(L’Orient le Jour)
L’Orient-le-Jour : Cette sixième place aux championnats d’Asie est-elle satisfaisante ou vous vous attendiez à mieux ?
Ghassan Sarkis : Sincèrement on ne pouvait espérer mieux avec cette sélection B qui avait fait le voyage en Chine pour y affronter les meilleures équipes asiatiques, qui en plus alignaient leurs meilleures formations. Les absences conjuguées de Fady el-Khatib, Joe Vogel, Sabah Khoury, Ali Mahmoud, Élie Rustom, Roy Samaha et Ali Haïdar pour des raisons différentes nous ont porté préjudice et nous ont obligés à revoir nos ambitions à la baisse. Mais je ne cherche pas d’excuses, c’est une équipe jeune qui a fait le voyage et elle s’est avérée prometteuse, exception faite de quelques joueurs que je ne vais pas citer, mais qui n’ont pas été à la hauteur… Ceux-là en tout cas ont dit définitivement adieu à la sélection. Mais, malgré tout, ça s’est joué à peu de choses ; en fait, si on avait remporté la rencontre face à Taipeh, match qu’on avait perdu de justesse et qui était largement à notre portée, on aurait évité la Chine en quart de finale et affronté les Philippines et, en cas de victoire, la Jordanie en demie… Je pense que dans ce scénario, on se serait retrouvé en finale et là, personne n’aurait parlé de crise et tout le monde nous aurait encensés…
Justement, pourquoi toutes ces absences des joueurs-clés ? Et si c’est pour rajeunir l’effectif, une période de transition n’aurait pas été préférable ?
Ce n’est pas de gaieté de cœur que je m’étais passé des cadres de l’équipe. Des circonstances exceptionnelles ont dicté mes choix car la plupart des absents étaient blessés, à l’instar de Ali Mahmoud qui souffre du dos, d’Élie Samaha qui ne s’est toujours pas remis d’une blessure contractée en fin de saison dernière, et de Roy Samaha qui est touché à l’œil depuis le voyage au Qatar. Quant à Fady el-Khatib, il a déjà affirmé et réaffirmé, avec force et depuis longtemps, qu’il ne veut plus entendre parler de la section… Après Lire le reste de cette entrée »