Note du MPLBelgique.org : Le meilleur moyen de combattre une propagande est de l’exposer.
Cette interview de Samir Geagea est un modèle de propagande. Depuis maintenant plus de 6 années, l’Orient le Jour se montre ouvertement au service du clan tentant la désinformation et parfois fomentant la haine envers le général Aoun et le Courant Patriotique Libre… soit en fabriquant des histoires, soit en relayant des messages de propagande pour discréditer notre action.
Cette interview d’un journaliste partisan pour un journal partisan nous permet de vous exposer la communion qui existe entre : – l’Orient le Jour, au passé glorieux mais qui aujourd’hui est complètement politisé, à la merci de l’argent politique du clan Hariri – Samir Geagea, un criminel à la tête des Forces Libanaises et qui a fait tant de mal aux Libanais, chrétiens mais aussi d’autres communautés.
L’article tente de présenter le bien… Geagea, en lissant ses positions et en se gardant de toute remarque peu coopérative avec le message positif que doit véhiculer cet article manipulateur.
Comme en 2009, l’accent est mis sur le « méchant Hezbollah », oubliant que les gens commencent à perdre patience à devoir toujours attendre le jour J de leur invasion sur le gentil libanais… que le clan Hariri et les journalistes qui les suivent, dessinent à leurs lecteurs. Oubliant aussi qu’entre-temps, une autre menace, celle réelle des groupes salafistes, est témoignée au quotidien (le massacre des minorités en Syrie ou encore le dernier épisode de la tentative d’interdiction de sapin « chrétien » à Tripoli ou à l’AIB en sont de tristes exemples). Malheureusement, ces groupes extrémistes font partie de la coalition de Samir Geagea… Alors, surtout il faut en parler le moins et minimiser leurs actes aussi barbares soient-ils. Car Samir Geagea est l’ange qui sauvera les Libanais… pensent-ils nous faire gober.
Maintenant à vous de prendre plaisir.
(Michel Hajji Georgiou – L’Orient le Jour)
Il est sans conteste la personnalité qui gêne le plus sur la scène locale, et ce n’est pas pour rien que les assassins ont tenté, avec patience et détermination – mais fort heureusement manque de réussite –, de lui faire la peau en 2012. Samir Geagea se confie à « L’Orient-Le Jour » en ce début 2013, véritablement année de tous les défis pour le 14 Mars.
L’Orient-Le Jour – Sorti de prison en 2005, Samir Geagea se retrouve aujourd’hui, de nouveau, dans une prison dorée, à Meerab, incapable de se mouvoir en raison des menaces d’attenter à sa vie. Y voyez-vous un remake de la situation sous la tutelle syrienne, Saad Hariri étant le nouveau Michel Aoun en exil, et vous, en quelque sorte, de nouveau en prison, même si dans de meilleures conditions ?
Samir Geagea – Les comparaisons ne sont pas toujours exactes, même si nous sommes confrontés au même terrorisme. C’est vrai que l’armée syrienne est sortie du Liban, mais certaines pratiques persistent. L’armée syrienne n’a retiré que ses forces militaires. En attendant les résultats de l’enquête du TSL et sur l’affaire Boutros Harb, je considère que le camp du 8 Mars est une seule et même entité et assume une même responsabilité, indépendamment de savoir lequel d’entre eux est précisément en train de tirer sur la gâchette. Le 8 Mars assume la responsabilité morale des attentats en cours. Il y a, d’ailleurs, une répartition des rôles entre eux : certains pressent sur le détonateur, d’autres justifient ou défendent, les troisièmes empêchent de livrer les données téléphoniques pour que l’enquête suive son cours… 2013 sera dans la même lignée que 2012 et même que 2004 et après, dans ce cadre.
Certes, il y a eu une période d’accalmie sur le plan des attentats après l’accord de Doha, parce que le 8 Mars a obtenu ce qu’il voulait, en l’occurrence le tiers de blocage au gouvernement. Puis, en 2011, il a obtenu tout le gouvernement. Ils ont donc arrêté de sévir, jusqu’au début de l’effondrement du régime syrien, accompagné d’une baisse de crédit de leur part sur le plan populaire local. Or ils ne peuvent pas se permettre de Lire le reste de cette entrée »
[Note du MPLBelgique.org : A lire absolument… tellement la propagande et le chantage menés par les ravisseurs des otages sont risibles !]
L’un des neuf pèlerins chiites libanais encore détenus en Syrie a appelé les familles des otages à la retenue et réitéré l’appel au député de l’opposition Okab Sakr à négocier leur libération, dans une vidéo diffusée dans la nuit de vendredi à samedi.
