Cyberpresse – Sylvie St-Jacques
Aux deux tiers du Festival d’Avignon, où il est artiste associé cette année, Wajdi Mouawad sait déjà que cette expérience est un tournant dans sa carrière. Le festival marque en effet la fin de l’aventure du Sang des promesses. Et il la vit dans une sorte d’état de grâce…
«Je commence à savoir que je suis né au Liban», blague Wajdi Mouawad, qui est un peu et même beaucoup «partout», dans ce Festival d’Avignon, où il est artiste associé. Il y a eu la Cour d’honneur du Palais des papes, qu’il a occupée cinq soirs durant avec les 11 heures des trois premières pièces du cycle Le sang des promesses. Et ensuite Ciels, la quatrième et ultime portion de sa tétralogie.
Quand il n’est pas au théâtre le soir, son programme de jour est rempli d’une foule de rencontres avec le public, de collaborations artistiques (avec notamment Jane Birkin et la cinéaste Christelle Lheureux), d’émissions de radio…
Aux deux tiers du festival, Wajdi Mouawad évalue cette expérience comme un lieu déterminant dans sa trajectoire d’artiste. «C’est l’endroit où j’aurai Lire le reste de cette entrée »