Le CPL regrouperait selon un sondage menée début mai près de 33% des électeurs de la circonscription du Metn.
Le député maronite Ibrahim Kanaan est le candidat le plus populaire de la région avec 51,9% de faveurs, suivi par Samy Gemayel avec 51,5%.
En ce qui concerne le siège orthodoxe, Ghassan Moukheiber recueille 48,7% d’avis favorables alors que Michel Murr doit se contenter de 45 %.
Après les derniers évènements politiques, le CPL aurait encore gagné 5 points passant à 38% de soutien, ceci reste néanmoins à confirmer.
Six ans se sont écoulés et la douleur est toujours aussi vive. Pour la famille Gemayel, le martyre de l’ancien député et ministre de l’Industrie Pierre Gemayel est placé sous le slogan: «Chaque fois que le Liban sera en danger, nous répondrons présents».
Le parti Kataëb a commémoré l’anniversaire de l’assassinat de Pierre Amine Gemayel, par une messe présidée par le cardinal Nasrallah Sfeir à l’église Saint-Antoine de Jdeidé, en présence des représentants des trois pôles du pouvoir et d’une foule de personnalités politiques, dans une atmosphère de recueillement et de très vive émotion. Le jeune ministre de l’Industrie a été tué par balles tirées à bout portant, le 21 novembre 2006, veille de l’anniversaire de l’Indépendance. Il se trouvait au volant d’une voiture banalisée et à ses côtés Samir Chartouni, membre du parti Kataëb qui trouva, lui aussi, la mort.
Avant l’office, le curé de la paroisse Saint-Antoine a lu un message du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, qui a évoqué notamment les qualités personnelles du martyr, «sa grandeur d’âme, son courage, sa transparence et son dévouement pour Dieu, la famille, la patrie et les gens». Il a évoqué aussi l’action Lire le reste de cette entrée »
Le projet de loi électorale présenté par le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel est rejeté par les milieux joumblattistes, qui contestent la proportionnelle, et les milieux de l’opposition, qui appellent à la mise en œuvre de Taëf.
Hier, le ministre Charbel a tenu à préciser que « la proportionnelle pave la voie à la démocratie », affirmant qu’elle bénéficie de l’appui des trois présidents. Il a en outre affirmé que le leader du Front de lutte nationale Walid Joumblatt « est le seul à rejeter le principe de la proportionnelle ».
Il reste que le député Ahmad Fatfat, du bloc du Futur, a déclaré hier que « ce que le cabinet propose est une loi discrétionnaire, aux motifs politiques par excellence ». Rappelant que « le courant du Futur est le premier à avoir soutenu la proportionnelle », M. Fatfat a estimé que « le plus important à ce stade est de mettre en œuvre les réformes de Taëf ». Il a souligné en outre que la tournée qu’il a effectuée auprès des pôles du 14 Mars au sujet de la loi électorale a abouti à « la rédaction d’une proposition commune qui sera présentée au Parlement ».
De son côté, l’ancien député Ghattas Khoury a rappelé « le principe en vertu duquel aucune loi électorale ne peut être votée si elle ne fait pas l’objet d’un accord national ».
Le député Amin Wehbé a souligné pour sa part que « le gouvernement perd son temps dans une polémique vaine ». Quoi qu’il en soit, « il est impossible d’organiser des élections sur base de la proportionnelle en présence des armes, alors que cette loi nécessite un important degré de transparence et de libertés ». M. Wehbé a mis l’accent sur la nécessité d’un « retour au point de départ, celui de restituer à l’État son autorité, avant de débattre des éventuelles réformes ».
Pour le député du même bloc Riad Rahhal, « le projet de loi électorale présenté par le ministre de l’Intérieur contredit les accords de Taëf ». Lire le reste de cette entrée »
Alors que la manifestation du parti Kataeb était destinée à mettre en avant une question éminemment culturelle et historique du Liban, la politisation du dossier du « Livre d’Histoire scolaire » semble à l’origine de l’agressivité soudaine de ses partisans vis-à-vis des Forces de Sécurité (FSI). Ces derniers n’ayant à leur tout pas manqué de barbarie. Les FSI sont dirigés par le général Achraf Rifi, un ami de Saad Hariri… le raccourci est donc inévitable quant à une conséquence sur les relations internes au sein de ce clan. Témoins de ce comportement agressif, les Forces de Sécurité Intérieure s’en sortent avec 4 blessés… mais cette histoire risque de marquer le début « visible » d’une division plus profonde au sein de la coalition haririenne.
Sécurité – La manifestation pour le livre d’histoire enregistre des blessés
« Si tu veux vaincre un peuple, oublie son histoire » : portant ce slogan, les étudiants des Kataeb et du PNL ont manifestés samedi à la place Ryad el-Solh au centre-ville de Beyrouth.
Les protestations portent notamment sur l’affaire controversée du livre d’histoire commun pour le programme scolaire libanais.
Toutefois, un clash a éclaté entre les manifestants et les FSI enregistrant jusqu’à l’heure 4 blessés des Forces de sécurité.
