Mouvement pour le Liban

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Parking souterrain à Achrafié : Touche pas à mon jardin!

Posted by jeunempl sur juin 24, 2013

L’Hebdo Magazine – Delphine Darmency

jardin des Jésuites - AchrafiehLe 7 juin dernier, aux premières lueurs du jour, une levée de boucliers s’organise spontanément devant les grilles du Jardin des Jésuites à Geïtaoui. Hors de question pour les habitants du quartier de laisser leur espace vert à la merci des volontés de la municipalité de Beyrouth, décidée à doter le jardin d’un parking souterrain de quelque 700 places.

Dans les allées du Jardin des Jésuites à Geïtaoui, chacun a ses petites habitudes et parfois même une place attitrée. Lieu de rencontre intergénérationnelle, ce dernier, adulé par tous, fait aujourd’hui partie intégrante de la vie de quartier, de plus en plus rare dans le reste de la capitale libanaise faute d’espaces publics.

Rare endroit dans Beyrouth qui permet pareille démonstration de vie. Alors que la balançoire du square entonne un leitmotiv aigu, d’intensité proportionnelle à la joie des enfants, les plus vieux ne sont pas en reste, radio portatif sous le bras. Sur les bancs, des mères papotent ensemble, surveillant leurs bambins s’amusant dans le bac à sable; d’autres lisent des romans empruntés à la bibliothèque Assabil, présente dans l’enceinte du jardin, ou encore, des amis de longue date discutant de l’actualité. Enfin, aujourd’hui, dans les allées du parc, ce sont surtout les oreilles des responsables de la municipalité de Beyrouth qui doivent siffler. «Ils veulent construire un parking de 700 places à quatre niveaux, vous imaginez!», réagit un jeune père. «Il y a des vestiges, une librairie municipale, des vieux qui ne veulent pas aller en maison de retraite, des jeunes qui se dépensent… Et ils veulent nous enlever cet endroit? Ce jardin a été créé, qu’il demeure! Comment comptent-ils refaire un jardin en surface? Ont-ils fait une étude géologique pour se lancer dans ce genre de projets? On n’a jamais vu ça nulle part ailleurs», poursuit-il.

Justement, le 7 juin dernier, alors que quelques sportifs matinaux enchaînent les tours de jardin, des ouvriers arrivent pour prendre des mesures et retirer les portes de l’enceinte afin de permettre le forage et obtenir différents échantillons de terre. «Nous devions être une dizaine, se souvient Elie Samaha. L’information a circulé et nous avons décidé de leur bloquer l’entrée. Puis les passants sont venus aux nouvelles, gonflant les rangs des contestataires. Le garde a essayé de nous repousser, les gendarmes nous ont gentiment demandé de partir. Mais grâce à nos mobiles, nous avions fait passer le message et de nombreux habitants du quartier sont venus à la rescousse». Les ouvriers abdiquent et partent. Mais le répit semble être de courte durée et tout le monde ici l’a compris, car la municipalité semble bien décidée à aller jusqu’au bout. Selon Rachid Achkar, représentant du Comité du transport au conseil municipal de Beyrouth, le projet proposé vise à faciliter la vie des riverains et non à leur empoisonner l’existence. «Le parking du Jardin des Jésuites est à vocation principalement résidentielle et destiné aux riverains, permettant de libérer l’espace public en surface pour une utilisation plus environnementale, à travers l’aménagement de routes internes, selon notre nouveau plan de déplacement doux et son référentiel, explique-t-il. Les routes seront ainsi aménagées pour laisser place à des trottoirs plus larges, donc un Lire le reste de cette entrée »

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La bataille de La Sagesse : Polémique autour d’un projet

Posted by jeunempl sur mai 5, 2013

L’Hebdo Magazine – Delphine Darmency

projet : Beyrouth vs SagesseLe paisible quartier de La Sagesse est à l’aube d’un bouleversement sans précédent. Abritant le collège de La Sagesse et l’archevêché maronite de Beyrouth, ses ruelles possèdent encore un charme particulier, les immeubles modernes qui ont réussi à s’implanter étant restés rares. Et pour cause, il y a quarante ans, une partie des bâtisses et jardins du quartier ont été expropriés par l’Etat pour y bâtir la voie rapide La Sagesse-Turk. Ce projet, remis au goût du jour par la municipalité de Beyrouth il y a trois ans, provoque la grogne et la mobilisation de la société civile.

Dans une impasse du quartier de La Sagesse, figé depuis plus d’un demi-siècle, des poules se promènent sans vergogne entre de vieilles bâtisses d’architecture traditionnelle. A travers une fenêtre, une porte, on voit des peintures d’époque et leurs emblématiques triples arcades. Sur leurs murs extérieurs, des croix rouges ne présagent rien de bon, marquées par l’association Save Beirut Heritage (SBH) pour signifier leur démolition future au passage de la voie rapide appelée Fouad Boutros. «Une trentaine de ces maisons seront détruites, annonce Giorgio Tarraf, président de SBH. Alors qu’aujourd’hui dans aucune des grandes villes de la région ou d’Occident, la voiture n’est privilégiée, le projet Fouad Boutros va provoquer des dégâts évidents sur le patrimoine, sur les habitants de la région, mais également d’un point de vue écologique. C’est un crime qu’on regrettera d’avoir commis».

