À l’occasion de la commémoration annuelle, par le Courant patriotique libre, du 14 mars 1989 (date de déclenchement par le général Michel Aoun de la « guerre de libération » contre la Syrie), le général Aoun a affirmé que « cette date est la plus importante de notre histoire, puisque nous avons agi alors sans complexe à l’égard des grandes et des petites puissances ».
Évoquant la conjoncture présente, M. Aoun a dénoncé « la corruption des institutions ». « Quel que soit le montant des deniers publics volés, personne ne réagit, et c’est comme si de rien n’était », a-t-il affirmé, appelant « les électeurs à s’impliquer plus à ce niveau (…) et à mener un combat avec les responsables jusqu’à ce qu’ils appliquent la Constitution et les lois ». Si la période du 14 mars 1989 a été celle de « la résistance militaire contre l’injustice et de l’éveil du peuple libanais contre l’armée de tutelle syrienne », l’étape actuelle est, selon M. Aoun, « celle de la reconstruction financière et économique », dont les citoyens doivent être les acteurs principaux.
« Ne restez pas de simples observateurs entre ceux qui veulent édifier l’État et ceux qui veulent le démolir », a-t-il déclaré, soulignant que « si nous ne réussissons pas à redresser la situation financière, nous ne pourrons pas continuer ». Lire le reste de cette entrée »