Les quatre anciens responsables des services de renseignements et de sécurité libanais, détenus dans leur pays depuis 2005 dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri devaient être rapidement libérés après la décision prise ce mercredi par le Tribunal spécial pour le Liban, désormais en charge du dossier. Le procureur a estimé que les preuves contre eux étaient insuffisantes pour justifier leur maintien en prison.
Après plus de quatre ans de détention dans leur pays, les quatre anciens responsables militaires libanais vont retrouver la liberté. Deux mois après son entrée officielle en fonction, le Tribunal spécial pour le Liban établi aux Pays-Bas en vue de faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri a en effet tranché en ce sens. C’est le juge de mise en état qui a, lors d’une audience à la Haye aux Pays-Bas retransmise via internet, indiqué qu’il convenait au vu de la requête présentée par le procureur du tribunal « d’ordonner la mise en liberté » des quatre officiers libanais. Le magistrat a souligné qu’en l’état actuel de l’enquête, ces anciens responsables des services de sécurité et de renseignements ne pouvaient être considérés « ni comme suspects, ni comme accusés ».
Dès l’entrée en fonction du tribunal le 1er mars, le procureur canadien avait averti qu’il n’émettrait un acte d’accusation à l’encontre de ces quatre hommes que s’il disposait de preuves suffisantes pour le faire. Deux mois plus tard, c’est Lire le reste de cette entrée »