L’Hebdo Magazine – Julien Abi Ramia
Si redécouvrir avec des yeux nouveaux les sites touristiques traditionnels du pays peut être un exercice assez sympathique, sortir des sentiers battus l’est tout autant. Voici quelques propositions pour agrémenter votre été; entre lieux devenus incontournables et nouveautés intimistes.
Il y a le Liban du quotidien et celui des vacances, celui des œillères et celui du panoramique. Rien de nouveau sous le soleil. Mais progressivement, au cours de ces dernières années, de nouvelles dynamiques sont apparues. Dans Beyrouth, les épicentres de la vie nocturne ont bougé, on fait la fête de manière un peu différente. Les lieux de promenade y ont évolué, des parcours créés pour échapper au bruit, au béton et aux embouteillages.
Autre tendance, celle de la décentralisation de l’activité touristique, et ce à travers plusieurs pôles. L’écotourisme s’est furieusement développé. Les circuits de randonnée, la redécouverte de la richesse et la diversité de la nature libanaise se sont multipliées. Autre centre d’intérêt, le tourisme religieux avec ses églises et ses mosquées séculaires, héritage d’une histoire ancrée à notre époque. Partout, sur le territoire libanais, des villes se sont embellies, réaménagées pour accueillir les touristes. Voici la liste des lieux qui illustrent tous ces changements.
Nuits nouvelles à Beyrouth
Les boîtes de nuit continuent de faire florès dans la capitale. Les plus grandes enseignes ne désemplissent pas, les stars s’y bousculent et la réputation de la nightlife libanaise a encore de beaux jours devant elle. Le Liban les nuits d’été, c’est encore l’Ibiza du Moyen-Orient. Si les initiés de la défoule courront encore cette année les fêtes de plage et autres soirées platines organisées par les plus gros sponsors du circuit, les plus tranquilles préféreront les petits bars et autres pubs. Il y a eu la folie de la rue Monot, avec sa légère pente et ses petits établissements qui ne payaient pas de mine. Lui a succédé le quartier de Gemmayzé, plus lumineux, un tout petit peu plus large mais embouteillé de manière chronique. Désormais, on sort à Hamra. Le quartier, fine fleur de la nuit beyrouthine d’avant-guerre, a su renaître de ses cendres. Les bars, les pubs et les petits restos s’y sont réimplantés. Y règne une joyeuse effervescence. On ne s’y marche pas sur les pieds.
Sur votre chemin, passez par le Zeitunay Bay et la rutilante Marina de Beyrouth. Inauguré il y a moins d’un an, ce nouvel espace de plus de 25000 mètres carrés est une large aire piétonne en bord de mer qui donne accès à Lire le reste de cette entrée »