La réponse de Sami Gemayel aux FSI, et à travers l’avertissement lancé à Hariri, ne laisse aucune Lire le reste de cette entrée »
À partir de l’an prochain, les écoliers des cycles complémentaire et secondaire du secteur public recevront leurs ouvrages scolaires gratuitement.
Présentée par le député Samy Gemayel, une proposition de loi en ce sens a été approuvée hier par la commission parlementaire des Finances et du Budget qui a tenu sa réunion sous la présidence de M. Ibrahim Kanaan et en présence des ministres de l’Éducation, Hassan Diab, et de la Santé, Ali Hassan Khalil, ainsi que de représentants de l’ordre des hôpitaux, du ministère des Finances, de l’ordre des médecins et du ministère de l’Éducation. À la presse, M. Kanaan a expliqué qu’en application de la loi sur le caractère obligatoire de l’enseignement primaire et complémentaire et de la distribution gratuite des livres scolaires, la commission a approuvé la proposition de loi du député Samy Gemayel, en y introduisant quelques amendements « pour donner au ministère des Finances le droit d’organiser la distribution des ouvrages et pour établir le mécanisme de prêt et de retour des livres qui appartiennent en définitive à l’État et qui doivent être passés d’un élève à l’autre ».
À son tour, M. Gemayel a félicité les deux commissions des Finances et de l’Éducation pour avoir approuvé son texte, précisant qu’il sera en vigueur à partir de l’an prochain dès qu’il sera approuvé par le Parlement. Il a exprimé l’espoir qu’il sera voté au cours de la réunion parlementaire du 15 mars. « C’est une importante réalisation que nous venons d’enregistrer en faveur de tous les enfants du Liban, à qui la possibilité d’apprendre gratuitement est maintenant offerte, sans distinctions communautaire ou politique », a déclaré M. Gemayel. Lire le reste de cette entrée »
Le député Sami Gemayel a critiqué mardi, dans une conférence de presse, le débat sur la problématique d’un livre d’histoire unifié, affirmant que « si ce livre est approuvé, nous appellerons à une désobéissance et il ne sera pas adopté dans toutes les écoles, notamment celles sur lesquelles nous pouvons compter ».
« Le Premier ministre Najib Mikati a indiqué que le livre d’histoire unifié ne peut être rédigé par une seule partie et que cette affaire devrait être surveillée », a-t-il ajouté.
M. Gemayel a assuré que « les définitions de certaines terminologies comme le mandat et l’occupation manquent, donnant pour exemple le mandat ottoman qui est une occupation pour certains ».
« Des groupes ne sont pas cités dans ce livre « , a-t-il révélé, se référant dans ce contexte à la communauté arménienne au Liban qui était évoquée dans l’ancien livre.
Le député a exprimé son inquiétude parce qu’une large tranche des Libanais et la lutte de martyrs ont manqué à l’appel dans le livre d’histoire unifié.
« Il est inadmissible que ce livre ne parle que d’une seule résistance. La sélectivité est une ligne rouge car nous Lire le reste de cette entrée »
Le Liban a, enfin, approuvé le mécanisme permettant aux Libanais qui s’étaient réfugiés en Israël en l’an 2000, de regagner le pays sans être inquiétés. Opposition et majorité se sont mis d’accord au Parlement sur un dossier des plus délicats qui traîne depuis plus de onze ans.
Faisant abstraction des considérations politiques de l’époque, le Liban a décidé de clore ce dossier, mais sous certaines conditions. Les dossiers des hommes seront étudiés au cas par cas. L’amnistie indirecte concerne principalement les familles: femmes, enfants et vieillards, autrement dit ceux qui n’étaient pas militairement affiliés à Israël. Les anciens membres de l’Armée du Liban-Sud (ALS, auxiliaire d’Israël) restent soumis à la loi libanaise, comme des personnes qui ont collaboré avec l’ennemi. Des décrets d’application seront établis conformément à la loi, dont le projet est présenté par les députés du Courant patriotique libre (CPL), dans une période d’un an, afin d’autoriser le retour de ceux qui le souhaitent.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a applaudi à l’adoption de cette loi. «Les sudistes libanais étaient délaissés par l’Etat et l’occupation en a obligé certains à travailler en Israël pour survivre. Quoi qu’il en soit, ce sont tous des Libanais et il faut faire la différence entre les collaborateurs avec Israël et les comploteurs d’une part, et ceux qui ont été contraints à fuir», a-t-il estimé.
Avec le retrait des forces israéliennes du Liban-Sud, des centaines de familles ont choisi de se réfugier en Israël. L’Etat hébreu charge Saïd Ghattas de trouver des solutions aux problèmes de ces 2700 réfugiés libanais. La plupart d’entre eux étaient des membres de l’Armée du Liban-Sud, formée de chrétiens, de chiites et de druzes, qui avaient quitté l’Armée libanaise en 1976 et qui avaient soutenu Israël dans ses guerres contre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et contre le Hezbollah. Fondée par Saad Haddad, l’ALS est dirigée, à la mort de ce dernier en 1984, par le général Antoine Lahd, autre dissident de l’armée. Après le retrait israélien du Liban-Sud, en l’an 2000, de nombreux combattants de l’ALS, considérés comme des traîtres et des collaborateurs par le gouvernement libanais et le Hezbollah, ont fui en Israël, accompagnés de leurs familles.
