Carte du réseau de chemins de fer libanais, désormais hors d’usage
La commission parlementaire de l’Energie et des Travaux publics a planché le 15 juillet sur le dossier des transports publics pour la capitale et ses environs mis au point par le ministère des Travaux publics et des Transports.
Parallèlement, la municipalité de Beyrouth envisage d’avoir recours à un consultant, l’entreprise Team, pour en étudier la faisabilité.
Le plan, d’un coût total supérieur à 70 millions de dollars, prévoit l’achat de 250 nouveaux bus sur 20 lignes : 200 bus pour la seule ville de Beyrouth et 50 pour le reste du pays, qui relieraient la capitale à Tripoli, Saïda et Chtaura, de six heures à minuit. Près de 910 arrêts de bus seraient aménagés, dont 310 à Beyrouth. Le circuit serait équipé de techniques permettant aux usagers de connaître les horaires de bus, le temps d’attente et les retards.
Par ailleurs, le plan prévoit l’aménagement d’une ligne ferroviaire reliant Beyrouth à Maameltein. L’infrastructure de cette ligne sera étudiée de manière à supporter des trains de marchandise.
L’attentat de Roueiss, dans la banlieue sud, a été suivi d’une série de révélations choc mettant en relief l’existence d’un réseau libano-palestino-syrien, mêlé aux attentats terroristes frappant actuellement le Hezbollah à Beyrouth et dans les diverses régions du Liban. Eclairage.
En alerte depuis l’attentat de Roueiss, le jeudi 15 août, les services de sécurité ont interpellé ces derniers jours plusieurs personnes suspectées d’appartenir à des cellules terroristes. Ces services ont ainsi réussi à mettre la main sur une voiture piégée prête à l’emploi dans le cadre d’un nouvel attentat, ainsi que sur les membres de plusieurs cellules dormantes.
Selon diverses sources, les renseignements récoltés confirmeraient l’existence d’un réseau regroupant des Palestiniens et des Libanais extrémistes, mais aussi des Syriens, information publiée par Magazine il y a quelques mois déjà. Dans les milieux salafistes et sécuritaires interrogés, on souligne également la possibilité de l’instrumentalisation de ces groupes par un ou plusieurs services de renseignements étrangers.
Ainsi, l’enquête sur l’attentat de Roueiss qui a provoqué la mort de 27 personnes et de 320 blessés au moins, s’est intensifiée ces derniers jours. Avec en toile de fond plusieurs révélations fracassantes depuis l’arrestation par la Sûreté générale, le week-end dernier, de quatre personnes. Ces dernières seraient accusées de faire partie d’un gang de huit suspects impliqués dans des opérations terroristes depuis la découverte d’une voiture bourrée d’explosifs à Naamé, au sud de Beyrouth, juste deux jours après l’attentat de Roueiss.
Samedi 17 août, les agents de la sécurité libanaise ont découvert une voiture contenant plus de 250 kg d’explosifs dans un garage de la ville de Naamé. Les explosifs auraient été destinés à servir à plusieurs autres attentats. Les suspects impliqués dans cette affaire seraient des partisans du cheikh fugitif Ahmad el-Assir, qui a échappé à la justice lors des combats qui ont opposé fin juin ses partisans à l’Armée libanaise et fait une quarantaine de morts à Saïda. La voiture de type Audi a été découverte à proximité du bâtiment de la municipalité de Naamé. Elle était munie de fausses plaques d’immatriculation et contenait cinq barils de TNT, ainsi que 50 kilos de nitrate, autre matière explosive, des détonateurs, des fusibles, ainsi qu’une télécommande permettant de faire sauter des véhicules à distance.
Ce serait un dénommé Mohammad Kassem el-Ahmad qui dirigerait la cellule terroriste. Il était surveillé par les agents de la Sûreté générale Lire le reste de cette entrée »
[Note du MPLBelgique.org : cet article fut rédigé avant l’attentat de Roueiss. L’analyse reste néanmoins cohérente et permet d’apporter un regard en hauteur.]