Inspiré des plans du réseau routier pour Beyrouth de l’urbaniste Michel Ecochard dans les années 50, ce projet, resté dans les tiroirs de l’administration, a pourtant été remis à l’ordre du jour depuis trois ans. «Le projet avait débuté juste avant la guerre, explique Elie Hélou, responsable du projet au Conseil du Développement et de la Reconstruction. Le pont à l’intersection de l’avenue Charles Malek et Mar Mitr en avait été le premier ouvrage d’art. Cette voie est une partie du puzzle qui n’est pas encore achevé et qui doit l’être pour désengorger Achrafié». Un axe qui partirait du supermarché Spinneys, avec des embranchements sur Charles Malek frôlant les actuels restaurants et bloquant certaines rues, pour finir sa folle course sur l’avenue Charles Hélou avec un renfort de trois ponts et deux tunnels. Inacceptable pour différentes associations et urbanistes organisés en «Collectif civil».

«Le projet, un coup monté»

«En 2009, Fouad Boutros mettait la première pierre à cet axe La Sagesse-Turk, projeté, pourtant, il y a plus d’un demi-siècle, rappelle Raja Noujaim, membre du collectif. A cette époque, le quartier de La Sagesse n’avait pas plus de vingt ans et une maison était conçue sans une vision de préservation. Mais il ne faut pas réfléchir en termes de bâtiments mais de quartier, nous demandons que l’ensemble de la région soit classée. D’ailleurs, poursuit-il, l’aspect traditionnel n’est qu’un des nombreux points expliquant notre désaccord». Pour le Collectif civil, percer des voies rapides en 2013 dans des quartiers centraux est une «pratique destructrice révolue». Il souligne que ces dernières, au-delà de détruire une identité, un tissu urbain et architectural, ne résolvent les Lire le reste de cette entrée »

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Promesse tenue : 270 immeubles à Haret Hreik entièrement reconstruits à l’initiative de Waad

Posted by jeunempl sur mai 11, 2012

(Scarlett Haddad – L’Orient le Jour)

Ce soir, la banlieue sud revêtira ses plus beaux atours pour la grande célébration de l’exécution totale du projet Waad qui prévoyait la reconstruction de 270 immeubles à Haret Hreik détruits pendant la guerre de 2006, sur une superficie d’un million 50 m2. 3 941 appartements ainsi que 1 771 magasins, dépôts et locaux commerciaux seront remis à leurs propriétaires. Le projet était ambitieux, l’exécution est grandiose et les quelque 20 000 personnes qui en profitent sont heureuses aujourd’hui d’habiter des lieux bien plus beaux que ceux qui ont été détruits.

Pour célébrer ce rendez-vous attendu depuis un peu moins de six ans, le Hezbollah, dont l’association Jihad el-Binaa a conçu le projet Waad, a décidé de faire les choses en grand : jeux de lumière sur les immeubles flambant neufs, avec recommandation de ranger au moins pour une soirée les rideaux sur les balcons chers aux habitants, et discours du secrétaire général Hassan Nasrallah ainsi que du directeur du projet, Hassan Jechi. Ce dernier ne cache d’ailleurs pas sa satisfaction devant l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée.

Depuis mai 2007, date à laquelle le projet a été lancé, Jechi n’a cessé de Lire le reste de cette entrée »

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La gare Charles Hélou, prochain parking géant

Posted by jeunempl sur septembre 12, 2010

Marzena Zielinska-Schemaly – Les Hirondelles

Le projet d’aménagement de la gare routière Charles Helou attend le feu vert.

Point de départ incontournable pour les routards en partance pour la Syrie ou le nord du Liban, le rez-de-chaussée de la gare est toujours très animé. Mais deux autres étages restent déserts. Une bizarrerie dans une ville qui manque de parkings. Géré jusqu’en 2007 par l’Office du chemin de fer et du transport en commun (OCFTC), ce bâtiment est officiellement du ressort de la municipalité de Beyrouth.

Suite à la vague de plaintes des habitants de Gemmayzé ne supportant plus le vacarme de la vie nocturne et à la fermeture du dernier grand parking du quartier, les ministres de l’Intérieur et du Tourisme ont lancé Lire le reste de cette entrée »

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Lieux de mémoire : Aïn Mreissé, son port, son musée… Un village dans la ville

Posted by jeunempl sur juin 27, 2010

Par Delphine Darmency – L’Hebdo Magazine

A chaque quartier ses repères balayés. Celui-ci est envahi par une armada de grands immeubles. Seul le port de Fekhoura reste les pieds dans l’eau. Aïn Mreissé, ce village dans la ville, prend des airs de quartiers d’affaires londoniens… La mer en plus.

Dans les années 70 du siècle dernier, Aïn Mreissé était encore un joyau architectural, il l’est toujours aujourd’hui, d’une manière bien différente. En se promenant dans ses rues, il y a de quoi perdre la tête à force de la relever. Ici comme ailleurs, les anciennes maisons disparaissent avec leurs habitants, revenant uniquement pour les grands événements, mariages, enterrements et élections. A Aïn Mreissé, il y avait autrefois  trois ports: Minet el-Hosn, Fekhoura et Chouran, au niveau du Bain militaire. Malgré la construction de la route sur la corniche, le port de Fekhoura survit. Dans ce quartier en pleine mutation, les pêcheurs et leurs amis viennent se retrouver au port, le matin ou en fin d’après-midi pour fumer des narguilés, jouer aux cartes, chanter ou faire monter la voix. Leurs pères et grands-pères étaient déjà pêcheurs. Le port existe depuis plus de 100 ans. Avant, les artisans y travaillaient l’argile.

Mounir, 65 ans, est un ami des pêcheurs. Ses souvenirs de Fekhoura commencent lorsqu’il avait 5 ans. «Tout est devenu artificiel. Tous les bâtiments sont nouveaux», se lamente-t-il. Le port est encerclé par Lire le reste de cette entrée »

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