Posted by dodzi sur avril 12, 2012
L’Orient le Jour
Entre Bkerké et Samir Geagea, rien ne va plus.
Alors qu’on lui demandait pourquoi le chef de l’Église maronite n’a pas félicité le chef des Forces libanaises après que ce dernier ait réchappé à une tentative d’assassinat la semaine dernière, le vicaire patriarcal, Mgr Samir Mazloum, a déclaré mercredi soir à la chaîne NBN que Mgr Béchara Raï n’est pas celui qui a pris l’initiative de couper les ponts avec M. Geagea.
« Malheureusement, en critiquant le patriarche et en déclarant que Mgr Raï a dévié des principes de Bkerké, c’est M. Geagea qui a décidé de couper les liens », a expliqué Mgr Mazloum.
Samir Geagea a réchappé de justesse la semaine dernière à une tentative d’assassinat alors qu’il se promenait avec ses gardes du corps dans sa résidence de Meerab, hors du bâtiment qui abrite ses bureaux et son domicile. Le chef du parti des Forces libanaises a été visé par deux balles tirées par des francs-tireurs qui se trouvaient apparemment à près d’un kilomètre et demi de sa résidence.
« Sont-ce les politiciens qui décident les principes que doit suivre le patriarcat maronite ? a demandé Mgr Mazloum. Non, c’est le patriarche qui le décide, car il a une vision générale qui n’est pas basée sur des intérêts personnels ».
Commentant toutefois l’incident de Meerab, Mgr Mazloum a assuré que le patriarcat a toujours été contre la violence et les assassinats. « Nous condamnons les tentatives d’assassinat contre quiconque », a déclaré le prélat, ajoutant que ce sont les enquêteurs qui détermineront s’il y a eu ou non une tentative d’assassinat contre le chef des FL. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur septembre 11, 2011
El Watan
Par Antonino Galofaro
Pendant que leurs voisins syriens manifestent malgré une sanglante répression, les jeunes Libanais se battent pour que la religion n’ait plus son mot à dire en politique. Un vieux combat auquel le printemps arabe a donné un nouveau souffle.
Ras-le-bol du système confessionnel. Au Liban, la politique est fondée sur l’appartenance religieuse. Un système que dénonce Ali Fakhry. Attablé à un café, sur la rue Hamra, l’une des plus animées de Beyrouth, le jeune militant tente une explication de la politique libanaise, malgré sa voix grave couverte par les nombreux klaxons. Le siège du Parlement se divise donc entre confessions : une partie pour les chrétiens, l’autre pour les musulmans. Il passe sa main dans sa barbe, s’arrête et réfléchit. Mais non, il ne se rappelle pas du nombre de sièges attribué à chaque religion. Peu importe, c’est tout le système qu’il remet en cause : «Il s’agit d’une situation dans laquelle les partis politiques qui nous gouvernent ne font que se battre pour le pouvoir. Au nom de la religion, mais sous le couvert de la Constitution civile.» Et ça, ça l’irrite. Que le président libanais doive «obligatoirement» être chrétien maronite, ça l’irrite – «Et si moi, je voulais devenir président ?». Que le Premier ministre doive «obligatoirement» être musulman sunnite, ça l’irrite. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur avril 11, 2011
Tayyar.org
De tout temps depuis que le Liban existe le patriarche des maronites a joué un rôle politique indéniable. La patriarche Sfeir transformait souvent l’oraison du dimanche en de véritables discours politiques dépassant quelques fois la bonne parole distribuée à ses oilles. Ceci est d’autant plus vrai que la représentation chrétienne en général et maronite en particulier durant les années de guerre civiles (1975 – 1990) et celles qui les ont suivies (jusqu’en 2011) où le politique qui ne s’exprimait pas par le feu n’était pas entendu. Paradoxalement, les choix politiques du patriarche ne servaient pas toujours les intérêts de la communauté maronite mais étaient souvent guidés par des affinités à des personnes se chargeant du titre de défenseur d’un Liban chrétien. Ces derniers cherchaient à acquérir par là une certaine légitimité communautaire.
L’on cherchait du représentant de l’Eglise maronite le poids moral nécessaire à défaut d’une représentation gagnante et lourde sur le terrain. Nous nous rappelons les discordances de discours entre le Général Michel Aoun menant la guerre de libération contre l’occupant syrien et les positions du patriarche Sfeir. Le poids moral de l’Eglise maronite et de son représentant doivent toujours suivre la voie de la raison, de la justice, de la main tendue, de la solidarité, de l’unité. Bkerké n’a pas toujours eu ce rôle fondamental de rapprochement des points de vue surtout à la fin des années 80, et s’est attaché aux affaires directes de la cité au détriment d’une vision à long terme où la position des chrétiens orientaux, en dehors bien plus qu’au Liban même, paraît plus que jamais menacée. L’Eglise maronite libanaise est un phare pour l’ensemble des chrétiens orientaux et à ce titre, en effet, le destin des chrétiens des pays du Moyen-orient est lié à celui du Liban. Si l’unité politique des chrétiens du Liban n’est pas possible soit, ceci n’est pas une nécessité absolue et ce n’est pas au patriarche de prendre parti. Sur ce plan là, c’est aux responsables politiques de faire le nécessaire pour se rassembler s’ils le souhaitent.
Quand bien même ce rassemblement était dévolu au patriarche ce ne serait pas souhaitable. En effet à un moment où la volonté internationale, pour mieux maîtriser sa position, est de séparer sunnites et chiites partout dans le monde arabe le rôle du chrétien est d’empêcher de stigmatiser une de ces communautés au détriment de l’autre dans un même pays. Ne nous leurrons pas, les chrétiens Moyen-Orientaux ont été également longuement stigmatisés par l’Occident Lire le reste de cette entrée »
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