Les Etats-Unis ont récemment appelé à la fermeture de leurs ambassades dans les pays arabes, signe peut-être de leur engagement – qu’ils en soient les instigateurs ne surprendrait personne – dans le processus d’ébranlement du Moyen-Orient afin de le reconfigurer à leur guise, modifier les frontières de certains pays et liquider les questions en suspens, en l’occurrence la question palestinienne. En créant le « creative chaos » dans la région sous l’appellation de « printemps arabe », déstabilisant les régimes en place garantissant ainsi l’installation du chaos total dans ces pays où sunnites et chiites peuvent s’entretuer à loisir, les quelques minorités telles les chrétiens d’Orient peuvent y périr également. L’Union Européenne fait montre d’un suivisme tragique et a fini par céder aux pressions israëlo-américaines en ajoutant le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. La Russie et la Chine ripostent verbalement et mollement.
Le printemps arabe
La situation est l’on ne peut plus grave en Egypte. Le 6 juillet à Sidi Gaber à Alexandrie des milices de M. Morsi ont balancé des enfants hostiles à ce dernier du haut d’un immeuble où ils s’étaient réfugiés. Ces mêmes milices ont tué deux jeunes femmes, elles aussi hostiles à M. Morsi l’une d’entre elles a reçu 122 coups de couteaux. Et bien d’autres exactions plus terribles les unes que les autres. Des combats des plus féroces, d’une sauvagerie innommable, se déroulent en Syrie entre les forces du régime et les opposants. Ces derniers comptent dans leur rang outre l’ASL et l’opposition syrienne autochtone, des organisations extrémistes venues de tous les coins du monde, les groupes affiliés à Al-Qaïda, sont eux, formés en majorité de djihadistes non syriens. Ils gagnent en influence au sein de l’insurrection syrienne et cherchent depuis plusieurs mois à imposer leur autorité sur les zones tenues par l’opposition dans le nord de la Syrie et qui ont un tout autre projet que la démocratie. Est-il nécessaire de rappeler la triste réalité de l’Irak ? L’occident prend contre toute attente une position pro salafistes alors qu’il les combat ailleurs (aussi bien sur ses propres territoires qu’en Afrique). C’est à y perdre son latin ! Par ailleurs la création de cantons ou Emirats à caractère religieux (sunnite, chiite, chrétien éventuellement…) légitimera le caractère juif de l’Etat hébreu.
La particularité du Liban
Contrairement à son voisin syrien, à l’Egypte, la Lybie ou la Tunisie, Le Liban ne répond pas aux critères requis dans le processus américain de déstabilisation. Le slogan « Le peuple réclame la chute du régime » ne s’applique pas au pays du cèdre. Le seul moyen est d’exploiter sa fragilité confessionnelle et attaquer son mouvement de résistance car par ce biais l’on peut faire d’une pierre deux coups : neutraliser le Hezbollah et mettre définitivement un terme à l’influence de l’Iran dans la région.
L’heure est pour le moins très grave. L’oncle Sam a jeté les dés sans même savoir à quoi aboutira ce projet insensé et irresponsable. « Wait and see » est sa devise pour le moment et il avisera plus tard à la lumière des résultats. Tout sera fait pour que Israël, son bras armé, assoie Lire le reste de cette entrée »
Le commandement de l’armée libanaise a déclaré, ce vendredi dans un communiqué, que des images falsifiées ont été publiées sur des réseaux sociaux, montrant les rebelles syriens attaquer et arrêter une unité de l’armée libanaise supposant être à l’intérieur du territoire syrien à la suite des incidents de Saida.
Le commandement de l’Armée a affirmé que cette attaque a eu lieu le 16 septembre 2012 à Ersal, lorsqu’une patrouille de l’armée libanaise est tombée dans une embuscade qui lui a été tendue par un grand nombre de rebelles appartenant à l’armée syrienne libre (ASL) du côté d’Ersal, près de la frontière syrienne.
» Ces images font partie d’une campagne de diffamation déchainée contre l’armée, depuis le début des conflits à Abra-Saida » a souligné l’armée, exprimant son étonnement face à l’implication de l’ASL dans la crise libanaise actuelle.