« Nous nous portons bien », a déclaré Ali Zgheib dans la vidéo diffusée par les rebelles à Azzaz, dans le nord de la Syrie. « Nous sommes en train de suivre les informations, et nous avons compris des rebelles que notre affaire fait du surplace à cause des récents événements en Syrie, dont les bombardements et les assauts du régime et de sa machine à tuer », a indiqué l’otage chiite.
« Nous avons entendu dire que le gouvernement libanais a mis en place des camps pour les prisonniers venant de Syrie et des pays arabes et islamiques », a-t-il ajouté. « Ces prisonniers sont traités de la même manière que le sont les détenus politiques dans les prisons du régime syrien ».
Dans un entretien à la LBC, M. Zgheib a souligné que seul le député de l’opposition libanaise Okab Sakr devait négocier leur libération. « Nous soutenons la révolution syrienne parce qu’elle est juste et Lire le reste de cette entrée »
La publication d’échanges téléphoniques entre Okab Sakr et des rebelles syriens par le journal al-Akhbar a fait l’effet d’une bombe au Liban. Le journaliste Radwan Mortada divulgue à Magazine les dessous de ces révélations.
Ce n’était finalement qu’un secret de polichinelle. Nié jusqu’à, il y a encore quelques jours, par médias interposés, par le principal intéressé, Okab Sakr.
Acculé par les enregistrements révélés depuis le 29 novembre par al-Akhbar, le député chiite du Courant du futur a confirmé les faits. Dans un entretien accordé lundi au journal saoudien As-Sharq al-Awsat, Sakr a authentifié les enregistrements. «Oui, c’est ma voix et ce sont mes mots. Je n’ai pas l’habitude de nier ma voix et ma parole et je n’ai pas honte de ce que j’ai fait et de ce que je suis en train de faire. Ce que je fais représente ma profonde conviction et correspond aux intérêts du Liban», déclare-t-il.
Le grand déballage des conversations entre Okab Sakr et plusieurs personnes appartenant à l’Armée syrienne libre, ou plus largement aux rebelles syriens, a été révélé en exclusivité par le quotidien al-Akhbar, réputé proche du camp du 8 mars. Le journal a été approché par une source, voici quelques semaines de cela.
«Notre source a contacté le journal et il a demandé mes coordonnées», raconte Radwan Mortada, le journaliste qui a révélé les enregistrements. «Il souhaitait me parler car il savait que j’avais écrit sur la Syrie et en particulier sur les différentes composantes de l’opposition, notamment à Idleb ou Alep», poursuit-il.
D’abord, méfiant, Mortada prévient son interlocuteur de ne pas lui faire perdre son temps, s’il ne dispose pas de preuves réelles. «J’ai souvent été contacté dans ce cadre et cela n’avait jamais mené à rien», dit-il. La source demande alors à Radwan Mortada de lui communiquer son identifiant Skype. «Quelques secondes plus tard, il m’envoie un extrait sonore où l’on entend la voix d’Okab Sakr». Dubitatif, car on peut aisément trafiquer les voix avec les technologies d’aujourd’hui, le journaliste reconnaît néanmoins la voix du député. Sa source, elle, lui indique que «tous les experts du monde confirmeront qu’il s’agit bien de la voix» de l’élu chiite de Zahlé. Malgré cette assurance, Mortada Lire le reste de cette entrée »
Al-Akhbar a obtenu des enregistrements du député du Courant du Futur Okab Sakr organisant des transferts d’armes pour l’opposition armée syrienne sur ordre du leader du Courant du Futur Saad Hariri.
L’appel téléphonique est la première preuve solide du rôle de Sakr et de ses soutiens dans le Courant du Futur dans la fourniture d’armes et du support logistique aux rebelles syriens.
Dans une trilogie construite sur base de documents, d’enregistrements audio et d’interviews avec des sources proches de Sakr, Al-Akhbar met la lumière sur les tentatives de Sakr de détourner la révolte syrienne à son propre compte en dirigeant l’opposition armée sur le terrain.
Il y a quelques semaines, les bureaux d’Al-Akhbar à Beyrouth reçurent un appel téléphonique anonyme. L’appelant affirmait être en possession d’ « enregistrements audio qui exposeront le député Okab Sakr et son rôle dans la destruction de la révolution [syrienne] ».