Le nombre des réfugiés libanais en Israël était estimé à plus de 6000 personnes. Les difficultés auxquelles ils doivent faire face sont nombreuses. Réfugiés essentiellement dans le nord d’Israël, ils sont confrontés à des problèmes d’emploi, de Lire le reste de cette entrée »
Le député Samy Gemayel a répondu hier par un communiqué à des propos tenus par le mufti du Mont-Liban, cheikh Mohammad Ali Jouzou, qui a attaqué le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, lui reprochant d’avoir utilisé le qualificatif de « qualité » en évoquant les chrétiens dans l’une de ses déclarations. Cheikh Jouzou a accusé les chrétiens de « détruire l’entité libanaise » et le maronitisme politique d’avoir « engendré le chiisme politique ». Le mufti Jouzou avait également attaqué, dans son discours, le député Michel Aoun et plusieurs de ses proches, ce qui lui avait valu une réponse du député Ibrahim Kanaan.
Pour sa part, M. Samy Gemayel a estimé que « les chrétiens n’ont pas besoin de prendre des leçons de quiconque, leur histoire est pleine d’héroïsme et de sacrifices ». « Il est évident que tous les responsables des communautés ont commis des erreurs à un moment ou à un autre, a-t-il poursuivi. Il nous importe de rappeler que le mufti Jouzou lui-même était l’un des plus ardents défenseurs de l’occupation et de la politique syriennes. Il n’est pas nécessaire de dévoiler davantage de scandales sur cette époque noire de l’histoire du Liban, au cours de laquelle les chrétiens ont fait barrage à des complots ourdis contre le Liban et contre eux. Il n’est pas permis qu’une communauté entière soit accusée de détruire un pays. Et si l’intention est d’attaquer la moitié des chrétiens afin que l’autre moitié se taise par esprit de vengeance, nous assurons Jouzou que nous ne tolérerons pas que des individus chrétiens soient insultés, alors que toute la communauté est visée. »
Pour ce qui est du mot « qualité » employé par le patriarche Sfeir, M. Gemayel a estimé qu’il l’a été « dans le sens d’une qualité particulière conférée par la présence des chrétiens en Orient, et non dans le sens d’une supériorité, comme certains aiment à l’interpréter ».
En réponse à M. Gemayel, le député Qassem Hachem, membre dirigeant du Baas prosyrien et membre du bloc parlementaire du président du Parlement, Nabih Berry, a surtout retenu le mot d’ « occupation syrienne ». « Il est clair que certains ne peuvent ôter la haine de leur cœur et continuent d’employer ces termes pour se référer à la présence syrienne au Liban, a-t-il dit. La Syrie est un pays ami et frère, et le seul ennemi du Liban est Israël. »
Le député Kataeb Sami Gemayel a souligné samedi, depuis son séjour au Nevada aux Etats-Unis, le refus de son parti de tout conflit entre Chrétiens, notamment entre supporters des Kataeb et supporters du CPL.
Il a par la suite rappelé l’histoire commune entre son parti et le CPL dans la défense du Liban, en ajoutant qu’il fallait résoudre calmement les différends politiques dans le but de sauvegarder la présence chrétienne au pays.
A noter que Sami Gemayel a rencontré, lors de son séjour aux USA, des responsables du FBI du Nevada.
En 2011, le parti Kataëb –le rocher comme le surnomment avec fierté ses partisans – célébrera son 75e anniversaire. Une série d’activités marqueront cette date-événement. Sous le slogan «Dieu, patrie, famille», le parti a été un acteur principal de l’une des périodes les plus importantes et les plus douloureuses de l’histoire du Liban.
D’une génération à l’autre, les hommes et les femmes de la dynastie des Gemayel ont lutté pour un Liban conforme à leurs principes. La famille compte cinq martyrs: Amine Assouad, Manuel, Maya, Bachir et Pierre. Comme le dit si bien Sami, député du Metn, «les Gemayel, c’est comme une armée. Elle avance. Quand l’un tombe, il y a toujours quelqu’un qui continue».
Depuis 1936, le parti lutte pour défendre ses constantes. Il connaît des hauts et des bas et des différends internes l’ont parfois déchiré. Selon des cadres phalangistes, le parti est, aujourd’hui, sur la voie d’une guérison complète. Il reprend avec force son rôle sur la scène politique.
Les Phalanges libanaises, plus souvent désignées par Kataëb, ont été fondées en 1936 par Pierre Gemayel, Georges Naccache, Charles Hélou, Hamid Frangié remplacé par Emile Yared, et Chafic Nassif. Les premiers partisans ont milité pour l’indépendance du Liban. Le parti Kataëb, conformément à sa constitution, défend une démocratie sociale basée sur «une liberté qui n’est pas celle des capitalistes et une égalité qui n’est pas celle des communistes». Il se voulait, au départ, un mouvement à caractère Lire le reste de cette entrée »