La campagne de dénigrement contre l’Armée libanaise se poursuit de plus belle dans les milieux politiques et religieux proches du Courant du futur, en dépit des démarches d’apaisement qui se sont traduites par l’évacuation par le Hezbollah de ses deux appartements à Abra et l’arrestation de soldats impliquées dans des actes de violence contre un partisan d’Ahmad al-Assir et d’un membre des «Brigades de la Résistance», accusé d’avoir participé à des incidents contre les partisans d’al-Assir.
Les appels se sont multipliés pour une «enquête détaillée» autour des événements de Saïda, ce qui équivaut à placer l’armée dans une position défensive, alors qu’elle ne faisait que se défendre contre une milice extrémiste illégale, dirigée par un cheikh au discours fanatique et belliqueux. Une milice qui a tué 17 soldats et en a blessés 100 autres.
Selon des observateurs, l’objectif de cette campagne, orchestrée et amplifiée par les médias proches du 14-Mars, est de faire oublier l’origine des combats de Saïda, qui ont commencé par l’assassinat de sang froid, à la méthode des extrémistes de Fatah el-Islam, en 2007, de quatre militaires postés à un barrage. «C’est une campagne offensive et préventive, pour dissuader l’armée de mener d’autres opérations du même type contre des groupes extrémistes responsables de meurtre de soldats et d’agression contre des positions militaires à Tripoli et Ersal», indique des observateurs de la scène politique libanaise. «Le but est identique à celui qui était recherché par Ahmad al-Assir: paralyser l’armée et la neutraliser», poursuit la même source.
Face à ces attaques incessantes, le commandement de l’armée a publié hier un communiqué pour «dénoncer la campagne politique et médiatique menée contre l’institution à travers des vidéos, des enregistrements et des photos fabriqués et dans lesquels il est question d’éléments armés combattant aux côtés de la troupe lors de son opération à Abra». «L’armée a attendu en vain que les responsables de cette campagne prennent conscience de la Lire le reste de cette entrée »
Note de tayyar-intishar.org : Que les salafistes cultivent une haine systématique envers le Hezbollah et l’Armée, on le comprend, c’est leur fond de commerce. Mais de voir le leader des Forces Libanaises (FL) Samir Geagea suivre cette propagande salafiste est une honte. Alors que l’armée se fait attaquer, tuer… Geagea ne trouve rien de mieux qu’à justifier les actes de ses amis salafistes envers l’armée, en accablant le Hezbollah, résistance nationale. Chapeau !
Pour rappel, l’hiver dernier, la député Sethrida Geagea, femme du leader des Forces Libanaises, avait tenu à soutenir les comportements provocants de Assir et de son groupe au Kesrouan, n’hésitant pas à heurter les sensibilités des habitants. Sans oublier son fameux… « Fal yahkom al ekhwan » lancé pour « rassurer » les chrétiens sur l’issue des combats en cas de victoire des extrémistes en Syrie.
Nous regrettons par la même occasion le soutien de l’Orient le Jour à cette campagne.
Source des articles : L’Orient le Jour
Liban : les armes illégales ne doivent plus être tolérées, affirme Geagea
Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a souligné lundi la nécessité de mettre fin à la dégradation qui sévit dans la région de Abra, en banlieue de Saïda (Liban-Sud) depuis dimanche, mettant l’accent sur l’importance du soutien à l’armée libanaise afin d’empêcher qu’éclate un nouveau conflit dans le pays.
« Les armes illégales, qu’elles appartiennent au cheikh (salafiste) Ahmad el-Assir ou au Hezbollah, ne doivent plus être tolérées, a affirmé M. Geagea. La défense des valeurs de l’Etat et de l’institution militaire représente la seule et unique garantie contre le déclenchement d’un nouvelle guerre civile au Liban ».
le cheikh salafiste Raféi accuse indirectement le Hezbollah d’être impliqué dans les affrontements de Saïda
Le cheikh salafiste Salem Raféi a accusé indirectement lundi le Hezbollah d’être intervenu dans les affrontements meurtriers à Saïda entre l’armée libanaise et les partisans du cheikh islamiste Ahmad el-Assir.
