À l’issue de la rencontre hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun a déclaré que les discussions ont porté sur la prochaine loi électorale et la rencontre de Bkerké. Tout comme la question des nominations administratives et la possibilité de blocage, le vol des caisses de l’État ainsi que les compromis illégaux conclus à ce sujet ont été évoqués.
À cet égard, Aoun a cité en particulier le quotidien al-Akhbar qui a publié dans son édition d’hier des détails sur ces accords. S’adressant aux journalistes, Aoun a encore déclaré : « Vous entendez ce qui se passe dans le cadre de l’enquête financière au sein du ministère des Finances, où depuis 19 ans aucun compte n’a été rendu. L’argent était déplacé d’une caisse à l’autre pour aboutir finalement entre les mains du Haut Comité de secours, où il était distribué et partagé comme des bonus. Cela ne constitue-t-il pas un abus? » s’est demandé Aoun. Il a ajouté que lui et son camp ne sont pas au gouvernement pour se taire ni pour que le quotidien amer que vivent les Libanais se poursuive, notamment en ce qui concerne les finances, les projets de développement et le pouvoir. « Si nous nous taisons, cela signifie que nous sommes d’accord avec ce qui s’est passé. Or c’est faux. Nos dossiers sont désormais prêts et nous espérons pouvoir coopérer prochainement avec la justice et le parquet pour les leur soumettre », a précisé le chef du CPL. Lire le reste de cette entrée »