La nouvelle ne vint pas comme une surprise. Les liens de Sakr avec l’opposition syrienne étaient bien connus, et son rôle en tant que dealer d’armes aux rebelles avait été documenté dans la presse. Et ce n’était pas la première fois que Lire le reste de cette entrée »
L’islamisme fondamentaliste désigne les courants les plus radicaux de l’islam qui veulent l’application stricte de la « charia » (la révélation composée des lois directement inspirées du Coran) dans la société et l’instauration d’Etats purement islamistes. Cette doctrine cherche à faire de la religion la base unique de la vie sociale et politique afin d’instaurer un pouvoir religieux très puissant dans une volonté de « réislamisation » en profondeur de toutes les sociétés. Alors il ne faut pas confondre « islamiste » qui soutient des mouvements fondamentalistes à travers des politiques radicales et « musulman » qui prône l’islam comme religion mais qui accepte et respecte profondément la liberté et la dignité humaine ainsi que le droit de culte des autres religions sur le même espace géographique. Donc à distinguer « l’islamiste » du « musulman ».
Une dynamique populaire contagieuse a touché plusieurs pays arabes depuis 2010 dans un espace qui regroupe un grand nombre de groupes ethniques et religieux connectés par de fortes liaisons spirituelles, culturelles, sociologiques et historiques. La succession des mouvements dans ces pays est liée à un facteur invisible qui s’incarne par le devoir de la « solidarité» dominante spécialement chez les musulmans. Pour comprendre ce phénomène voilà un «hadith» très significatif du prophète Mohamed qui dit: «Soutiens ton frère qu’il soit opprimé ou oppresseur». Ils dirent « O Prophète, nous soutiendrons celui qui est opprimé, mais comment soutenir l’oppresseur ? » Il répondit : « En l’empêchant d’agir ».
Cette vague de « soutien » traduit la dynamique populaire apparue depuis 2010 d’où la « théorie des dominos » explique la succession des mouvements dans cet espace géographique. Dans cet esprit, le premier domino est tombé dans un pays musulman, donc ça devient un devoir de « soutenir » tous les autres musulmans de la « nation islamique / La ‘Oumma’ » pour que les autres dominos tombent dans les autres pays tôt ou tard sans exception.
Dans cette ambiance, des courants islamistes fondamentalistes ont profité pour se mettre en place plus rapidement, pour se fortifier et pour Lire le reste de cette entrée »
Malgré le déploiement de la Force commune du Golfe à Bahreïn, les manifestations se poursuivent sur cette petite île. Magazine a rencontré la journaliste Lameess Dhaif, l’une des figures de proue de l’opposition, ayant trouvé refuge dans l’un des pays du Golfe.
Votre engagement pour la cause bahreïnie vous a-t-il porté préjudice?
Les journaux des pays du Golfe pour lesquels je travaillais ont dû se séparer de moi en raison des pressions exercées par le gouvernement du Bahreïn: j’ai ainsi perdu quatre emplois en deux jours. Je parviens à survivre car j’ai la chance d’appartenir à une famille aisée. Mais mon activisme a très certainement eu des conséquences fâcheuses pour ma famille: mon frère, qui est chef d’entreprise, a ainsi perdu plusieurs contrats et la plupart des formalités administratives lui prennent beaucoup plus de temps. Pour les femmes militantes, la tâche est beaucoup plus difficile, car nous sommes victimes de campagnes diffamatoires, ce qui est particulièrement éprouvant lorsque l’on appartient à des sociétés conservatrices. De plus, les chabihas de Bahreïn sont non seulement déployés dans la rue, mais également sur la toile où ils postent des commentaires virulents sur nos comptes Twitter et Facebook. Ma maison a été visée à plus de deux reprises par des cocktails Molotov.
Dans quelle situation se trouve l’opposition aujourd’hui?
La commission d’enquête indépendante sur la répression de la contestation à Bahreïn a demandé au roi (Hamad Ben Issa Al Khalifa) de revenir sur sa décision de limoger les personnes de l’administration ayant participé aux manifestations. Cette décision n’a pas été appliquée même si dans certains cas, des individus ont pu réintégrer des postes subalternes. Il ne faut pas oublier les exactions commises: l’année passée, près de six personnes sont mortes sous la torture, alors que 65 autres ont été tuées durant les manifestations, un chiffre assez élevé compte tenu de la Lire le reste de cette entrée »
A l’occasion de la Journée de l’Expatriation, célébrée le 14 mars, l’Institut d’Histoire de l’Université du Saint-Esprit (USEK) a organisé vendredi une conférence internationale sur « la présence libanaise dans le monde », sous le patronage du président de la République Michel Sleiman représenté par le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour, en présence de plusieurs personnalités politiques, diplomatiques et religieuses.
S’exprimant à la fin de la séance d’inauguration de la conférence, M. Mansour a indiqué que le Liban dispose d’un immense potentiel humain à l’étranger, surtout que l’expatriation libanaise date de plusieurs millénaires, « un navire embarquant de Saïda ayant accosté à l’est du Brésil en l’an 600 av. J-C ».
