(Al Manar)
Les soupçons sur les dernières provocations de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban contre les villageois au Sud se confirment de jour en jour. Depuis quelque temps, les habitants des différents villages et localités du sud sont surpris de voir exercer dans les ruelles et entre leurs maisons les manœuvres militaires de la Finul, escortées de comportement suspects, comme des prises de photos, comme si la mission consistait à les espionner. Pis encore, les soldats de la Finul passaient à l’action à l’insu d’un feu vert de l’armée libanais et en son absence.
Selon des observateurs libanais, au vu des récentes positions émanant de l’ONU et de la France, s’entrevoit un changement des règles du jeu en vigueur depuis le vote de la résolution 1701.
Aussi bien dans le dernier rapport du secrétaire général de l’organisation onusienne, Ban Ki Mon, que dans le communiqué du ministère français des affaires étrangères, on retrouve la même idée : celle que la Finul dispose d’une indépendance et n’a pas besoin de coordonner ses activités avec l’armée libanaise, ni de l’en informer au préalable.
Ce que contestent le Hezbollah, le chef du parlement libanais Nabih Berri ainsi que l’armée libanaise. Vendredi, même le président libanais Michel Sleimane a estimé que « les manœuvres de la Finul ne devraient guère se faire entre les maisons des villageois et des habitants, mais loin des villages et des localités ».
Pour sa part, le chef de son bloc au sein du Parlement libanais, Mohammad Raad a déclaré que « la Finul ne dispose pas de prérogatives absolues, et n’est en aucun cas une force de tutelle », limitant sa mission en fonction de la 1701, « au fait que c’est une force d’assistance à Lire le reste de cette entrée »