable (le service de la dette publique était en 1998 de 1,8 milliards US$ alors que les recettes générées par le secteur des télécommunications seul était de 1 milliard US$ en 2008 pour une dette publique de 48 milliards US$). Le secteur des télécommunications a connu une succession de périodes catastrophiques qui ont amené le Liban à être classé en 2008 au dernier rang des pays peu évolués dans le domaine des télécommunications. La situation pouvait alors être décrite comme suit :

1. Un chaos au niveau de l’organisation, des contradictions au niveau des lois et des compétences, une profusion de responsables, une administration paralysée, un surplus d’employés – surtout dans la Poste, une dénaturation du concept de service public qui ont abouti à des retards dans les prestations de service, à pénaliser le secteur privé et à défigurer l’image du secteur public.

2. Un développement des activités illégales dans le domaine des télécommunications internationales et de l’internet au détriment de la téléphonie publique ainsi que le développement anarchique des écoutes illégales qui ont abouti à priver l’Etat d’une partie de ses ressources et lésé les intérêts des citoyens.

3. Un développement illégal de la plupart des services internet et des bandes larges alors que les services publiques sont assurés par un nombre de lignes qui ne dépasse pas les 130 lignes de type E1, ce qui a poussé de nombreux jeunes compétents et de nombreuses entreprises à quitter le pays.

4. Un réseau de téléphonie mobile en déliquescence avec un taux de pénétration qui ne dépassait pas 32% durant l’été 2008, des tarifs parmi les plus chers au monde (74$ en moyenne par abonné) et des services auxiliaires réduits à presque rien.

5. Un réseau de téléphonie fixe peu utilisé et faiblement exploité. Seuls 700.000 Libanais ont pu obtenir une ligne fixe alors que la capacité du réseau est de 1.700.000 lignes. Pas de lignes de fibres optiques ni de stations de télécommunications ni de règlements évolués. Lire le reste de cette entrée »

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