Après un aperçu historique sur les voyages des Phéniciens, le ministre a noté que « la présence libanaise dans le monde a pris une amé, leur politique, économique et culturelle et est devenue un exemple de la construction, de la croissance, de la libération et de l’éducation dans l’histoire ancienne ».
« Les expatriés libanais ont été en tête du mouvement culturel dans les deux Amériques dans la première moitié du XXème siècle et leur littérature a été l’instigatrice des révolutions arabes contre la colonisation et l’escalavage (…), si bien que la présence libanaise dans le monde constitue désormais une Lire le reste de cette entrée »
Avec la mort de l’héritier du trône en Arabie saoudite, le prince Sultan Ben Abdel-Aziz Al Saoud, le royaume se trouve confronté, pour la première depuis sa création, à un sérieux problème de succession. Ce développement intervient au moment où la Tunisie, la Libye et l’Egypte connaissent des changements accélérés de leurs systèmes politiques et sociaux. Le printemps arabe est-il en train de se transformer, progressivement, en automne islamiste?
Bien que la maladie du prince Sultan Ben Abdel-Aziz n’était plus un secret, le fait que l’héritier du trône ait décédé avant le roi est sans précédent dans le royaume. Par le passé, les différends, qui pouvaient exister entre les princes, n’avaient aucune importance, car le monarque choisissait son héritier sans devoir rendre de comptes à personne. Les temps ont changé. Depuis 2006, le roi Abdallah a mis en place une nouvelle assemblée: La Bayaa. Présidée par le prince Mechaal Ben Abdel-Aziz, elle est formée de 35 membres, représentant chacun une branche de la famille Saoud. C’est cette assemblée qui aura le dernier mot dans le choix crucial du prochain numéro deux du royaume. Bien que Abdallah conserve son droit de présenter un candidat qui devra obtenir le soutien du conseil, les membres peuvent quand même voter autrement durant une période ne dépassant pas les trente jours. Il est cependant clair que, cette fois, la situation est plus complexe. Le choix ne sera pas limité à l’héritier du trône, qui sera probablement couronné roi dans un proche avenir, en raison de la maladie de Abdallah, âgé de 86 ans.
Les candidats pour la succession de Sultan ne sont pas très nombreux. Parmi eux, figure un favori, le prince Nayef Ben Abdel-Aziz, ministre de l’Intérieur et second vice-Premier ministre. Agé de 78 ans, en poste depuis 1975, il est perçu comme un conservateur qui n’aime pas trop bousculer le pays par des réformes qu’il considère inutiles. Ainsi, en 2009, il a publiquement critiqué l’entrée des femmes au Conseil consultatif et souligné qu’il n’était pas nécessaire que Lire le reste de cette entrée »
Le président de la Chambre des députés Nabih Berri a adressé lundi dans une missive ses félicitations, au président du Conseil de transition libyenne Moustapha Abdel Jalil, pour la victoire réalisée par les rebelles pour sauver la Libye du tyran Moammar Kadhafi.
Il a espéré que « le Conseil de transition fournisse les efforts nécessaires pour retrouver l’endroit où se trouve l’imam Moussa Sadr afin de mettre fin au crime de son enlèvement qui dure depuis 33 ans », indiquant finalement que « le Liban insiste pour améliorer les relations bilatérales à tous les niveaux ».
Le ministre des Affaires étrangères, Adnan Mansour a affirmé que « la position du Liban au Conseil de sécurité de l’ONU vis-à-vis de ce qui se passe en Syrie n’entraînerait pas nécessairement une confrontation avec la communauté internationale ».
Il a estimé que « la démarche du Liban était saine émanant d’une conviction de réalités historiques et fraternelles entre le Liban et la Syrie et des intérêts communs qui les lient ».
Le chef de la diplomatie libanaise note qu’il est impensable que le Liban prenne une position contre la Syrie alors que depuis l’indépendance de notre pays jusqu’à présent, le Liban a suivi une politique positive à l’égard des pays frères et particulièrement de la Syrie.
Le ministre Mansour a affirmé que la position adoptée par le Liban n’entraînerait pas nécessairement une confrontation avec la communauté internationale.
Répondant par ailleurs à une question de La Voix Du Liban, le ministre Mansour a réfuté les rumeurs selon lesquelles le représentant du Liban auprès de l’ONU Nawaf Salam a présenté sa démission, affirmant que son absence de la dernière réunion du Conseil de sécurité est due à des raisons familiales et n’a rien avoir avec la position officielle du Liban à l’égard de la Syrie.