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Des moines offrent au Liban son premier vin certifié « bio »

Posted by dodzi sur février 10, 2010

Magazine/AFP/Iloubnan.info

KFIFANE, par Jocelyne Zablit

Adyar - un vin libanais

Armés de leur foi et d’un savoir-faire perpétué à travers des siècles, des moines maronites du Liban se lancent à l’assaut du marché viticole en commercialisant le premier vin certifié « bio » du pays.

Armés de leur foi et d’un savoir-faire perpétué à travers des siècles, des moines maronites du Liban se lancent à l’assaut du marché viticole en commercialisant le premier vin certifié « bio » du pays.

Les bouteilles « Adyar » (monastères en arabe) ont récemment fait leur apparition chez les négociants en vin, avec rien moins qu’une croix comme emblème. Dans un pays où, selon la Bible, Jésus a accompli son premier miracle à Cana (sud), le mariage entre spiritueux et spiritualité semble des plus naturels.  « Notre vin bénéficie en quelque sorte d’une intervention divine », affirme à l’AFP Hanna Ghantous, moine de 39 ans qui dirige l’établissement vinicole de Mar Moussa, l’un des huit monastères participant au projet « Adyar » lancé en 2003. « Selon la Bible, Jésus a transformé son sang en vin, lui conférant une  valeur symbolique », indique ce moine vêtu de noir et à la barbe longue. « Ce que nous faisons n’est donc pas inhabituel ».

« Notre but n’est pas commercial, assure-t-il. « Adyar » a un objectif spirituel qui est le travail de la terre et la création d’emplois pour la communauté locale ». Construit au 18e siècle, le monastère de Mar Moussa est situé sur une colline couverte de pins et bien sûr de vignobles dans la région du Metn, à  l’est de Beyrouth. La passion de frère Hanna pour la viticulture est devenue telle qu’il s’apprête à voyager en Australie fin février pour approfondir ses études dans ce domaine pendant quatre ans. Plus au nord, dans la localité de Kfifane, qui a donné au Liban son troisième saint maronite, Saint Hardini, c’est le frère Joseph Abou Faysal, 29 ans, qui s’occupe de la production dans un monastère du 7e siècle, entouré de champs verdoyants. « Nous mettons dans ce vin un peu de notre spiritualité, un peu de prière, nous offrons aux gens quelque chose de vrai, de bon, une partie de nous-mêmes », affirme-t-il. Lire le reste de cette entrée »

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