« Nous avons proposé un cessez-le feu entre cheikh Ahmad el-Assir et l’armée, mais cette dernière a refusé. Depuis l’éclatement du conflit syrien, la décision de l’Etat repose entre les mains du Hezbollah », a déclaré Lire le reste de cette entrée »
Après avoir exacerbé les tensions avec son discours sectaire inhabituel au Liban, Ahmad al-Assir est passé à l’action. Il a envoyé ses hommes pour attaquer un barrage de l’armée, tuant deux officiers et un soldat dimanche, en pensant que cet acte d’intimidation poussera la troupe à desserrer l’étau autour de son périmètre de sécurité, à Abra, ce qui lui laisserait les mains libres pour étendre son influence sur toute la ville. Sans doute encouragé par le laxisme des hauts responsables officiels et la complicité d’une partie de la classe politique, le cheikh intégriste croyait que les choses se dérouleraient comme il l’avait planifié. Mais c’était dans compter sur la détermination de l’armée à éviter le glissement du pays vers le point de non retour et mettre un terme à l’hémorragie dont elle est victime depuis des mois à Ersal, Tripoli et ailleurs dans le pays.
La détermination de l’armée est apparue dans le communiqué qu’elle a publié dimanche, appelant les hommes politiques de Saïda à choisir leur camp, «soit avec l’armée et l’Etat, soit avec la discorde et le chaos». Des propos dramatiques, surtout après l’appel d’Ahmad al-Assir «aux nobles sunnites à quitter l’armée».
Les troupes spéciales envoyées par l’armée ont fait face à des dizaines de miliciens bien armés et entrainés, dont de nombreux syriens et palestiniens. Dans son souci de limiter les pertes dans les rangs des civils, utilisés comme boucliers par les miliciens, l’armée a dû éviter le recours aux armes lourdes.
Ce sont surtout les fantassins qui sont montés à l’assaut du périmètre de sécurité d’al-Assir, ce qui explique le nombre élevés de martyrs dans ses rangs: 16 morts et quelque 100 blessés, à l’heure décrire ces lignes. Après moins de 24 heures de combat, l’armée a pris toutes les positions des miliciens. Quelques éléments sont encore retranchés dans un immeuble. Certains ont pris la fuite vers la région voisine de Charhabil. Des dizaines d’autres ont été tués ou capturés. Les militaires ont retrouvé des armes sophistiquées, des uniformes et de fanions du Front al-Nosra, ainsi que d’importantes quantités de matériels militaires et de munitions.
L’armée a refusé d’écouter tous les appels à un cessez-le-feu réclamé par l’ancien Premier ministre Fouad Siniora et la Lire le reste de cette entrée »
Après des mois de débats acharnés, mais relativement stériles, les députés devaient proroger le mandat du Parlement pour une durée d’au moins un an, le temps pour eux d’élaborer une nouvelle loi électorale. Une décision qui ne satisfait pas tout le monde, mais qui semble actée.
Votera, votera pas? C’est sans doute ce que se sont demandé les Libanais ces derniers jours, en assistant aux éternelles tergiversations sur la tenue des élections législatives. Après la mise à l’écart des différents projets de loi, censés remplacer la loi de 1960, par l’une ou l’autre des parties en présence, la solution intermédiaire de la prorogation a effectué son grand retour, au grand dam de certains.
Pourtant, lundi, le Premier ministre démissionnaire Najib Mikati et son Conseil des ministres, réunis brièvement à Baabda, se sont décidés à former la Commission de supervision des élections législatives. Ils ont même approuvé un budget de 22 milliards de livres libanaises, destiné à la gestion des élections le 16 juin prochain, en vertu de la loi électorale en vigueur. Dans une quinzaine de jours donc. «Nous souhaitons une loi électorale plus juste pour les Libanais, mais nous sommes obligés de remplir nos devoirs conformément à la loi», a déclaré Najib Mikati, à l’issue de la réunion. Surprise donc pour les Libanais, appelés théoriquement à se rendre dans les isoloirs le 16 juin, sans avoir pris connaissance des programmes – si programme il y a – des candidats à la députation. Toutefois, qu’ils se rassurent, cette annonce n’est au final qu’un coup d’épée dans l’eau, purement pour la forme, puisque la prorogation du mandat du Parlement semble bel et bien actée. Sur ce sujet, le Premier ministre démissionnaire a estimé que «le gouvernement ne se prononce pas sur cette affaire, c’est la Chambre qui doit décider. Si la décision est prise de proroger le mandat du Parlement, nous l’examinerons et chacun donnera son avis sur cette demande». En préalable à cette annonce de la date des élections, quasiment tous les partis, à l’exception des Kataëb qui ont attendu lundi pour le faire, ont présenté leurs candidats à la législature (voir encadré), qu’ils soient opposés ou non à la loi de 1960.
