Posted by jeunempl sur octobre 9, 2009
ECHO62
Ceux qui ont l’habitude du théâtre, avec des acteurs sur scène et en face des spectateurs soigneusement alignés, risquent d’être déroutés. Mais après tout, n’est-ce pas aussi la vocation du théâtre que de provoquer un peu le public, en tout cas de changer ses habitudes ?
Avec Ciels, pièce de Wajdi Mouawad créée au festival d’Avignon 2009, c’est sûr, les spectateurs vont être un peu bousculés. Imaginez ! Vous êtes assis sur un tabouret à faire tourner pendant deux heures et demie, pour suivre l’intrigue d’une histoire qui touche à la prévention et au dépistage du terrorisme dans une approche mondiale.
Le tout joué dans un lieu décalé : la friche industrielle de 1 700 m2, de l’usine Plastic Omnium rare endroit capable d’accueillir le spectacle avec tout son environnement. La scène sera installée dans un volume de draperies, quadrifrontale et sur deux niveaux ; le public est au milieu, tournant sur lui-même au fil de l’histoire. Déroutant donc mais « facile d’accès, à l’opposé de ce que l’on peut penser du théâtre » précise Jean-Paul Korbas, directeur des affaires culturelles. On est plutôt dans la logique d’un film pour le cinéma ou la télé. Le spectateur est pris par le sujet et par le jeu des acteurs dont il partage l’espace.
« Nous devons à Thierry Roisin et à la Comédie de Béthune le fait d’accueillir cette pièce à Bruay », poursuit-il. C’est le fruit de la complémentarité et de la complicité entre les structures culturelles de Béthune et de Bruay. Ce dont il faut se réjouir car ce n’est pas tous les jours que le Pas-de-Calais accueille Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur août 21, 2009
Nouvel Observateur
Pour la première fois dans l’histoire de ces deux vénérables institutions, les Chorégies présentaient un opéra hors du Théâtre antique d’Orange, dans un autre site romain prestigieux, l’Acropole de Baalbeck. Une entreprise magnifique qui se répétera en 2010 et 2011 et devrait s’étendre à l’Egypte, la Syrie et Israël.
Solistes, choristes, danseurs, musiciens, chef d’orchestre, metteur en scène, équipes techniques et d’encadrement : ils étaient plus de 160 à débarquer par vagues successives à l’aéroport Beyrouth pour être installés dans les villes (chrétienne) de Zahlé et (musulmane) de Baalbeck afin de remonter sur l’acropole romain de cette dernière « la Traviata » de Verdi, qu’avant les Libanais des centaines de milliers de Français avaient découverte au Théâtre Antique d’Orange (trois fois 8300 spectateurs) et à la télévision française (1 200 000 téléspectateurs).Par quel miracle deux des sites romains parmi les plus prestigieux de ce qui reste de l’empire des Césars, le Théâtre antique d’Orange, en France, et l’Acropole de Baalbeck, au Liban, ont-ils pu s’entendre pour mener à bien une telle entreprise ?
Renaissance du Festival de Baalbeck
Tout a commencé avec la renaissance du Festival de Baalbeck, fondé en 1956, mais suspendu de 1975 à 1996 dans le fracas des armes durant la guerre civile et les ruines de l’Etat libanais pendant les années qui suivirent. Et par l’intermédiaire de deux médecins de Montpellier et de Marseille qui, à l’aube des années 2000, tissèrent les premiers liens entre les dirigeants des deux manifestations. Que rêver de plus judicieux que cette alliance musicale entre deux nations soeurs de part et d’autre de la Méditerranée, entre deux institutions francophones se produisant l’une et l’autre dans des vestiges romains ? Il est alors décidé que les Chorégies viendraient en août 2006 à Baalbeck reprendre la production de « Lucia de Lamermoor » montée en juillet de cette année là à Orange. Artistes, matériel, contrats, visas…tout était prêt, quand soudain, le 20 juillet, éclate la guerre lancée sur le Liban par Israël. Baalbeck en 2007 devait voir « Madame Butterfly » et « Carmen » en 2008, mais jamais les conditions politiques ne le permirent. Ce n’est que cette année, avec le semblant d’apaisement que montre la Syrie, l’apparence de paix entre Israël et le Liban et le calme relatif du Hezbollah, que la direction du Festival de Baalbeck a pu donner le feu vert aux Chorégies d’Orange pour que cette magnifique alliance se concrétise enfin. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur juillet 6, 2009
Sud Ouest – Philippe Ménard
Odile Gheysens aime varier les formes d’expression : danse contemporaine, tango argentin, voltige horizontale ou verticale… Avec « Chaos », sa compagnie In Senso déploie un « trio » conjuguant danse, piano et lumières. Pendant quatre jours, la semaine dernière, Odile Gheysens et son complice Koert Vermeulen ont bénéficié de l’accueil du théâtre de l’Avant-scène pour peaufiner plus particulièrement le rôle des éclairages dans cette performance.
La pièce est née d’une partition du pianiste franco-libanais Rami Khalife, avec qui Odile Gheysens multiplie les collaborations depuis quatre ans. Marqué par la guerre au Liban, l’auteur a cherché à retranscrire « la colère de l’homme face à son impuissance ». L’oeuvre décline avec intensité cinq thèmes, entre naissance, destruction et renaissance. « C’est une musique obsessive et tourmentée, qui me touche profondément », confie Odile Gheysens.
« Entourée de deux génies »
« Chaos » a été composé à l’automne 2006, avant d’être joué à l’Unesco à Paris en décembre 2006, à Genève en septembre 2007 et à Beyrouth en mars 2008. Une deuxième version a été conçue en introduisant textes, percussions et traitement electro-acoustique, avec la collaboration de Bachaar Khalife, le frère de l’auteur.
Celui-ci a proposé à Odile Gheysens d’imaginer une version dansée. La danseuse ne sera pas seule en scène. Rami Khalife interprétera la partition en live, et le concepteur lumières, Koert Vermeulen, sera également visible. Ce Belge flamand Lire le reste de cette entrée »
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