Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘rénovation’

Beyrouth : Pourquoi Achrafieh se transforme en quartier de luxe ?

Posted by dodzi sur avril 6, 2012

L’Orient le Jour

Par Anne ILCINKAS

 

Urbanisme: Explication d’une gentrification.

La gentrification est un processus de réhabilitation d’un quartier ancien au terme duquel les habitants initiaux doivent partir, faute de moyens suffisants pour vivre dans leur quartier rénové. Généralement, ces habitants partent vers la périphérie de la ville, alors que des groupes sociaux plus favorisés investissent le quartier réhabilité.

La plupart du temps, la gentrification prend la forme d’une réhabilitation, d’une rénovation de bâtiments anciens et de caractère, comme ce fut le cas pour le vieux Damas. Mais dans certains quartiers de Beyrouth, elle prend une forme plus radicale. A Achrafieh par exemple, la plupart des maisons traditionnelles ne sont pas rénovées, mais détruites, rasées, pour laisser la place à des tours résidentielles très souvent de haut standing.

Si des voix s’élèvent contre cette destruction régulière du patrimoine architectural libanais, peu évoquent la dimension sociale du processus, à savoir le déplacement de populations qu’il implique.

De ce silence émerge toutefois une voix, celle de Hicham Achkar, chercheur au département d’urbanisme de l’Université libanaise. Au mois de mars dernier, il présentait à l’Institut français du Proche-Orient, son étude sur le rôle de l’État libanais dans la gentrification d’Achrafieh. Lire le reste de cette entrée »

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Les juifs de Beyrouth retrouveront bientôt leur synagogue

Posted by jeunempl sur novembre 21, 2010

(L’Orient le Jour)

Dans un article paru le 19 novembre sur son site Internet, France 24 se penche sur l’histoire de la communauté juive au Liban et met la lumière sur les travaux de restauration de la synagogue Maghen Abraham, à Beyrouth. Pays multiconfessionnel par excellence, le Liban compte 17 communautés musulmanes et chrétiennes, mais aussi une communauté juive qui, bien qu’elle soit la plus ancienne du pays, ne disposait plus de lieu de culte depuis près de 30 ans.

Beyrouth n’en finit pas de soigner les plaies laissées par la guerre civile. Une bonne partie du patrimoine architectural de la ville a été détruit par des années de combats. Aujourd’hui, il est remplacé par des immeubles modernes. Même les lieux de culte n’ont pas été épargnés, en témoigne l’état déplorable dans lequel les restaurateurs ont découvert la synagogue Maghen Abraham de Beyrouth. Situé au cœur de la ville, l’édifice est en restauration depuis un an et devrait rouvrir dans quelques mois.

S.B. est le responsable de la communauté juive libanaise. Il supervise les travaux de restauration de la synagogue Maghen Abraham.

« La communauté juive du Liban compte aujourd’hui une centaine de membres résidant dans le pays, principalement à Beyrouth et ses environs, et 2000 Lire le reste de cette entrée »

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Le théâtre Piccadilly abandonné: Cherche acquéreur pour rénovation

Posted by jeunempl sur juillet 26, 2010

Delphine Darmency – L’Hebdo Magazine

Il y a des places magiques que l’on oublie malgré elles, malgré nous. Une sorte d’amnésie générale. D’abord l’endroit, puis le nom et, pour les nouvelles générations, tout ce qu’il représente dans la mémoire beyrouthine. Le Piccadilly Théâtre, celui qui fut le théâtre le plus important du Moyen-Orient, a fermé ses portes il y a une dizaine d’années à la suite d’un incendie.

Dans la rue Omar Ben Abdel-Aziz, celle des échoppes du fameux fast-food de Hamra, Barbar, des milliers de voitures frôlent chaque jour ses portes sans se douter de ce qu’il y a à l’intérieur. Au-dessus de la devanture, les lettres jaunes du Piccadilly sont en équilibre entre deux barres de fer, seul le E déjà tombé et les T jouent un jeu dangereux d’équilibristes. Les mêmes sont peintes en rouge en dessous de ce qui devait être tout un système lumineux pour faire briller de mille feux le théâtre.

Dans certains lieux de Beyrouth, il règne cette impression d’un temps qui s’est arrêté. Celle de les retrouver dans un monde parallèle, oubliés, abandonnés à leur sort. Le Piccadilly en fait partie. Dans les journaux, les blogs, les forums, la rumeur circulait il y a un an que le théâtre allait être ou avait été rénové; simples rumeurs, malheureusement. De belles poignées d’origine, que des portes banalement transparentes supportent, sont reliées par une chaîne en fer rouillée cadenassée. Le promeneur de Hamra a Lire le reste de cette entrée »

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Immobilier à Beyrouth: chassez l’intrus

Posted by jeunempl sur juillet 21, 2010

Sanaa al-Khoury & Delphine Darmency – Les hirondelles

Beyrouth - patrimoine

La flambée des prix de l’immobilier dans la capitale oblige une partie de la population à déménager vers des localités périphériques. Dans 10 ans, Beyrouth sera une ville des cols blancs.