La situation très instable du Liban, du fait des événements en Syrie et leurs répercussions dans plusieurs points névralgiques comme Tripoli, Saïda, Ersal ou encore les roquettes tombées sur Chiyah ces derniers jours, apparaît comme la raison première de la prorogation. Pour autant, tous les partis ne sont pas d’accord sur la durée de cette prorogation.
Dans le camp du 8 mars, si le Hezbollah et Amal n’étaient pas hostiles à cette option, pour des raisons stratégiques – le premier étant occupé sur le front syrien -, on a vite écarté l’éventualité d’une prorogation de six mois. Une échéance trop brève pour se mettre d’accord. Le tandem chiite penchait plutôt pour un report de deux ans des élections. Mais c’était sans compter sur le président du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, qui a refusé en bloc une quelconque prorogation, après avoir accepté du bout des lèvres, la tenue des législatives en temps et en heure, selon la loi de 1960, qu’il a pourtant décrié depuis de longs mois. Le leader du CPL préférait en effet une élection dans les délais, plutôt que Lire le reste de cette entrée »
Samedi dernier, le président du conseil municipal de Saïda, Mohammad Saoudi, a annoncé le début de l’opération de réhabilitation du dépotoir de la ville, lors de la signature d’un accord avec une entreprise qui sera chargée de faire disparaître la « montagne » de déchets. Mais que signifie exactement cet accord et quand le dépotoir sera-t-il effectivement fermé, sachant que des camions déversant leur contenu sont toujours observés sur le site ?
Contacté par L’Orient-Le Jour, Ibrahim Bsat, vice-président du conseil municipal, précise que « le dépotoir devrait être fermé définitivement aux alentours du 10 mai ». Il souligne que « l’usine de traitement de déchets qui a été établie près du dépotoir accueille déjà tous les déchets de Saïda et des villages environnants ». Il rappelle que l’usine emploie la technique du tri et compostage. « Le seul problème qui reste est celui des sacs en plastique, mais il sera réglé bientôt car l’usine devrait se doter d’une machine pour leur lavage et leur recyclage », dit-il.
Interrogé sur le prix du traitement de la tonne (qui avait longtemps été un obstacle à un accord entre l’usine et les municipalités du caza), le responsable municipal affirme qu’il est de 80 à 85 dollars pour les deux premières années. « Mais c’est le ministère de l’Intérieur et des Municipalités qui s’acquittera de ces sommes, puisées dans la Caisse des municipalités, à l’instar de l’accord avec la société chargée du ramassage et du traitement des déchets du Grand Beyrouth », a-t-il expliqué.
L’accord signé en week-end, selon M. Bsat, porte précisément sur la réhabilitation du dépotoir vieux de quarante ans, une opération qui devrait durer trente mois. La société en charge sera libanaise mais profitera de l’expertise d’une société française, sachant que le consultant de cette opération est le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). « Pour ce qui est des techniques de réhabilitation, les quelque 50 à 60 % de remblais et déchets de chantiers qui composent le dépotoir seront traités et utilisés pour le remblayage de la mer, explique-t-il. Les matières organiques seront traitées sur place. L’endroit où est actuellement érigée la décharge sera transformé en jardin. »
Sur les camions qui continuent de déverser des déchets sur le dépotoir, M. Bsat dit qu’« il s’agit simplement de remblais qui devront être utilisés dans le reste du projet ». Le « reste du projet », justement, c’est le remblayage de la mer sur toute la surface séparant le dépotoir de l’usine, c’est-à-dire sur plus de 500 000 mètres carrés. Un brise-lames est déjà en construction pour délimiter ce futur terrain gagné sur la mer. La municipalité et les autorités politiques de la ville revendiquent Lire le reste de cette entrée »