Quatre ans après leur arrivée dans le sud du Liban, les Casques bleus belges de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) ont réduit à la fois leurs effectifs à une centaine d’hommes, et leurs missions, pour se concentrer sur une seule: le fastidieux déminage de la « Ligne bleue » marquant la frontière libano-israélienne.
Ils ont aussi déménagé, quittant à la mi-octobre le camp Scorpion à Tebnine qu’ils occupaient depuis leur arrivée, en septembre 2006, pour rejoindre un cantonnement français à At Tiri, plus au sud, a constaté mardi l’agence sur place à l’occasion d’une visite sur place du « patron » de l’armée belge, le général Charles-Henri Delcour.
Réduit à une centaine d’hommes et de femmes – contre plus de 300 au départ -, le contingent belge actuel de la FINUL, baptisé BELUFIL-13, se concentre désormais sur des tâches de déminage le long de la « Blue Line », la démarcation tracée par l’ONU après le retrait israélien unilatéral du Liban sud en 2000, pour fixer la frontière libano-israélienne, a expliqué mardi son chef, le commandant Philippe Ramaekers, du 4ème bataillon de génie d’Amay, près de Huy.
Ces mines ont été posées par les Israéliens pour « couvrir » leur retrait.
Il s’agit d’un travail « fastidieux », a indiqué le commandant Ramaekers, en faisant allusion à la difficulté du terrain et aux mesures de sécurité prises pour se livrer à cette tâche délicate.