Dans les cafés, bureaux et taxis, les gens se plaignent. La hausse des prix de l’immobilier est devenue – après la météo – le sujet privilégié pour lancer une conversation. Mariam vit depuis 30 ans à Ras Beirut. Aucun de ses trois fils ne pourra acheter un appartement dans le voisinage.
«Marié récemment, mon fils aîné a acheté un appartement à Hadath grâce à un prêt bancaire, raconte-t-elle. Sa femme et lui sont employés dans une agence d’architecture, et ils ne sont pas capables de se procurer un logement dans le quartier où nous avons toujours vécu. Je ne sais ce que feront mes deux autres fils dans quelques années.»

Le fils de Mariam n’est pas un cas isolé. Avec les prix du logement qui flambent, les classes les moins aisées perd de plus en plus l’espoir de trouver à se loger dans la capitale. Acheter ou louer dans les banlieues, et même plus loin encore, devient inévitable. Elias vit avec sa famille depuis 5 ans à Dubaï: «Je voulais acheter un appartement à Achrafiyé, mais je ne trouve pas une maison décente à moins de 300 000 dollars. Maintenant je pense acheter à Mansourieh».

Kamal Hamdan, conseiller économique et directeur de L’institution de recherches et de consultations, n’est pas très optimiste:
«Les deux tiers des habitants de la capitale aujourd’hui, seront déjà dans les périphéries d’ici dix ans». Selon lui, la flambée des prix changera l’aspect social de la ville. «Les jeunes de 15 ans qui se lanceront sur le marché du travail dans dix ans seront contraints d’habiter en dehors de la ville, assure-t-il. Dans un noyau familial formé de trois enfants par exemple, un membre sera à Lire le reste de cette entrée »

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La plus grande synagogue du Liban sort de l’oubli

Posted by jeunempl sur août 14, 2009

Rana Moussaoui – AFP

Des arcades frappées de l’étoile de David, des inscriptions en hébreu enfouies depuis 30 ans: la synagogue Magen Abraham, l’un des derniers vestiges juifs du Liban, est en pleine rénovation, tout un symbole pour une communauté tombée dans l’oubli.

Au cœur de Beyrouth, la porte rouillée du temple autrefois dissimulée sous une végétation abondante s’offre désormais aux yeux des curieux, et le toit qui était à moitié couvert de briques a été mis à nu. Des ouvriers ont dégagé l’entrée, ravalé les murs et s’attèlent à enlever les monticules de remblai de-ci de-là. A droite, l’ancien bureau du dernier rabbin, qui a quitté le pays en 1977, après le début de la guerre civile (1975-1990). Au centre, l’entrée qui mène à l’intérieur du temple, où se dressent actuellement de nombreux échafaudages adossés aux arcades. « Nous sommes exaltés », confie à l’AFP Isaac Arazi, président du Conseil communal juif au Liban. « Nous espérons que cette initiative fera en sorte que la communauté grandisse de nouveau », affirme-t-il. La communauté juive, dont la religion est reconnue comme l’une des 18 confessions au Liban et dont la présence dans le pays remonte à 2.000 ans, s’est réduite au fil des ans. Elle est passée de 22.000 âmes avant la guerre civile à quelque 300 personnes actuellement, selon des estimations non officielles.

C’est après l’invasion israélienne du Liban en 1982 que sa présence a considérablement diminué, dans un pays où l’amalgame entre juifs et Israéliens est courant. Mais la rénovation de Magen Abraham, l’une des plus grandes synagogues du monde arabe, vient Lire le reste de cette entrée »

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La communauté juive du Liban commence la restauration de la synagogue de Beyrouth

Posted by jeunempl sur août 6, 2009

El Nashra

Des travaux de restauration ont débuté à Beyrouth pour « remettre en état » la plus ancienne synagogue du Liban, « Magen Avraham » située dans le quartier juif de Wadi Abou-Jmil, rapporte le site internet des chaînes israéliennes Jerusalem TV et Arouts 7.
L’édifice en question a subi de gros dégâts durant toue la guerre, mais n’avait pas eu droit à une quelconque réfection contrairement au reste de la ville. Les travaux étaient censés reprendre en 2006, mais la guerre de juillet a interrompu le processus.

La société « Solidere », affectée aux travaux de reconstruction dans la capitale libanaise, avait toujours affirmé « qu’il est de la responsabilité de la communauté juive locale – qui ne compte pas plus que 200 âmes – de prendre en main et en charge ces travaux », rapporte le site avant d’ajouter qu’une douzaine d’ouvriers sont arrivés hier sur le site et ont commencé à acheminer du matériel de construction.

L’un des représentants de la communauté juive a estimé à une année la durée des travaux, mais que « cela dépendra aussi des sommes qu’ils pourront récolter », car le coût des travaux est évalué à un million et demi de dollars. La communauté libanaise juive « expatriée » est généralement très aisée et généreuse, mais la crise qui sévit depuis bientôt une année a causé d’énormes difficultés aux donateurs qui habitent principalement aux Etats-Unis, en Amérique du Sud ou en Italie.
Pour le moment, seuls les Juifs locaux ont apporté leur contribution, rapporte le site.

« Magen Avraham » fut construite en 1926. Avant la guerre civile, plus de 22.000 Juifs habitaient encore le Liban.

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