(L’Orient le Jour)
À l’occasion de la Saint-Joseph, saint patron de Haret Hreik, la localité a organisé hier une messe commémorative célébrée par l’évêque de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, en l’église St-Joseph en présence notamment de Michel Aoun, d’Alain Aoun et de Hikmat Dib ainsi que des membres de la municipalité de Haret Hreik, des municipalités des localités environnantes et d’une importante délégation du Hezbollah.
Prenant la parole en réponse aux questions des journalistes, Michel Aoun a d’abord pris le temps de se rappeler son enfance passée dans cette région de la banlieue sud de Beyrouth, soulignant que son départ de cette localité en 1976 a été un départ « forcé ». Il a ensuite mis l’accent sur le message que véhicule la chrétienté, à savoir celui de l’amour du prochain. « Il ne faut pas se disputer avec l’autre si nous ne partageons pas son avis, sauf si nous sommes en présence d’un grand danger. Nous devons résoudre nos différends par le dialogue, c’est là le premier principe sur lequel nous sommes tombés d’accord avec le Hezbollah. Les différends sont résolus par le dialogue, pas par le sang », a ainsi martelé M. Aoun.
Mgr Matar avait par ailleurs prononcé un sermon dans lequel il a choisi de mettre l’accent sur l’unité entre les Libanais : « Nous demandons à Dieu de pousser tous les Libanais à s’unir, et, par unité, je veux dire d’une part l’unité des chrétiens à travers la croyance et l’amour, et, d’autre part, Lire le reste de cette entrée »