Le Liban, une patrie où le terme « crise » semble souvent à l’ordre du jour. Ce « calme suspect » et « sans précédent » devait sans aucun doute laisser la place à une « scène de crises ».
C’est le Liban. Pays des merveilles et de l’excentrisme, pays des crises successives, une crise s’avérait nécessaire pour mettre un terme à cette routine si insolite.
Depuis le début de cette semaine, les Libanais guettent la prochaine polémique. Ils seraient las de voir leurs ministres parlant de « sérieux », « d’entente » et de « paix ». Las aussi d’écouter ces discours mielleux. Ils ne sont d’ailleurs pas habitués à témoigner des solutions définitives à leurs crises.
En effet, alors que « nos chers ministres se réunissaient pour le cinquième jour de suite pour élaborer la déclaration ministérielle déjà accomplie, avec quelques réserves », la « crise pointait l’horizon », prenant sa source dans la direction des Forces de Sécurité Intérieure.
La polémique a débuté hier au crépuscule du soir par une promesse non tenue. Cette dernière consistait en ce que le général de division Achraf Rifi, directeur général des Forces de Sécurité Intérieure (FSI), reporte la sanction conduite à l’encontre du chef des gendarmes Antoine Chaccour, ce dernier ayant Lire le reste de cette entrée »