Mouvement pour le Liban

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La « montagne de Saïda » devrait disparaître début mai

Posted by jeunempl sur avril 23, 2013

(Suzanne Baaklini – L’Orient le Jour)

Poubelle - SaidaSamedi dernier, le président du conseil municipal de Saïda, Mohammad Saoudi, a annoncé le début de l’opération de réhabilitation du dépotoir de la ville, lors de la signature d’un accord avec une entreprise qui sera chargée de faire disparaître la « montagne » de déchets. Mais que signifie exactement cet accord et quand le dépotoir sera-t-il effectivement fermé, sachant que des camions déversant leur contenu sont toujours observés sur le site ?

Contacté par L’Orient-Le Jour, Ibrahim Bsat, vice-président du conseil municipal, précise que « le dépotoir devrait être fermé définitivement aux alentours du 10 mai ». Il souligne que « l’usine de traitement de déchets qui a été établie près du dépotoir accueille déjà tous les déchets de Saïda et des villages environnants ». Il rappelle que l’usine emploie la technique du tri et compostage. « Le seul problème qui reste est celui des sacs en plastique, mais il sera réglé bientôt car l’usine devrait se doter d’une machine pour leur lavage et leur recyclage », dit-il.

Interrogé sur le prix du traitement de la tonne (qui avait longtemps été un obstacle à un accord entre l’usine et les municipalités du caza), le responsable municipal affirme qu’il est de 80 à 85 dollars pour les deux premières années. « Mais c’est le ministère de l’Intérieur et des Municipalités qui s’acquittera de ces sommes, puisées dans la Caisse des municipalités, à l’instar de l’accord avec la société chargée du ramassage et du traitement des déchets du Grand Beyrouth », a-t-il expliqué.

L’accord signé en week-end, selon M. Bsat, porte précisément sur la réhabilitation du dépotoir vieux de quarante ans, une opération qui devrait durer trente mois. La société en charge sera libanaise mais profitera de l’expertise d’une société française, sachant que le consultant de cette opération est le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). « Pour ce qui est des techniques de réhabilitation, les quelque 50 à 60 % de remblais et déchets de chantiers qui composent le dépotoir seront traités et utilisés pour le remblayage de la mer, explique-t-il. Les matières organiques seront traitées sur place. L’endroit où est actuellement érigée la décharge sera transformé en jardin. »

Sur les camions qui continuent de déverser des déchets sur le dépotoir, M. Bsat dit qu’« il s’agit simplement de remblais qui devront être utilisés dans le reste du projet ». Le « reste du projet », justement, c’est le remblayage de la mer sur toute la surface séparant le dépotoir de l’usine, c’est-à-dire sur plus de 500 000 mètres carrés. Un brise-lames est déjà en construction pour délimiter ce futur terrain gagné sur la mer. La municipalité et les autorités politiques de la ville revendiquent Lire le reste de cette entrée »

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La crise des déchets à Saïda toujours au point mort

Posted by jeunempl sur janvier 9, 2012

(L’Orient le Jour)

Il y a quelques semaines, la municipalité de Saïda inaugurait les travaux sur un brise-lame controversé qui devrait contourner le dépotoir de la ville. La crise des déchets n’est pas résolue pour autant.

Le dépotoir de Saïda, capitale du Liban-Sud, continue de recevoir chaque jour des milliers de tonnes de déchets en tout genre. L’usine ultramoderne de tri et de compostage à proximité reste hermétiquement fermée. La ville ne semble donc pas sur le point de régler une crise qui traîne depuis une quarantaine d’années, et dont le résultat est un immense dépotoir qui pollue et empoisonne l’air de ses quartiers sud. Le président du conseil municipal, Mohammad Saoudi, explique pourquoi.

« Le principal obstacle reste celui des négociations avec les propriétaires de l’usine, dit-il. Or, si celle-ci ne commence pas à fonctionner, nous ne pouvons pas fermer le dépotoir et entamer sa réhabilitation. »

Il rappelle qu’il existe un accord signé par la municipalité et les propriétaires il y a un peu plus d’une dizaine d’années, en vertu duquel le prix de traitement de la tonne a été fixé à 44 dollars, avec un traitement gratuit de 180 tonnes. Mais l’usine a, depuis, changé de main, les propriétaires initiaux ayant été incapables de poursuivre le projet sans s’allier à de nouveaux partenaires. « Les actuels propriétaires exigent 104 dollars par tonne et ne veulent plus assurer de traitement gratuit, explique Saoudi. Jusque-là, les pourparlers avec eux, supervisés par le ministère de l’Intérieur, ont échoué parce qu’ils s’en tiennent à leurs conditions. »

Le président de la municipalité dément vigoureusement que ce dossier soit entravé par des interventions politiques et des conflits d’intérêt entre différentes factions, comme certains observateurs le notent aujourd’hui. « Au contraire, les propriétaires de l’usine sont d’autant plus imperméables aux pressions politiques qu’ils sont saoudiens, et non libanais, assure-t-il. Cela explique pourquoi ils Lire le reste de cette entrée »

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