Posted by jeunempl sur juin 22, 2012
L’Hebdo Magazine – Julien Abi Ramia


Si redécouvrir avec des yeux nouveaux les sites touristiques traditionnels du pays peut être un exercice assez sympathique, sortir des sentiers battus l’est tout autant. Voici quelques propositions pour agrémenter votre été; entre lieux devenus incontournables et nouveautés intimistes.
Il y a le Liban du quotidien et celui des vacances, celui des œillères et celui du panoramique. Rien de nouveau sous le soleil. Mais progressivement, au cours de ces dernières années, de nouvelles dynamiques sont apparues. Dans Beyrouth, les épicentres de la vie nocturne ont bougé, on fait la fête de manière un peu différente. Les lieux de promenade y ont évolué, des parcours créés pour échapper au bruit, au béton et aux embouteillages.
Autre tendance, celle de la décentralisation de l’activité touristique, et ce à travers plusieurs pôles. L’écotourisme s’est furieusement développé. Les circuits de randonnée, la redécouverte de la richesse et la diversité de la nature libanaise se sont multipliées. Autre centre d’intérêt, le tourisme religieux avec ses églises et ses mosquées séculaires, héritage d’une histoire ancrée à notre époque. Partout, sur le territoire libanais, des villes se sont embellies, réaménagées pour accueillir les touristes. Voici la liste des lieux qui illustrent tous ces changements.
Nuits nouvelles à Beyrouth
Les boîtes de nuit continuent de faire florès dans la capitale. Les plus grandes enseignes ne désemplissent pas, les stars s’y bousculent et la réputation de la nightlife libanaise a encore de beaux jours devant elle. Le Liban les nuits d’été, c’est encore l’Ibiza du Moyen-Orient. Si les initiés de la défoule courront encore cette année les fêtes de plage et autres soirées platines organisées par les plus gros sponsors du circuit, les plus tranquilles préféreront les petits bars et autres pubs. Il y a eu la folie de la rue Monot, avec sa légère pente et ses petits établissements qui ne payaient pas de mine. Lui a succédé le quartier de Gemmayzé, plus lumineux, un tout petit peu plus large mais embouteillé de manière chronique. Désormais, on sort à Hamra. Le quartier, fine fleur de la nuit beyrouthine d’avant-guerre, a su renaître de ses cendres. Les bars, les pubs et les petits restos s’y sont réimplantés. Y règne une joyeuse effervescence. On ne s’y marche pas sur les pieds.
Sur votre chemin, passez par le Zeitunay Bay et la rutilante Marina de Beyrouth. Inauguré il y a moins d’un an, ce nouvel espace de plus de 25000 mètres carrés est une large aire piétonne en bord de mer qui donne accès à Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur janvier 15, 2012
ANI – Rima Youssef
Traduction de l’arabe: Diala Hanna
De Brad sur l’Oronte à la vallée sainte de Qannoubine…un chemin parsemé de foi, de sacrifices et d’un déni de soi pour parvenir à l’état de pureté des prophètes!
Le voyage de Saint Maron, « père de la nation maronite », débuta en Syrie, du village de Zabad où il naquit jusqu’à Brad, à Alep, où il fut enterré. Les penseurs ne savent pas exactement où se trouve son ermitage, mais les scientifiques maronites se sont accordés sur le fait qu’il est né puis devenu ermite au nord-ouest de l’Oronte. Il serait également syriaque et parlait la langue syriaque, courante dans la région d’Antioche.
Selon les chercheurs, le couvent de Saint Maron est en fait « la grotte de Maron » ou « la grotte des moines » située dans la région libanaise de Hermel. L’un des disciples de Saint Maron aurait, à la mort de ce dernier, choisi cette grotte comme lieu d’ermitage, lui donnant le nom de son maître. Une autre grotte, située dans la région de Nahr-Ibrahim, aurait aussi servi de lieu d’ermitage à un moine maronite dénommé Ibrahim, d’où le nom du fleuve.
A la mort de Saint Maron, les moines qui vivaient avec lui sur une colline de Hermel y ont construit un monastère, sur les vestiges de temples romains. Ce monastère a constitué le noyau de l’Eglise maronite actuelle et, vu l’importance des maronites en ces temps-là, l’empereur Marcien (392 – 457) ordonna son élargissement pour qu’il puisse abriter plus de 500 moines ayant trouvé en le Liban un refuge et un pays de liberté.
La Grotte du Moine
C’est de cette grotte que la mission d’évangélisation des moines maronite débuta! En se postant devant la source d’où jaillit l’Oronte, à Hermel (Bekaa-Est), aux pieds du monastère Saint-Maron gravé dans les rochers, et en regardant vers le Mont-Liban, deux routes piétonnes sont visibles: la première relie la source aux hauteurs de Akoura, Jbeil, alors que la seconde arrive jusqu’à la montagne des Cèdres et la vallée de Qadisha. C’est vers la Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur mai 26, 2010
Yves PREVOST

Ce texte s’adresse à toutes les autorités civiles et religieuses concernées, mais aussi – et surtout – à tous les citoyens libanais.
Le Liban possède cinq sites inscrits par l’UNESCO au patrimoine de l’humanité. Pour un aussi petit pays, c’est un incontestable sujet de fierté. Mais cet honneur n’est pas une simple reconnaissance du passé, il est surtout un engagement pour le présent et le futur.
Par la faute des libanais, l’un de ces sites est en grand danger d’être rayé de la liste, le défendre est impératif.
C’est à plus d’un titre que la Qadicha ou Vallée Sainte, mérite d’être préservée.
* Sa beauté naturelle. Quand on y descend de Hawqa, le paysage est à couper le souffle. Un voyageur français du XVIIIème siècle, pris de peur devant sa profondeur vertigineuse (des sentiers ont été aménagés depuis!) la décrit comme un « lieu affreux » (1) où « seul peut atteindre l’oiseau ». En bas, pris entre deux falaises abruptes, le regard en peut se tourner que vers le ciel.
* Son histoire: la présence pendant quatre siècles du patriarche, vivant au milieu de son peuple, partageant avec lui l’insécurité (sous l’église de Qannoubine, se trouve une cachette qui a dû servir à plusieurs reprises), les souffrances (le patriarche Simon de Hadeth n’a-t-il pas été frappé à coups de bâton par les sbires ottomans et laissé pour mort malgré ses 100 ans passés (2)), et la misère (Le patriarche – était-ce le même? – lors d’une grande famine, distribua tous les revenus des églises et vendit sa propre croix pectorale pour subvenir aux besoins de son peuple.) Ainsi, nous comprenons mieux dans quel esprit s’est forgée la communauté maronite, et pourquoi Qannoubine en est le cœur.(3)
* Sa dimension spirituelle. Comment, croyant ou non, ne pas être saisi de respect à la pensée de ces centaines, ces milliers de saints qui, pour l’amour de Dieu seul, ont tout quitté pour vivre rudement dans une simple grotte, consacrant toute leur vie à la prière et la méditation?
Permettez-moi de vous conter une anecdote personnelle. Lire le reste de cette entrée »
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